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POUR QUI J’ÉCRIS
J’écris ce qui m’étonne, ne parle presque plus.
Le monde à l’extérieur de ce crâne prison
Ne m’est indifférent, mais quoi qu’il m’interpelle
Je ne peux rien pour lui, même s’il m’assassine.
Noyé d’indifférence, étouffé d’égoïsme
Et de racisme blanc sur la guerre des sexes,
Ils ne disent qu’ « Aimer ! », eux, les lâches tueurs
De ce qui, aujourd’hui, pourrait se faire éden.
Comme masturbation, ils caressent des armes.
Quant aux autres c’est pire, et je ne saurais dire
Qu’elles se voient jouir de nous agoniser,
Que de nous trucider lâchement dans le dos
Par le manque vital d’un peu plus d’équilibre,
De bien plus qu’un partage en chaînes du bonheur.
Nous croupissons dehors, et ce jusqu’à la mort,
Quand le sombre bourreau se fait « Dame de cœur »,
Qu’il crie, qu’il hurle encore, qu’il crie toujours plus fort
Qu’elle reste privée de sa propriété,
Exclusive, égoïste, assassine au bonheur.
Elle se plaint toujours de ce qu’elle nous fait.
Extrait de « Cahier N°6 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS CLAIRE 3 »
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SACEM N°1487267