EUX !

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EUX !

Nous en parlons souvent. Bien des mots, trop faciles,
Et dis sans retenue, se font si restricteurs
Qu’il faut bien, quelques fois, se faire difficile
Pour les redéfinir, activer les auteurs.

Quand nous les évoquons, il répond « Créateurs »,
Ne sachant pas toujours qui nous interpellons.
Les sept arts reconnus perdent des bâtisseurs
Car la plupart d’entre eux portent tant d’autres noms.

Artistes au quotidien, ils s’insinuent partout,
Gestes simples, anodins, parsèment chaque jour,
Artisans de l’instant, humanistes surtout,
Quotidien façonné d’anonymes détours.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

COMPRENDREZ-VOUS ?

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COMPRENDREZ-VOUS ?

Enfin, que dites-vous ?, …, Je demande pardon ! ?

De quoi me parlez-vous ?, …, Certes, mais quels besoin ?

Serait-ce à décorer ? A quoi servent-ils donc ?

Enfin, soyons sérieux, qui parle de témoins ! ?

D’ailleurs, la raison d’être, ils ne l’affichent pas.
Si souvent si discrets, dirais-je inaperçus,
Pas de pub, de média,
Étrangers sans éclat.

Qui parle de Mission ! ? …

Vous finirez déçus !

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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SACEM N°1487267

AUX ÉCLAIREURS

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AUX ÉCLAIREURS

Artisan de l’Humain,
Rassembleur, harangueur
Qui jamais ne se lasse
De porter le message ;

Attentif à chacun,
Comme le porteur d’eau,
Il est porteur d’espoir,
En pâturages arides.

Alors le combattant,
Qui bannit toute trêve,
Relève chaque brin
D’un gazon piétiné,

Rappelle tant de ce
Si souvent oublié.
Voulant se joindre à lui,
Le Poète renaît.

Voici donc ce recueil,
Et c’est très humblement
Que je le dédie à
L’Ami Victor Varjac,

Qui entrouvre les portes,

Pour aider la lumière.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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BIENFAITEURS SI SOUVENT MAL CONNUS TROP SOUVENT MÉCONNUS

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BIENFAITEURS

SI SOUVENT MAL CONNUS

TROP SOUVENT MÉCONNUS

Ils réchauffent, ils étonnent, ils inquiètent d’ailleurs.

Ils sont imprévisibles et prennent tant de place,

Très loin des contingences, de toutes ces rancœurs

Si faciles à gérer par les pouvoirs en place …

Les artistes.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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FONDEMENTS D’À VENIR

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FONDEMENTS D’À VENIR

De tracer, d’affermir le chemin vient la foi,
Se trouvent les raisons. Alors l’ego répond
Que bien des choses ne sont plus faites pour soi,
Que l’on sait ne devoir tout qu’à ceux qui viendront.

Chercher à préserver d’une vie qui détruit
L’axe du fondement, seul état qui permet
L’épanouissement, est pôle d’énergie
Qui donne à l’essentiel ce qui en fait le pilier.

Tout reste si fragile en dehors de ce qui
Persiste, inaltérable, dans cette carapace
Imposée sans détour hors de tous les acquis.
L’amour, au coeur de soi, fonde pousse et déplace.

Délaisser le futile, tant que faire se peut,
Aide à l’appréhension de ce qui, si souvent,
Les effleure et s’échappe, par la force de ce
Qui tient toute la place, épuise et nous prend tant.

Comme semi synthèse, y aurait-il vraiment
Par ailleurs quelqu’autre et si cruciale question
Qui vaille, sans détour, qu’on s’y attarde autant,
Quoi que même si peu semble être usurpation ?

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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OMNIPRÉSENT ATOUT

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OMNIPRÉSENT ATOUT

Aucun mot ne l’exclut car c’est l’état de tout,
Dans lequel évoluent de piètres dimensions
Crues par tant principales, et sortes d’ailleurs où
L’évanescent tient place et lieu de directions.

C’est bien loin des éclats, ébats, débordements,
Où s’essaime l’esprit, s’affaiblissent les forces,
S’érode l’énergie, que ce dont tout dépend
Se révèle, appréhende, et détonne l’amorce.

Fruit de la volonté, cultivé par les faits
Isolés, généraux, personnels, vers les autres,
Autant elle est par nous que nous par ce qu’elle est,
Décideurs et soumis, leçon d’état d’apôtre.

Faite de, et par ce qu’on génère alentour,
En soi, en général, source autant qu’affluent
D’indicible objectif gestateur qui parcourt
L’étendue de nos vies, négligé trop souvent.

Décryptage essentiel, du simple à l’anodin,
D’intimistes détails en bouleversements,
La cultiver renforce et motive le lien
Fondateur d’harmonie communiant le présent.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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SI PRÉCIEUX POTENTIEL

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SI PRÉCIEUX POTENTIEL

Indéfectible, immense, inaperçue pourtant
Quand tout semble aller bien. C’est alors qu’elle assiste,
En semblant, pour certains, l’étrangère apparente
Où rien ne l’interpelle, recluse et réserviste.

Lorsqu’on la nie le plus, elle est seule souvent
A qui se raccrocher, qui n’abandonne pas,
Qui n’accorde au vernis que frasques du brillant
Face à l’extravagant vide de son état.

C’est quand tout semble à bout, qu’on ne voit pas d’issue,
Que les ordres usuels en sont bouleversés,
Qu’elle vient nous surprendre. Alors d’être abattu
Vient une irrésistible impulsion nous pousser.

Galvanisée, qui sait, d’être l’ultime espoir,
Cette dernière allié qu’on ne soupçonnait pas,
Elle déploie, puissante, aux pires avatars
Une riposte qui ne laisse pas de choix.

Trop inimaginée, quoique partie de soi,
Travailler à savoir, pouvoir la révéler
Vers ce qui, viscéral, se passe de l’éclat
Grandit la force qui ne nous trahit jamais.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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S’ENRICHIR D’ALLER VERS

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S’ENRICHIR D’ALLER VERS

Protégé de l’externe, la critique, le « peut-être … »
La mort est en interne, quand l’issue n’en finit
Que d’être et ne pas naître, projeter sans paraître,
Où le moi reste seul, en ami trop acquis.

L’hostile est au dehors, mais sans l’affronter rien
N’a d’autre plus que ce qu’en accorde l’auteur,
De quelque fait qu’il soit. L’éviction de la fin
Par trop d’isolement pousse vers l’extérieur.

Des forces de l’ego, bien au-delà de soi,
Celle qui se destine à extérioriser
Ce riche et parfois flou, incompris, fort aloi
Donne les vraies grandeurs, décrie le désuet.

Blotti dans le profond, au cœur des consciences,
L’essentiel est bien de rayonner, sans égal,
Vers chacun, se fondre et parvenir à l’essence
Intrinsèque, inhérente au devenir global.

Des actes singuliers, voir banaux, sont ceux dont
L’importance ne peut pas être mesurée.
Cultiver les moyens de cette position
Étaye en principal ce qu’il faut engager.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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POURSUIVRE EN DEVENIR

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POURSUIVRE EN DEVENIR

De « tenir pour tenir », l’axe s’infléchit vers
Demain, l’à venir quand, de par sa conscience,
Rien d’autre n’est raison d’un quelconque univers,
D’un ailleurs qui saurait avoir plus d’importance.

Juvéniles images, où l’impression retient
Un contact, si fécond, où les racines semblent
Etre dans le futur, ce concept qui détient
Le pôle avant-coureur où l’énergie s’assemble.

Le regard s’éclaircit quand la force est tendresse,
Puise chez les plus faibles un incommensurable
Espoir qui magnifie, certains états s’inversent,
Donnent à l’absolu ce corps presque palpable.

Déplorable habitude acquiesçant des plus grands,
Comme mérite unique, la propension d’oser,
D’infléchir de leurs choix ce qu’ils croient innocents,
D’être par leur pouvoir ce qu’ils ont décidé.

D’escarmouches en batailles où se gagnent les guerres,
Tout vient du devenir, de celui de ceux dont
Nos corps sont les porteurs, loin de l’imaginaire,
En des fragments tendus vers l’unique horizon.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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