SAVOIR

Vapeurs sourdes voilant le jour
Vont, frappent, engloutissent sa tête,

Terrain sournois sous de l’amour,
Jours qui l’attendent et se répètent.

Quand cette porte va s’ouvrir
Au jour il se fera présent,

Puis les mots vont tout définir
Et noyer les sables mouvants.

Ce sera comme un chant de lyre.
Le silence est une plaie vive.

L’espoir toujours nous fait souffrir
D’un mal que tout matin ravive.

Par le vitrail, rien n’est intact.
Qu’importe si tu lui réponds,
Libère les doutes et ce trac.

Mieux le savoir que l’illusion.

Si l’amour est, ne le tais pas,
Dissimulé, c’est une fin.

Laisse venir, la vie est là,
Et ton bonheur, avant demain.

SACEM N°1487267