DE TRAJETS PRÉFORMÉS

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DE TRAJETS PRÉFORMÉS

Enclin au stigmatisme ascendant, réducteur,
Apologie des uns, diminution des autres,
Dans ce monde inégal l’apparence et l’erreur
Occupent tant de place au rang des bons apôtres …

Espace d’illusions, où la rumeur fait loi,
Où les ragots suffisent à décider de vies,
A culpabiliser qui ne s’y plierait pas,
Infléchir la pensée, persuader les envies.

De fort longtemps les plis furent pris, et bien pire.
Une caricature appuie des sentiments
Qui se font démesure, qui séparent et déchirent,
Enrichissent, appauvrissent, creusent aussi librement.

Que faire, où s’adresser si pris dans le carcan ?
Tout passe encore par le vouloir des plus riches,
Mieux lotis de l’état, dont on est dépendant,
Qui disposent et décident, qui choisissent et qui affichent.

D’équitables attributs, égalités de droits,
De plaisirs et de choix, de pouvoir décider
Comment on vit le jour, lisseraient, sans éclat,
Les tensions, réactions, pousseraient à s’aimer.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

D’ORDRES VRAIS PREMIÈRE PARTIE FACE A CEUX DU COMMUN

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D’ORDRES VRAIS

PREMIÈRE PARTIE

FACE A CEUX DU COMMUN

Tensions d’apothicaires, des comptes qui succombent,
Histoires et démesures où de tristes déserts
Engloutissent ces vies de tourments, d’hécatombes,
Alors que rien ne presse, et que tout est ouvert.

Qui sait comment, sans faire un acte déplacé
De menues vérités, ces gens pourraient surseoir
Au monotone état d’un discours condamné
Pour n’inspirer qu’envie chez ceux qui veulent y croire ?

Riches de pauvreté, d’absences, iniquité,
L’apparence ne tient que par le virtuel
Pouvoir de cet indu venin qui, sans mérite,
Sans honneur, lâche n’est même ni fruit ni miel.

L’ignorance, bien souvent, est flagrante, apparente,
Et dès qu’on quitte les grands principes immortels,
Dès qu’il s’agit d’humain, d’uniques et de vivantes
Impressions, ressentirs, tant tient de l’irréel …

L’handicap est majeur, autant qu’inaperçu,
Face aux désirs des si riches qui leurs envient
L’illusion du pouvoir immédiat, éperdu,
De l’argent, des avoirs qu’ils n’ont jamais acquis.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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CRÉATEUR SANS LIMITE

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CRÉATEUR SANS LIMITE

Résurgence infinie, de l’infime à l’immense,
Du giron minuscule, ce noyau si secret
Hors duquel rien ne compte, où tout n’a d’importance
Que par sa conception au cœur de l’unité.

Artisan minutieux des rapports, de l’humain,
Quand la moindre attention grandit le premier plan,
N’est remarquée que d’eux, renaît de l’anodin
Et signe sans remous d’immenses sentiments.

Toujours intarissable, source d’un vrai bonheur,
Cette force implacable, qu’on reçoit, qu’on mérite,
Dépasse la raison. Elle peut le meilleur,
Mais bien le pire aussi, puissante et sans limite.

Modèle de rigueur, regard de chaque instant,
Par mots, gestes et désirs que rien ne peut méprendre,
Loin de passivité, c’est l’accepter qui rend
Au vouloir ce pouvoir, l’intérêt d’entreprendre.

Le prix de ce plaisir, en retour, sans effort,
Par ce qui n’est qu’apport, sacrifice ou présent,
Fait lumière partout, quand le plus grand trésor
Envahit la vie de qui s’active à l’attendre.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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TEMPS D’AVANT

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TEMPS D’AVANT

On le dit belle affaire, unique et magnifique :
« Ah, quand je les avais… », et : « Les avoir encore … »
Hantent sans doute tant de ces vies fatidiques
Où modèles et principes imagent les trésors.

Il est pourtant fort clair qu’avant le plus profond,
Sincère et si puissant, c’est le temps des mirages,
Dont on ne reviendrait, connaissant les prisons
De ce qu’évolution transforme en avantages.

Mon Dieu qu’ils se retournent et regardent derrière !
Qu’appellent-ils dégâts les marques du passage ! ?
Ce plus qu’unique attrait, ces semblants de barrières
Où se façonnent les plus heureux des présages ?

Fruit si riche et gorgé par le nectar d’années
Que l’on dit formidables, ou bien catastrophiques,
Où seul compte, après tout, ce qui fut enseigné
Pour donner, aujourd’hui, de meilleures pratiques.

Alors, fi d’artifices, l’axe d’évolution
Qui tend vers l’équilibre, l’harmonie, le bonheur,
La plus grande beauté, pour qui n’est pas de nom,
Voit presque ces vingt ans comme utile malheur.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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PISTES D’ÉGAREMENTS

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PISTES D’ÉGAREMENTS

Quel intérêt, dis-moi, quel intérêt pour soi
Si le désintérêt ne fait, pour ce qu’on aime,
Place pour ceux qu’on aime, sans forme ni débat,
A la raison, ce don qui germe et qui essaime ?

Bien au-delà, c’est clair, de cet état des choses,
Au-delà des raisons, sans poser de pourquoi,
Vient chez qui le reçoit, loin de ce qu’on propose,
S’épanouir le monde et tous ses aléas.

Donner, laisser, ne sont que verbes dérisoires
A qui cherche les mots désignant, de sa vie,
Les actes principaux qui, plus loin que l’espoir,
L’enrichissent d’abord, puis comblent l’infini.

Grâce et par lui l’être est cet accès qui le mène
A l’unité de tout, l’harmonie des karmas,
Le Fondement, sans doute, les axes qui ramènent
Au propre de chacun ce qu’il crut au-delà.

Quels que soient l’alentour, les milieux, conditions,
Qu’on a subis, vécus, le cultiver toujours
Grandit, dépasse tout, même cette notion
Qu’ignorer fait tarir au désert des détours.

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DE CE QUI EST BIEN

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DE CE QUI EST BIEN

Quelquefois séculaires, les idées sont reçues.
Ce qu’il faut, ne faut pas, qui modèle l’image,
Dérisoires apparences, l’encontre du vécu,
Font leurs lois, bonimentent, jouent sur les décalages.

Trait de sincérité, la larme est essuyée,
Les rides sont gommées, le verbe alambiqué.
Bien loin de l’entretien, par cet art de masquer
Tout ce qu’on dit pas beau, se meurt ce qui est vrai.

Même la retenue n’est pas la panacée.
Souvent crever l’abcès tue les malentendus.
Mieux que pieux mensonges, l’état de vérité
Dépasse tout ce qu’à nier ils s’évertuent.

D’être vrai nait l’espoir mis dans le genre humain
Par quelque individu que l’exhaustivité
Du ressentir émeut, qui sait que seul au sein
Des moindres éclats sont bonheur et loyauté.

Choisir n’est pas souvent l’acte que tant croient faire.
Comme la liberté, c’est par des sacrifices
A l’intime, au savoir, qu’apparaît l’exemplaire
En lequel se ressent l’axe de la matrice.

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LA FLEUR EST DANS LE FRUIT

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LA FLEUR EST DANS LE FRUIT

De ce brut état d’être à ce qu’il en devient,
Tant de voies, d’ouvertures, taquinent en chemin
L’acuité, l’attention, volonté d’un destin
Né des choix du désir, axe des lendemains.

Aveuglés de principes, d’inaccessibles, d’avoirs,
Illusions, virtuel, masses de possessions,
D’un pouvoir qui ne donne accès qu’à du pouvoir,
D’un savoir immédiat si souvent déraison.

Alors dites-le moi ! Où peut-on les chercher
Sans risque d’égarer ses forces et sa raison ?
Sans perdre un temps précieux qui nous voit s’enferrer,
Lier ce qui déroute aux sources des passions ?

Richesse et sans limite, n’importe où que ce soit,
Ce ventre en gestation nourrit les solutions
Que tant cherchent ailleurs, que chacun porte en soi.
Erreur sur les supports, erreur sur les questions.

Cultiver sans compter tout ce qui l’enrichit,
Libérer l’Etre par le travail sur l’esprit,
Rechercher le bonheur ailleurs qu’en ce qui luit,
Viennent remplir la Vie de richesses et de fruits.

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SI LIMITANT

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SI LIMITANT

« Droit de propriété », dit la Déclaration,
Qui devient, de fait et bien souvent, sur le joug
Ce fardeau qui condamne, asservit les passions,
Enchaîne les désirs, surtout saborde tout.

Des marges si serrées viennent faire tomber
Le couperet trop tôt sur tant de raisons d’être.
Quoi qu’il ne serait plus, pour pouvoir le quitter
Il faudrait qu’il ne soit avant de disparaître.

Qu’est-ce qu’il va laisser ? Quels seront les acquis
De qui suivra ses pas pour quitter le sentier
Sur lequel il est né ? Quitte à laisser sa vie,
Quelle issue, quel moyen va t-il pouvoir léguer ?

La question envahit tout l’espace mental
Par manque de réponse. Ce satané loyer
Censure tout écart, leste un travail vital
Sur l’absence d’espoir, sur des pleurs, l’anxiété.

Des prisonniers d’état, d’état de dépendance,
Forme, encore et toujours, de subordination
A ceux qui sont mieux nés, où, sans beaucoup de chance,
Accepter ou crever sont seules solutions.

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AXE DE COMMUNION

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AXE DE COMMUNION

D’attendre ou demander, d’investir, de paraître,
Ne vient pas de réponse aux interrogations.
Ce semblant de lacune où le rapport est maître,
Un esclave martyr, engendre l’oppression.

Serait-ce depuis soi que se suit le chemin
Vers l’objet des tourments ? On ne partage pas
Ce qu’on a décidé, du bonheur au chagrin,
Mais ce qu’on a bâtit sans forcer le débat.

Subtile relation dont l’infini trésor
Veut savoir percevoir dans des signes anodins
Les joyaux cristallins, ces attentes, un accord
Où s’induit l’harmonie de désirs incertains.

Tout tient de l’attitude autant que d’aller vers
Quand c’est de se livrer que l’on peut découvrir,
Créer cet œil commun, converger du désert
Vers la source commune où construire est plaisir.

Comment s’aimer s’apprend, lorsque très patiemment,
De seul à deux, vers tous, c’est se laisser glisser
Dans l’unique unité qui transcende et qui rend
Cette lumière abstraite aussi claire qu’aimer …

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

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