LES AIMERS

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LES AIMERS

Vus si beaux, dits si propres et si forts que montagnes
Où démentiels démons n’ont qu’à bien se tenir ;
Mais qu’il vous plaise ou non, ces aspects de cocagne,
En kaléidoscope, habillent le plaisir.

Aux plus purs, plus durs qui stigmatisent l’image
Où, naïves, se perdent bien des idées premières,
S’ajoutent, en plus modestes, ceux qui restent bien sages
Pour former l’apanage entier de leurs chimères.

Des menteurs, désinvoltes, ironiques ou moqueurs,
Se targuent volontiers d’être de ces états,
Si loin du fade et du médiocre en délateurs
De vies qu’on ne voit pas sourire à chaque pas.

Niant ces dogmatiques, et faciles, assurances,
On ne peut, sans mentir, pas ne pas voir qui font
Souffrir, intensités que masque l’apparence,
Jusqu’à ceux, des plus forts, dans leur dénégation.

Par eux, déclinaisons, et jusqu’à leurs contraires,
Depuis la nuit des temps, sont seules vraies conquêtes.
Tout procède par ce qu’ils engendrent et génèrent,
Alors que l’illusion égare cette quête.

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

PRESCRIT ET RESSENTI

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PRESCRIT ET RESSENTI

L’imperfectible vrai, vérité d’évidence
Et si présente qu’on en viendrait à douter
Devant l’adéquation de tant de pertinence
Aux préceptes dictés par la société.

Regard inquisiteur, aveuglé d’immédiat,
Où tant ne font que voir ce que l’on voit, repus,
Sans pousser l’opinion plus loin qu’aux premiers pas
Des investigations dont rien n’est imprévu.

D’apparence, ils sont ivres, bénissent comme un don
De la satisfaction par la facilité
L’état de conscience où les tient l’horizon
Si court de perception qu’ils croient tout englober.

Décideur, mais menteur, il suffit d’accepter
Pour être exonéré de toute redevance,
Tout scrupule à l’égard d’un ego préservé
Par vœu d’infirmité pour cette non-voyance.

Quoi de ces positions, ces vies si difficiles
Où fermer les yeux n’est souvent qu’un pis-aller
Quand bien d’autres pourraient se faire acteurs utiles
A cette communion d’être et de vérité ?

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

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SUR DE JUSTES VALEURS

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SUR DE JUSTES VALEURS

Autre que ce regard sur un tout premier plan
Qu’attisent les médias, la complainte s’égare
A l’égard des fauteurs. L’attention se défend
Lorsqu’on la dit, partiale, agir sur les regards.

Fusent alors les sentences où des voix de stentor
Fustigent leurs propos de décadence sûre,
L’irrémédiable pli pris par ceux qui, dès lors,
Sont le gage certain d’érosion du futur.

Monotone discours depuis la nuit des temps,
Mêmes mots sous Platon, même avant ! Ces plaideurs
Étaient sujets hier d’acerbes et véhéments
Ironies, tailleries, jugements de valeurs.

Autant d’erreurs persistent où, d’un brin de recul,
On peut apprécier l’étendue de l’écart
Quand les avis ne sont ni culte ni calcul,
Lorsque l’alarmisme est un fort faire-valoir.

Fi de tous ces violeurs qui manient l’en avant,
L’essentiel est inverse aux discours détracteurs,
Et c’est de sa richesse infinie, son allant,
Ce creuset sans égal, que viendra le meilleur.

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

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D’INFLUENTS BÂTISSEURS

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D’INFLUENTS BÂTISSEURS

Une satisfaction vient bien du plaisir de
Faire et réaliser ce qui tient en leur fond ;
Mais ce n’est que si peu, ce n’est qu’un moindre aveu,
Si futile, lorsqu’en d’autres en sont les vraies raisons.

Tant d’efforts, de travail, de souffrance et de temps
Pour se rendre à soi-même un reflet sans surprise
Empreint de flatteries, n’aurait que les accents
Prétentieux que beaucoup de petits cherchent et prisent.

C’est donc alors d’ailleurs que provient ce faisceau
D’énergie, conviction, force de cultiver
Ce talent difficile, essentiel, où l’ego
N’a de place que par ce qu’il est messager.

Les ouvrages de ces artisans d’ouverture
Ont cette liberté que confère l’esprit
Quand des carcans rigides assimilent à culture
Un savoir préconçu qui n’en est que l’outil.

Quels que soient les porteurs, et que brefs les passages,
Il est des pierres qui restent des fondations,
Il est des impressions qui sont maîtres d’ouvrages,
Et qu’ils laissent, bien sûr, en offre plus qu’en don.

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DE PLUME ET DE PUISSANCE

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DE PLUME ET DE PUISSANCE

Pierres d’angles de tous grands mouvements sociaux,
A leur base toujours, artisans des progrès,
Devenirs, soubresaut, si souvent primordiaux,
Leur travail ne tient pas que de plume et d’aimer.

S’atteler au papier reste un acte final
Dans l’essentiel des cas, catalyseur majeur
Des forces et des idées, d’un message au mental,
Ce qui sera, bien sûr, l’acte fédérateur.

De puiser, cultiver, peser les temps d’avant,
Ces gestes responsables ont les faveurs d’auteurs
Au verbe décideur de tant d’engagements,
Des combats pour demain, aujourd’hui, précurseurs.

Passant inaperçues, les idées s’insinuent,
Le temps fait son travail. Lorsque remonte l’onde
Les regards se transforment, conçoivent et s’habituent
Sur ce qu’on crut figé. C’est l’inédit qui-abonde.

Presque toujours absents lors des événements
Visés, nourris par ces penseurs décisionnels,
Ils laissent leurs travaux, ouvrages influents,
A ceux qui les suivront dans des marches essentielles.

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D’ORDRES VRAIS DEUXIÈME PARTIE CAS DE CEUX DU COMMUN

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D’ORDRES VRAIS

DEUXIÈME PARTIE

CAS DE CEUX DU COMMUN

 

Sur l’échine et le cou, du moindre état, partout,
Quelques grains se déposent, et n’en finissent pas
D’alourdir le fardeau ; pourtant, tenir debout
Se fait souvent corvée du jour sans autre choix.

La pensée, les calculs, dans l’espace mental
Réduit qui reste libre, prennent toute la place,
Accréditent un espoir qui se fait principal,
Qui tarde à se montrer, mais que rien ne remplace.

Désir de réagir, d’accéder aux images,
A ce qui fait envie, reste simple, interdit
Si souvent par des droits de naissance, esclavage
Aux formes alambiquées, aux angles arrondis.

Dépourvus de défense, privés de réaction,
Ecrasés, fatigués, niant tout commentaire ;
Face aux répercussions, voici la soumission
Qui sait faire accepter, qui fait, du moins, se taire.

Les concepts essentiels s’effacent aux paysages
Où le regard n’a plus d’axe que l’apparent,
L’affiche et le brillant, sans idée de partage,
Ou de tendre une main vers ce dont on dépend.

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SUR LE FOND

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SUR LE FOND

Éprouver l’attendu, le subi, récolter,
Partager les acquis, le savoir, la mouture,
Induire ce pouvoir de façonner les clefs,
Fermer les portes sur des leurres d’ouvertures.

Essayer les étapes, les offres en devenir,
Oser pour ce qui-apporte, enrichit d’autres vies,
Respecter les avis, différences, les désirs,
Opposer des accords à ce qui désunit.

Regarder, observer, pour servir l’essentiel,
Chercher, sentir, aider, recevoir les messages,
Comprendre, aller, porter ce qui mène à l’éveil,
Libérer des avoirs aux multiples visages.

Dépasser, transcender le statut minimal,
Retenir des états vérités la fraîcheur,
Accepter de laisser taire l’acte mental,
S’épanouir étant son propre conducteur.

Approcher, recevoir, tendre vers l’équilibre,
Réaliser enfin l’harmonie qui fait foi,
S’oublier face à ceux qui seront bientôt libres,
Etre par ce qui est, tout et tout à fois.

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AIMER

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AIMER

De ces paroles vraies, si simples et si profondes,
Les mots se trouvent assis par les passions qu’ils servent,
Si multiples, aux jardins dont la culture fonde
Un vecteur essentiel qui dirige et préserve.

Le discourt est bien beau, quoi que, le plus souvent,
Dans cette relation, il n’y ait d’individu
Que celui qui converse, et qui parle ardemment
D’un sentiment unique, restreint du point de vue.

De tant d’ordres certains, ils prennent parfois des
Formes inhabituelles, et voir inattendues.
Le verbe, singulier, qui vient les souligner
Doit se sentir bien seul face à leur étendue.

De petites attentions, la promptitude certes,
D’incessantes recherches, le partage ou le don,
L’objet des précautions, n’admettent nulle perte,
Gestes ou phrases incertaines, ambitions, protections …

De formes infinies, multiples pour beaucoup,
N’offensant la morale, pas plus que les usages,
Alors qu’ils se complètent, les principaux atouts
De ce qui nous construit sont autant d’avantages.

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MISÉRABLES FAMINE ET PAUVRETÉ

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MISÉRABLES FAMINE ET PAUVRETÉ

Mais parlez donc, que diable ! Que la vie continue.
Le verbe sait donner, mais la faim démunie.
Elle affaiblit ses proies quand les mots s’atténuent,
Noyées d’indifférence, harcelées par l’oubli.

Alors viennent la peur, et la force des choses.
On se les dit acquis par des semblants sociaux,
Crainte du ridicule, ces regards qui se posent
Sur qui leur tend la main, car le geste est nouveau.

Il y a ceux qui voudraient, mais qui ne savent pas.
Tous prisonniers d’eux-mêmes, si près mais trop muets,
Ils sont tant qui n’ont pas dépassé les dictas
D’élevages sociaux. Tout reste à partager.

La misère fait peur, et l’ignorance tue.
Minorités d’exclus, affublées de ces maux
Faciles qui condamnent, cisaillent le vécu,
Arment des impressions qui deviennent fléaux.

Ose tendre le bras, tu offriras ta main.
Au diable l’avarice, un sourire, si souvent,
Apportera beaucoup, et ce mot qu’on retient
Ne le quittera plus, …, ce mot, …, plus qu’important.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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LA MISSION

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LA MISSION

Prison du merveilleux, cataclysme naissant
Par la fragilité, quand germe dans l’esprit
La conscience émue de cet omniprésent
Etat, qui s’insinue de partout, à tous prix.

Jouer des garde-fous, protéger, ressentir,
Éprouver ce qu’on a que le droit d’éprouver,
Sans faute et sans écart, c’est ce qu’on doit subir
Toujours sans faiblir pour défendre nos idées.

Le beau n’est sans combat que pour des utopistes
Ou pour de doux rêveurs, Candides d’aujourd’hui,
Primaire garantie, donateurs altruistes
Des idées préconçues qui détournent la vie.

Limitée, annihilée, débrider, libérer,
La perception d’Amour, d’harmonie, de tendresse,
Sentiments conquérants, non conformes, repoussés,
Ne parle que de ce merveilleux, en détresse.

Il faudrait leur montrer, étaler à leurs yeux
Sans relâche, sans faillir, ce qui reste important,
Masqué par le profit. Alors besoin de ce
Travail en profondeur, si loin du premier plan.

Oser mettre en avant, face à leurs arguments,
Sans s’accrocher à ce que l’on cru essentiel,
La puissance tranquille, qui, inlassablement
Chassée, revient, s’impose, pénètre notre ciel.

La Mission, elle est là, la Mission des Poètes
Et tous ceux qui ont compris que les maux les plus forts
Sont nos meilleurs alliés dans l’essentielle quête
Du profond équilibre entre tous, cet Accord.

Il faudra l’expliquer, voir leur donner des preuves
D’où naît cette Raison, refusée des systèmes,
Et qui, au bout, vaincra, engendrant les épreuves
Qui forment ce Savoir dont elle est le diadème.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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