LES MENDIANTS

Mathieu VIGNAL est heureux de vous accueillir sur ASA-TEXTES

LES MENDIANTS

Tourbillons sans issue, prisonniers de demain,
Abandon quand plus rien, quand tout semble perdu,
Désespoir éperdu, désaveux du destin,
Et s’échapper enfin des chaînes sans issue.

C’est qu’ils se croient veinards, si loin du paradis,
Une nouvelle vie pour de futurs fêtards
A qui le jour sourit tant ils veulent y croire.
Mais quoi qui fut promis, voici le cauchemar.

Si difficiles à voir, ces conquérants déchus,
Des images si crues, auxquelles on n’ose croire ;
Pègre du désespoir, désillusion venue
Des, …, illusions reçues de souteneurs d’espoirs.

Nos regards sont perdus, ne savent où se tourner,
Ils mendient à nos pieds, lorsque tant ne voient plus
La vindicte qui tue, l’indifférence heurtée
Par ces déracinés que la rue prostitue

Oh non, tant ne voient plus,
La vindicte qui tue, l’indifférence heurtée
Par ces déracinés que la rue prostitue.
Promesses de vendeurs de rêves et de poisons,
Pêcheurs de ces poissons que rejettent les mœurs,
Morts de peurs, de rancœurs, ils n’ont plus de maison,
Seul vivre est la raison qui masque la douleur.

Regards abandonnés, de ces cloportes urbains,
Qui ne regardent rien. Mendiants déracinés,
Qui paient leur liberté, que reste-t-il d’humain
Pour qui croire en demain n’est qu’une vague idée ?

Si difficiles à voir, ces conquérants déchus,
Des images si crues, auxquelles on n’ose croire ;
Pègre du désespoir, désillusion venue
Des, …, illusions reçues de souteneurs d’espoirs.

Nos regards sont perdus, ne savent où se tourner,
Ils mendient à nos pieds, lorsque tant ne voient plus
La vindicte qui tue, l’indifférence heurtée
Par ces déracinés que la rue prostitue

Oh non, tant ne voient plus,
La vindicte qui tue, l’indifférence heurtée
Par ces déracinés que la rue prostitue.
Alors que tout se vend, des réseaux, sans scrupule,
Asservissent et calculent au meilleur prix marchand
Les images poussant à donner, sans recul,
Voire à chaque virgule, à ces pauvres mendiants.

La misère est d’argent, regardez la télé,
Où l’audience se fait par l’horreur, par le sang.
L’ordre des bien-pensants s’en trouve conforté,
Les pauvres dépouillés deviennent rassurants.

Si difficiles à voir, ces conquérants déchus,
Des images si crues, auxquelles on n’ose croire ;
Pègre du désespoir, désillusion venue
Des, …, illusions reçues de souteneurs d’espoirs.

Nos regards sont perdus, ne savent où se tourner,
Ils mendient à nos pieds, lorsque tant ne voient plus
La vindicte qui tue, l’indifférence heurtée
Par ces déracinés que la rue prostitue

Oh non, tant ne voient plus,

La vindicte qui tue, l’indifférence heurtée
Par ces déracinés que la rue prostitue.

Alors, vrai, faux, qui sait encore à qui donner ?
Sans domicile fixe, sans domicile stricte,
S.D.F., est-ce des elfes qui viennent nous montrer
Nos erreurs, les horreurs que de faux combats dictent ?

Mieux que les mots, la vue nous dirige aujourd’hui.
Affamés, sans-abris, déplacés, abattus,
Ceux qui ont tout perdu, que la pensée bannit,
Resteront-ils meurtris d’une absence qui tue ?

Mais dites, où sommes-nous ?

Car

Ceux qui ont tout perdu, que la pensée bannit,
Finiront-ils meurtris d’une absence qui tue ?

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

A ROBERT

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A ROBERT

Noir, blanc, les doigts,
Noir, blanc et musicale,
De par ses doigts
La très belle s’installe.

Elle est maîtresse,
Elle est universelle,
Souffle et sagesse,
Par lui, force est en elle.

Elle nous prend,
Soulage et nous apaise,
Si tendrement,
Respire et met à l’aise.

Par ta présence
Fais de la conseillère
Évanescence
D’esprit sur la matière.

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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UN MATIN, …, QUELQUE PART

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UN MATIN, …, QUELQUE PART

Le soleil apparaît, sa clarté m’envahit,
Et les brumes s’élèvent derrière la mosquée.

Là, sont des cris d’enfants, et comme des fourmis,
A l’heure du travail, tous vont d’un pas pressé.

La ville n’est qu’un cœur qui bat toujours plus fort,
Plein d’amour, plein de joies, de soucis, de chagrins.

Le basané me dit, dès que je suis dehors :

« Tu crois que c’est pareil, à Paris, le matin ? »

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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UN JOUR CHEMIN FAISANT

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Un jour chemin faisant

Tu le rencontreras,

Si ce n’est déjà fait, …

…, cet instant malicieux,

Cet instant qui remet Notre éternel « Pourquoi »,

Tout pour tout en question, …

…, qui revient,

, … insidieux.

Extrait de « Cahier N°7 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS SOMBRE3 »

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JETTE L’ANCRE

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JETTE L’ANCRE

Mais où est donc ta place,
Le sentier de ta Vie,
Alors que la menace
Se lit dans les regards ?

Ironie suprême des jours,
Sur le chemin, dans le merdier,
De l’être qui nous est promis
Dans ce vieux système rouillé.

Mais j’ai jeté mon ancre,
Amarré au piton
Piquant de mon sang d’encre,

…, œuvrant pour le printemps.

Extrait de « Cahier N°7 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS SOMBRE3 »

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L’INTRANSMISSIBLE

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L’INTRANSMISSIBLE

L’expérience vécue
Passe par tant de maux,

Bénéfiques parfois,
Néfastes quand perdus
Et noyés dans les eaux
De l’oubli des émois.

C’est à travers l’absence
De l’amour trop filial,

Des devoirs imposés,
Que se trouve l’essence,
Les conceptions vitales
De la vraie liberté,

Quand des biens matériels
Nous lient par sentiments
A des êtres de fer,

A des pierres pareilles
Aux morsures des dents,

Par des nœuds, …

…, qui se serrent.

Extrait de « Cahier N°7 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS SOMBRE3 »

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EN SEMBLANT D’INUTILE

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EN SEMBLANT D’INUTILE

Qui serve, il n’y a plus rien,
Finir est ce qui reste.
C’est le néant mieux que la faim.

Toujours bannie la fresque
En reste inachevée,
Alors qu’il n’avait demandé
Que le plaisir d’un peu d’Amour,
Le droit pour tous de partager,

Avec ce mot, …

…, ce mot :

« Toujours ! ».

Extrait de « Cahier N°7 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS SOMBRE3 »

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SUR GRASSE

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SUR GRASSE

Plus envie
De sortir
Car dehors
Il n’y a

Que des murs,

Des grillages,

Chiens qui aboient,

Tout privé,

Barbelés,

Du béton.

Ils ont même muré le bois !

Et pourtant, je le sais,

La vie, ce n’est pas ça,
Non, pas ce que l’on voit,
Pas ce qu’on nous fait voir,

Pas ce qu’on nous fait croire ;

C’est vraiment … autre chose !

Extrait de « Cahier N°7 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS SOMBRE3 »

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EN PERTE DU CIEL BLEU

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EN PERTE DU CIEL BLEU

J’ai peut-être, aujourd’hui,
Appris qu’il faut me taire.

De toutes ces années
Qui nous promettaient tant,
De mensonges en fumées,
Il ne restera rien,

Car maintenant mes pieds
Ne marchent plus sur l’herbe,

Et les oiseaux si gais
Ont disparu, béton,

Quand le « Mot » libéré

A quitté l’horizon.

Extrait de « Cahier N°7 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS SOMBRE3 »

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