PARTICULIER

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PARTICULIER

Irremplaçable crainte, besoin d’être compris ;
Magnétisme, tension, lorsque l’esprit frissonne
Des risques pris face à cette chance subie
Au formidable enjeu de sa seule personne.

Le manque et le désir, la peur et l’affection,
Se complètent si bien, s’enrichissent d’autant,
Sourient du désarroi lorsque nous endurons
La chaleur et le froid, le si riche et l’absent.

Puissante renaissance, spontanée chaque fois
Que son soleil revient, toujours régénérée
De la moindre attention, relancée par l’émoi
De ressentir tant de ce qu’on crut oublié.

Lorsqu’en disent si long chaque mot, chaque fait,
Sur le jeu des regards, et dans la confiance,
Vient à s’épanouir, fort du plus grand respect,
Un partage affectif qui rit des apparences.

Aussi particulier que ceux qui l’entretiennent
Et ne veulent le voir un jour s’évanouir,
Quelques rayons depuis ce souffle tiède viennent
Éclairer chaque jour d’un peu plus de plaisir.

Extrait de « Cahier N°12 : »Essais sur de l’Amour »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

A SA MUSE

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A SA MUSE

Les mots parlent, il écrit, capture l’essentiel,
En restitue l’esprit comme fruit de sa chair ;
Mais malgré la douleur d’un carcan matériel,
Elle est pure merveille, aussi riche que claire.

Alors, gammes sur gammes, les mots viennent s’inscrire,
Le Poète modèle, et l’angle s’arrondit
De l’accord vers l’arpège. Bien plus loin que décrire,
Le verbe se ressent, la pensée se polit.

Sans virtuosité, on retrouve toujours
La plus belle expression dans la simplicité.
Point d’orgue sur sa Muse, une bouffée d’Amour,
Un regard sur l’Ailleurs, savent le relancer.

Surprise, inattendu, quand l’improvisation
Vient à libérer l’âme, quand vous ne lisez plus,
Quand tout semble jaillir de vous, de la profonde
Harmonie qu’il subit comme un cadeau de plus.

Peu importe de qui émane le support,
Près d’Elle l’Auteur n’est que celui qui façonne ;
Et s’il a su transmettre un peu de ce trésor,
Il ne rend presque rien de tout ce qu’Elle donne.

Extrait de « Cahier N°12 : »Essais sur de l’Amour »

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FAUX DÉTAILS, ESSENTIELS

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FAUX DÉTAILS, ESSENTIELS

Dépassé, c’est stupide, par une perspective
Par le mal et la peur, ressentis ; dépassé
Par la portée des mots se faisant invectives
Involontaires envers son bien meilleur allié.

En amende honorable, il demande pardon,
Et merci d’avoir su lui dire sans blesser.
Il est clair que cela servira de leçon,
Que de telles erreurs ne reviendront jamais.

Ce sont ces petits riens, tout autant ignorés
Qu’ils lui sont importants, anodines attentions,
Ce regard, ce sourire, un signe partagé,
Forts, si loin desquels tant ne voient plus la Raison.

Merci fut déjà dit, mais trop souvent le sens
Sonne bien loin des mots que l’on a prononcés
Quand sentir, percevoir, sont seules références
Qui permettent au vécu de rester près du vrai.

Dans l’émoi provoqué par son triste faux-pas,
Il lui a semblé voir un gage d’amitié,
Particulier, sincère, et qui enrichira
L’impalpable lien dont il voudrait s’assurer.

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REPÈRES

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REPÈRES

Retenu, nécessaire, et plus évanescent
Que la brume, le souffle, ou que l’air respiré,
Aussi vrai qu’incertain, nous échappe souvent
L’essentiel des liens qui ne sont que liberté.

Alors, sans référence et face à ce dilemme
Où il apporte tant, où l’on aime donner,
Où face à ce qui nous étonne et nous entraîne,
Franchir et retenir cisaillent la pensée.

Il n’y a pas de limite, lorsque vouloir sortir
De ce qui semble un jeu n’est pas la solution,
On ne souffre que de trop vouloir définir
Ce qui nous tient au cœur, pour trouver des raisons.

Alors que tout est là, le fait est la réponse,
L’équilibre distant du besoin, de l’accord,
Du désir de partage, et sans effet d’annonce,
Respect dans l’harmonie d’un fragile trésor.

Impossible pensée que « très bien avec d’autres »
Face au besoin que rien ne pourrait remplacer,
Face à l’intensité de ce, qu’en simple apôtre,
Ce tendre sentiment ne cesse de donner.

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MERCI

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MERCI

Merci, quoiqu’il advienne, merci pour la raison,
La force et la manière, pour être libéré
De l’incessant retour d’inutiles questions,
Voir d’où l’on ne doit plus se sentir concerné.

Ni cadeau, ni hasard, l’amour est une chance,
Qui, partagé grandit, qui, cultivé dépasse
Ce qu’on peut concevoir, mais de tristes errances,
Savent le dépérir jusqu’à ce qu’il trépasse.

Chaque fait, isolé, semblait simple à gérer.

Par la complexité de ce qui s’imposait,
Tant de choses qu’il fut facile d’éviter
Ont subi, aveuglées, trop d’immédiateté.

L’immanquable sortie vient de se dessiner,
Mais tu crois aux miracles, et ça le tente aussi,
Quoiqu’un nouveau regard sur ce qui s’est passé
Lui demanderait de refuser le défi.

Il se tourne seul face au désir de partage,
Alors que, par bonheur, s’entrouvre l’horizon.
Après les discussions, difficile passage,
Besoin de ce contact, et besoin d’affection.

Merci pour le repère, merci de rassurer,
Savoir que les valeurs ne s’échappent pas toutes,
Quand ces doutes, insidieux, toujours plus, s’installaient,
Venaient anéantir ce qui montrait la route.

Merci d’avoir montré que ça reste possible,
Merci de l’amitié que gêne la souffrance,
Et d’avoir remué des choses bien pénibles
Qui vont peut-être, enfin, donner la délivrance.

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UN DE PLUS ?

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UN DE PLUS ?

Joyeux anniversaire, mes vœux les plus sincères,
Et toutes ces bêtises, appelées bons usages.

Enfin un an de plus !
Ça ne réjouit guère
Ceux qui ne savent pas que c’est un avantage.

Ce temps n’existe pas. Vieillir est ineptie
L’esprit se régénère, toujours plus clair, plus frais
Pour qui sait cultiver, après avoir compris
Que jeunesse mature, vient avec les années.

Certes, tant s’apitoient des traces qui ne sont
Qu’axe d’évolution et support de sagesse.
Puis il faut bien donner aux jeunes l’occasion
D’haranguer sur ce qu’ils croient signal de détresse.

Fi des à priori, clin d’oeil à la beauté
Sur qui le poids des ans tend à faire merveille ;

Mais si on te dit belle, ne va pas t’offusquer,
Cela ne voudra point dire que tu es si vieille.

Enfin, quoiqu’il en soit, c’est de trop l’écouter
Qui le rend redoutable, efficace animal,

Oui, de trop l’écouter, mais j’ai beau me pencher, …

Que dit il ? … Que dis tu ? … je vous entends si mal …

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QUELQUES CLEFS

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QUELQUES CLEFS

Le hasard t’a mis là. Serait-il responsable ?
De longtemps renversée, fatiguée, épuisée,
Les images à l’envers viennent brûler ses yeux.
La tortue sur le dos sait qu’il n’y a pas d’issue.

Prisonnier d’impossible et si fort à la fois,
Ne plus savoir comment on pourrait s’en sortir
Quand de faire pour rien, et surtout pour personne,
Reste sans doute ce qu’il y a de plus grave.

Illuminant le ciel, tout ce qui fut éteint,
Noyé des aléas qu’on ne maîtrise pas,
La présence d’esprit qu’on peut n’avoir pas eu,
S’éclaire à son approche, embrase la mémoire.

Attentif, le désir s’accroche à peu de choses,
Mais quand ne reste rien, elles sont capitales.
Puis il y a l’image, si fausse et si logique,
Ce qui semble et qui nie le ressentir profond.

Alors, peur de la perdre, besoin de lui parler,
Antagonie, toujours, que gère l’ignorance.
Elle est le cœur qui bat, véhicule l’Essence,
Redonne l’impulsion du rire et de la joie.

Indicible souhait, juste avant de glisser,
De pouvoir rendre hommage et la remercier
De sa présence quand, à chaque apparition,
C’est le jour qui se lève, le soleil qui sourit.

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SUR UNE AMITIÉ ?

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SUR UNE AMITIÉ ?

Poésie subjective, puissance d’expression,
Pouvoir de précision à nul autre pareil ;
Peut-être, quelque part, est-ce aussi la façon
D’être un peu moins absent qu’il ne fut au réveil.

Ce matin est étrange, le merveilleux fait place
A cette solitude où il reste surpris
Du ressentir nouveau qui se tient bien en face,
Qui sans cesse travaille, et se rappelle à lui.

Sacrée dernière image, tu ne le quittes pas,
Toujours inachevée, chaque fois retenue,
Dont on n’ose parler au nom d’on ne sait quoi,
De ce voile qui danse, et tout juste entrevu.

Il lui semblerait bon, car ils cherchent la clef,
D’évoquer les limites, dire le respectable,
Pour se sentir si bien que d’être libérés
De ce frêle équilibre, pour un état plus stable.

Tout doit prendre sa place, car le fait est bien là.
Près des réalités, sauraient-ils cultiver
La richesse et l’absence, pour vivre en plein l’émoi
Que la situation ne peut que sublimer ?

S’il perdait la raison face à la pureté,
Ou s’il était l’objet d’une fascination,
Ne fermant nulle porte, saurait-on, sans blesser,
Le lui faire savoir sans briser l’émotion ?

Mais du meilleur des cas ne naîtra que du bon
Et les espoirs, toujours, se tournent du côté
Qu’observe le poète avec circonspection,
D’où viennent les lueurs de fragile beauté.

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VOUS NE M’AVEZ PAS OUBLIÉE

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VOUS NE M’AVEZ PAS OUBLIÉE

Qu‘importent les étapes,
Quand on peut revenir
Où domine toujours
L’impression du retard,

Où l’on oublie, presto,
Dès le premier sourire,
Tout ce qui s’est passé
Depuis notre départ.

Emue, touchée, l’accueil
Qui me fut réservé
Ici, dans la maison
Qui me voit de passage,

M’a fait si chaud au cœur
Que, l’émotion passée,
J’en reste très touchée,
Et même davantage.

Merci pour cette étape,
Où la chaleur entame
L’âcre monotonie
Des jours qui se ressemblent,

Pour l’âme de ce fief
Dont vous êtes la flamme,
Et pour ces amitiés
Que l’équipe rassemble.

Extrait de « Cahier N°12 : »Essais sur de l’Amour »

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