J’AIME L’ÉBAUCHE

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J’AIME L’ÉBAUCHE

J’aime l’Ébauche !

Qui laisse deviner,
Qui nous ouvre l’esprit,
Tourne la clé des songes,
Nous invite à rêver.

Lorsque l’Ébauche
Nous fait imaginer,
Laisse la perception
Deviner les contours,

Dieu que j’aime l’Ébauche !

J’aime l’Ébauche,

Lorsque les mots, enfin,
Remplissent leur fonction,
Qu’ils subliment le sens,
Qu’ils exhaussent le dire

Pour un écrit …

… total !

Extrait de « Cahier N°6 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS CLAIRE 3 »

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L’HYMNE DU MACADAM

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L’HYMNE DU MACADAM

Allez, roule et avance, roule et pousse, tchu !, tchu !

Nivelle et aplatis ! crie le Chef de chantier
Aux pesantes machines, car le trône fendu
De nos arts singuliers doit être nivelé.

De son rouleau qui brille, et parfaitement lisse,
Il expose à nos yeux la puissance infinie
De l’organisation, de l’acier sur le vide,
Et le chef est aimé, la machine applaudit.

Aplatis, planifie, rends la vie plus facile,
Efface les obstacles, les vagues du destin,
Et si par quelque hasard la mer en devient d’huile,
C’est grâce au carburant que meurent les requins.

Si tes chemins n’étaient lisses et noirs de goudron
Tes chefs ne pourraient plus pavoiser aussi haut,
Et nous perdrions du temps en vaines discussions
Sur la Vie, sur la terre, et les petits oiseaux.

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CE N’EST PAS PAR HASARD (2 : Chanson)

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CE N’EST PAS PAR HASARD (2 : Chanson)

Ce n’est pas par hasard que je regarde en l’air,
Vers la nouvelle étoile, qui vient de se lever,
Que l’herbe refleurit au milieu du désert,
Et que je me sens prêt à tout recommencer.

Refrain

Je vais la présenter, vous tous, voici Elsie,
Et vous murmurer que je l’aimerais ici,

Elsie,

Lui dire simplement, enfin, merci Elsie,
Car c’est ainsi qu’Elsie est entrée dans ma vie.

——-

Comme une porte ouverte, sur la nouvelle année,
C’était sa main tendue, quelques mots sans détour,
Ce regard qui apaise et qui sait rassurer.

Le rire était si clair que je l’entends toujours.

Le vent dans ses cheveux fit un accord majeur,
Comme un écrin de soie qui attise le feu,
Et si ce soir, encore, je me trouve rêveur
C’est à Toi que je dois ce songe dans mes yeux.

Mais je vais m’arrêter car vous en savez trop,

Peut être pas assez, mais c’est bien évident,
Qui découvre un trésor n’en souffle pas un mot,
Et je suis trop bavard, alors tout simplement,

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IL NE MANQUE QUE TOI

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IL NE MANQUE QUE TOI

Tout est calme et tranquille, la lumière filtrée.

Quelques objets, au mur, ont fixé là le temps,
La précipitation, l’angoisse du présent
Et toute ces tensions qui tordent nos pensées.

Qu’est-ce qu’on est bien ici, il ne manque que toi.

Le rideau est tombé sur la grande fenêtre,
Et le monde au dehors me reste indifférent.
Il n’est là plus de bruit, juste un blues qui répète

Que les murs se languissent, et la maison t’attend.

Cet oasis de paix est un enfer sans toi.

Certains pourraient me voir un peu simple d’esprit.
Je te parle des fois, et même assez souvent,

Quand nul ne peut savoir ce que veut dire « absente »,
Et qu’ils ignorent tout de ce qui nous unit.

Je me sens tellement seul quand tu n’es pas là.

Tout est calme et tranquille, la lumière filtrée,
Le rideau est tombé sur la grande fenêtre,
Et le monde au dehors me reste indifférent
Certains pourraient me voir un peu simple d’esprit
Mais je suis tellement seul quand tu n’es pas là.

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QUELQUES MINUTES

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QUELQUES MINUTES

C’est un mélange étrange, de larmes et de bonheur,
La tension de l’orage, et les fleurs printanières.

C’est la mer déchaînée sur le calme du cœur,
Cet instant qui détruit les dernières barrières.

Je n’ai pu te rêver, ni même t’espérer,
Et je m’étonne encore … qu’on se soit rencontré.

Je ressens, comme Toi, ce regard indiscret ;

Si fort est le désir que j’en reste muet.

Je ne vois aujourd’hui plus rien qui nous sépare.

La porte est grande ouverte et le chemin ressemble
Aux mousses du sentier. Nous le prendrons ensemble,
Si tu veux bien entrer, libre du cauchemar.

J’ai les yeux qui se mouillent et le cœur comme un fou.

Quelques mots prononcés, le bonheur m’envahit,
Ma poitrine se serre et ma gorge se noue ;

Tout se fond dans nos bras, …

…, « Aimer » semble petit.

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ET C’EST TOUJOURS PAREIL

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ET C’EST TOUJOURS PAREIL

Je voulais, ce matin, mordre plus fort encore
Le jour qui se levait. Oui, j’espérais qu’enfin,
De bonheur et de joie, comme une île au trésor,
Je lui arracherais ce vieux rêve incertain
Sur la mer qui sommeille,

Mais c’est toujours pareil, …

Refrain :

——-

Elle tournait hier, tournera aussi fort
Quand nous serons partis. Notre terre se fout
Bien de notre malheur. Qu’ils soient de cendre ou d’or,
Nos amours finiront comme on perd un bijou.

——-

Je me souviens du jour qui nous a présentés.

Tout était merveilleux, le temps n’existait plus.
Elle était tout pour moi quand on s’est embrassé,
Puis, lorsqu’elle est partie, je me sentais perdu,
Comme un blues qui se raye,

Et c’est toujours pareil, …

Au bord de cette plage où l’on s’est promené,
Les vagues sans relâche effacent chaque soir
Du sable les châteaux bâtis dans la journée,
Mais j’en rêve toujours, je voudrais te revoir,
Ne plus dire au réveil

Que c’est toujours pareil, …

Si les mots se déchirent, c’est qu’il n’ose les dire,
Et ses caresses absentes effleurent de trop près
Quand la main du désir se pose sur ton corps,
Lorsque sur la raison

La Raison n’a pas lieu.

Tu étais là bien avant le bruit et la folie.

Rien ne cesse jamais, non, tout se continue.

La fumée des autos vient voiler tes yeux clairs,
La lumière du jour n’ose plus se montrer.

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DEMAIN ?

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DEMAIN ?

Demain, …, qui sait, …, peut-être, …, oserai-je espérer, …

Que le ciel s’ouvrira, …, que les gens cesseront
De se faire la guerre, …, de taire et de blâmer,

Qu’au lieu de soupçonner nous nous entraiderons ?

Je l’ai vu dans tes yeux !

La vie ne donne espoir
Qu’à ce vin de bohème, …

… Que le temps a flétri,

Qu’aux volutes fumées qui tendent vers le noir
Ce que fut le destin de ce trop vieux fusil.

Je suis seul, moi aussi, dans ce monde qui tue
Peu à peu tout ce qui nous faisait dire Humains !

Dans cette école qui, en valeur absolue,
Se voudrait la meilleure, me tendras-tu la main ?

Te reste-t-il assez de ce qui fait la Vie,
De ce qui fait l’Amour, et qui nous fait pleurer,
Pour te plonger un peu dans ces regards qui crient,
Dans les regards de ceux qui disent avoir gagné ?

Te reste-t-il assez de patience, de tendresse,
Pour supporter un seul de ces gens bien trop las ?

Avec Toi je veux bien essayer, sans promesse !

Et si tu es une femme, …

…, je ne m’en plaindrai pas.

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SI LONGTEMPS, ET POURTANT !

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SI LONGTEMPS, ET POURTANT !

Tant d’années sont passées, depuis.

Je te dois mes premiers poèmes,
Que je relis, souvent, toujours.

Je te dois le premier amour
Dont le corps se rappelle même
Si tu es si loin aujourd’hui.

Il y a dix ans, dix ans déjà,
Et je ne peux me rappeler
Vraiment les raisons de la fin.

Je les refuse, encore, en vain.

Je crois t’aimer, toujours, qui sait ?

Je voudrais te revoir, pour ça.

Les clichés du passé sont là,
Et le bonheur, d’avant, absent.

Mes souvenirs, figés sur eux,
Ai-je le droit ? Est-ce que je peux ?

Tu es encore en moi, pourtant,
Et le temps ne peut rien à ça.

Tant d’années sont passées depuis.

Je te dois mes premiers poèmes,
Que je relis, souvent, toujours.

Je te dois le premier amour
Dont le corps se rappelle même
Si tu es si loin … aujourd’hui.

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MORSURES DU DÉSIR

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MORSURES DU DÉSIR

Nous nous sommes quittés, ce soir comme toujours.

Je n’ai pu m’empêcher de te serrer plus fort,
Et tu m’as dis, tout bas, « je reste auprès de Toi ».

Puis je suis reparti, le cœur un peu plus lourd,
Maudissant à jamais ce mauvais coup du sort
Qui m’oblige à t’aimer seul dans un grand lit froid.

Refrain

——-

L’horizon est petit lorsque tu n’es pas là.
Le soleil disparaît quand le temps se languit.
Comme la plume au vent, je suis perdu sans Toi.

Ce monde me rend fou, je te voudrais ici.

——

Laisse moi sans parler te dire que je t’aime,
Ecoute avec ton cœur la douceur de mes mots,
Ces appels du bonheur qui reviennent sans cesse,
Et ce tendre regard qui toujours te caresse.

Vois dans mes yeux ouverts sur un désir qui saigne
Cette envie d’effleurer chaque point de ta peau.

Je ne veux plus jamais partir comme ce soir.

La soie de tes cheveux en écrin de velours,
Tes yeux me font languir et ta bouche m’appelle,
Tu ne me quittes pas, je vis avec l’espoir
De t’avoir contre moi, maintenant, pour toujours,
Quand l’attente se fait de plus en plus cruelle.

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JE TE CHERCHE PARTOUT

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JE TE CHERCHE PARTOUT

Je te cherche partout, souvenirs aux abois.

Ton image revient le soir quand je m’endors.
Mes nuits sont pour l’amour dont je rêve avec toi,
Et mes jours pour pleurer l’absence de ton corps.

Refrain :

——-

Si tu savais comme j’ai froid sans toi,
Lorsque je me retrouve seul chez moi.
Je suis prisonnier de ton cœur, trésor,
De cet amour sorcier jeteur, de sorts.

——-

C’est l’oiseau loin du nid qui cherche la chaleur,
C’est le tigre vaincu par ce tendre sourire,
C’est l’envie de pleurer comme vaincre la peur
De vivre loin de toi cet amour qui déchire.

Aujourd’hui comme hier, je désire tes lèvres
Et ce regard que j’ai si longtemps attendu,
Que je revois cent fois, chaque nuit, dans mes rêves.

Il suffirait d’un mot, …

…, mais quand le diras tu ?

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