TU REVIENS AU RÉVEIL

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TU REVIENS AU RÉVEIL

Au lever, ce matin, il veut te consacrer
Quelques mots maladroits, alors que sa main tremble,
Tout comme ses pensés. Le temps n’existe pas,
Mais il croit le subir. Il voudrait te parler.

Se trouvent sur le sol quelques cheveux de Toi,
Si bien que son regard ne peut s’en détacher.
L’instant est si fragile, mais demande à durer
Quand l’illusion décroît, faisant place au réel.

Il flotte dans la pièce un air de ta présence,
Qui rappelle à l’esprit l’esclavage du corps.

Le parfum de tes yeux, la chaleur de tes mots,
Sont une vibration, irradient l’alentour.

Toujours sur le désir vient se mêler la peur,
La barque abandonnée sur l’immense océan,
Le roulis de ses maux jusqu’au port de plaisance,
Et si l’espoir fait vivre, c’est l’attente qui tue.

Il se sent, bêtement, tout comme un collégien
Dont on va décider des prochaines épreuves,
Quand sur une amitié, à son point le plus haut,
Nul ne peut définir les frontières du cœur.

Extrait de « Cahier N°6 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS CLAIRE 3 »

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GENS DE L’INFORMATION

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GENS DE L’INFORMATION

Mon Dieu qu’il ferait bon sur les chemins de terre
De ce monde couleur du noir des encriers
De tous ces vieux gangsters que l’on dit journalistes,

Décidant, sans vergogne, des destins qui, peuchère,
Sans eux seraient si beaux, rendant sur le baudet,
Et malgré leurs efforts, tant de sourires tristes !

On dirait ces messieurs de la presse friands
D’horreurs et de massacres, cherchant des sensations
Toujours plus fortes entre elles, toujours plus épicées.
Quelques gouttes de sang sur un linceul vacant,

Une pincée de doute, un zeste de questions,
Un fantôme dedans et le tour est joué.

Mais si vous nous parliez, chers messieurs, un peu plus
De tout ce qui va bien, de ce qui aide à vivre
Ces gens désespérés par le manque d’espoir,

Que vous avez tués, et tuerez un peu plus
Par le journal demain, où vous les rendrez ivres
D’une attente infinie dans un cachot trop noir !

Oui vous avez raison, Messieurs, l’information
Est nécessairement quelque chose d’utile,
Que l’on doit préserver comme l’or des moissons ;

Mais je ne parle là que de l’information,
Ancestrale et présente, si riche et si fertile,
Non d’inexactitude ou de presse citron.

Si le monde est vraiment ce que vous décrivez
Je sais des sentiments oppressant les chaumières.

Redonnez-nous l’espoir et la force du cœur,

Demain crépitera comme la cheminée,
Et le monde entendra cette ultime prière :

« Faites donc de vos plum’s les ailes du bonheur ! »

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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SERAIT-ON CONDAMNÉ A TOUJOURS ESPÉRER ?

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SERAIT-ON CONDAMNÉ A TOUJOURS ESPÉRER ?

La vie est ainsi faite, et de fil en aiguille
Serait-on condamné à toujours espérer ?

La plaine qui s’étend sous ses yeux qui paressent,
Couverte de brouillard, s’étend jusqu’à la mer
Où les vagues s’en vont et reviennent sans cesse,
Comme les illusions et les espoirs amers.

Mon Dieu qu’il aimerait pouvoir réaliser
Un de ses vieux soupirs qui le fait tant souffrir,

Ne serait-ce qu’un seul, et pouvoir caresser
Cet instant le plus fou, ce rêve de plaisir.

Mais nul ne vit jamais ce qu’il aspire à être,

Et doit bien reculer pour ne jamais sauter
La barrière sociale, que l’être humain, peut-être
Fera tomber le jour de la vraie liberté.

Mais où apprend-t-on mieux que lorsque nous souffrons
Dans la chair ou l’esprit, quelle meilleure école
Que la difficulté dans la vallée sans nom
Et mouillée de nos larmes, …

…, quelle meilleure école ?

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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TON ABSENCE A NOUS DEUX

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TON ABSENCE A NOUS DEUX

Ton absence de cœur, tes paroles sadiques
Ayant détruit tout ce que je croyais de toi,
Ce bonheur merveilleux qui n’était que tactique,
Ont montré à quel point tu ne vis que pour toi.

Mais toi qui sais combien je suis faible devant
Le pouvoir de tes sens avec tous leurs acquis,

Quoiqu’on me dise dur face aux emmerdements,
Pourquoi donc t’en sers-tu pour détruire ma vie ?

Enfin, comment peux-tu, toi, ne jamais remettre
En question tes propos, ou ta façon de voir ?

Comment crois-tu toujours qu’on doive se soumettre,
Sûre de ta raison face à mon désespoir ?

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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AU DÉBUT DE LA ROUTE

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AU DÉBUT DE LA ROUTE

Au début de la route il y avait des murs.

Il y avait un toit et des fenêtres teintes.

La chaleur de la vie n’arrivait que faussée
Et n’étaient qu’illusions, douleurs et privations.

Un rêve artificiel promettait le bonheur,
La douceur du travail, l’équilibre intérieur,
La chaleur du foyer sur un accord parfait.

Le rêve ne sera qu’éternel cauchemar.

Jamais l’on ne fera d’une prison dorée
Et de son prisonnier quelque source de joie,
Force de l’olivier, souplesse du roseau.
La solitude est un mal qui tue peu à peu.

Qui que tu sois que j’aime et qui vis avec moi,
Si tu n’as pas connu l’enfer de chaque jour
Tu ne ressens, peut-être, qu’un fragment de mon mal.

Si tu ne peux m’aider, …

…, je ne t’en voudrai pas.

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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MON DIEU QU’EST CE QU’ON S’EMM …

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MON DIEU QU’EST CE QU’ON S’EMM …

Mon Dieu qu’est ce qu’on s’emmerde
La vie de tous les jours
Avec des presque rien
Qui grignotent l’amour !

Pourquoi donc ces tensions
Dans un bonheur réel ?

Quoi des murs vides et fous
Parsemés d’irréel ?

Quand souvent on pourrait
Etre heureux pleinement,

Revoilà les graviers
Tombant du firmament.

Bon sang, quand ils ne sont
Qu’illusions parasites,

Que n’ouvrons-nous les yeux
Sur un lit galactique ?

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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PIERRE

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PIERRE

Je ne peux plus t’écrire,
Et non plus te parler,
Tant tu étreins mon cœur,
Moi, absent à moi même.

La nouvelle qui fauche
Vient juste de tomber.
Fier et beau tel tu fus,
En nous toujours le même.

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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A TOUS CEUX DE CE MONDE

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A TOUS CEUX DE CE MONDE

A tous ceux de ce monde
Qui partiront un jour,

Fragile ou non la branche
S’étiolera de feuilles
En semblant de mirages
Et tremblante d’Amour.

Finira le destin
Sur un sol qui s’endeuille.

Quoi que fussent les fleurs,
Même sera la fin.

Seul restera le cœur,

Le sens profond des jours,

Mosaïque du temps
Qui forme les desseins.

Le Grand-Ordonnateur
Décide du parcours.

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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LE VOYAGE (VIE SOCIALE)

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LE VOYAGE (VIE SOCIALE)

Tu es parti de presque rien
Pour n’arriver à pas grand chose.
Certes oui, c’était ton destin
Dans une société close.

Lorsque le bateau est à quai,
C’est aux autres à faire pour toi,
Le seul moment de liberté‚
Mais tu n’en profiteras pas.

Puis jusqu’à la sortie du port,
Par tes parents tu es porté.

Les eaux trop calmes des remords
Te donnent envie de t’envoler.

Depuis le jour où tu es parti
Tu n’as pas cessé d’en baver.

Peu à peu tu as fait ta vie
Des résidus qu’on t’a laissé.

C’est vrai que tu as bien travaillé,
Toujours vaillant à ton boulot,

Vers une retraite espérée
Que tes patrons nomment cadeau.

Mais peu avant tu as plié
Sous le poids d’un trop lourd fardeau,

Si près du but, de l’arrivée,

Mais tu as craqué …

… un peu trop tôt.

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