Mathieu VIGNAL est heureux de vous accueillir sur ASA-TEXTES

ATTENTE

Un poisson rouge, seul dans sa cage,
Verre bombé, toujours regarde
Sa solitude, et il espère,
Bien loin de lui, …, images troubles.

Le désert sec, la graine attend
L’eau que le ciel refuse encore
Pour engendrer notre printemps,
Nouvelle vie, nouveau bonheur.

Un bruit lointain, alors tout tremble,
La glace craque, les eaux se mêlent
En deux regards d’instant noyés,
Main dans la main, toujours soudés.

Terrible absence, qui, temporaire,
Est moindre mal, car il est né,
L’infime espoir, et nous savons
Qu’on ne pourra les séparer.

Jardin secret, tout s’y éclaire,
Sens et senteurs sont grandissants
Quand des couleur qu’on ne connaît
Sont dans leurs yeux, prennent naissance.

Désert bien sec, mais l’eau descend.
Le ciel arrose, pour quelque temps,
Redonne enfin vie au printemps,
Viennent le jour et le bonheur.

Un arc-en-ciel est sur nos têtes,
Séparées, les couleurs se mêlent
Quand tout s’unit comme un seul cœur
Pour ne former que le bonheur.

Désert n’est plus, tout a germé.

Notre avenir saura donner
Ces pluies fréquentes, et régulières,
Que nous devrons tous préserver.

Extrait de « Cahier N°3 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS SOMBRE 1 »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

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NUAGES

Il pleut doucement sur ses rêves,
Le brouillard est omniprésent.

Même le vent fait une trêve
Dans cet atmosphère pesant.

Un peu de brise, oh ! Rien qu’un peu
Lui suffirait pour remonter,
Pour sortir les pieds de ce feu
D’enfer où il s’est installé.

Mais, mais, mais oui ! Enfin, ça y est !,

L’air semble de nouveau souffler,
La bruine vient s’amenuiser,
Et le brouillard s’en est allé.

Alors que tout s’est apaisé
Il croit la voir, …, elle est bien là !

Elle est venue, elle a soufflé
Les brumes au dessus de son toit.

Extrait de « Cahier N°3 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS SOMBRE 1 »

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PRISONNIER

C’est un air dans le vent, la plume dans la tête,
Lorsque de la fumée s’élèvent les volutes,
Et toujours, dans le ciel, des nuages s’entêtent,
Quand pour nous éclairer c’est le soleil qui lutte.

Trop de voitures en bas vont poursuivre le temps,
Ils se pressent et se stressent, ils bougent et ils s’agitent,
Se dépêchent de vivre, quand, toujours plus perdant,
C’est l’amour, et lui seul, qui est passé trop vite.

Alors aller, apprendre, et la vie se dépense,
Etudier pour savoir toujours mieux réfléchir,
Dire qu’on est libre, le dire car on le pense :

« Libre d’être enfermé, je ne veux plus partir ».

Travailler toujours plus, travailler toujours mieux,
N’avoir de cette vie que de tristes nuages.
Lorsque le temps s’en va, tu restes pris au pieu,
Déchiré, malgré toi, du jeu de ces rouages.

Extrait de « Cahier N°3 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS SOMBRE 1 »

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SORTIE

Mais que penser de cette vie ?

Tantôt tout le monde divague,
Y en a qui pleurent, y en a qui rient,
Du haut jusqu’au creux de la vague.

Marche du bas, commencement,
Chercher le jour, porte des cieux,
Quand un accueil dit le versant
Qui nous conduit vers le ciel bleu.

Quoique nuages en voile sombre,
Le soleil vient jusqu’à mon cœur
Quand l’amitié chasse les ombres
Et du jour viennent les couleurs.

Remerciements couleur d’azur,
Les yeux s’affirment confiants
D’une amitié de cristal pur
Que ne peut altérer le temps.

Extrait de « Cahier N°3 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS SOMBRE 1 »

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PASSAGE

Un grain de sable, la fourmi passe,
Sous la corolle elle repose,
Reprend sa course vers la cime
De ces montagnes qui l’entourent.

Nuages accrochés aux sommets
Ne présagent qu’humidité
Sur tout le monde environnant.

Ainsi viendront les fleurs des champs.

Tout au plus bas, creux la plaine,
Et sous les toits de tuiles claires,
Les gens attendent, nul ne se plaint,
Quand au dehors la nuit s’affaire.

D’où les chemins se sont croisés,
Quoique de la vie l’on endure,
Nous avons un peu cheminé
Vers des journées, …, toujours futures.

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SEUL

Naufragé d’une mer qui roule,
Impuissant, pourtant valeureux,
Pièce anonyme de la foule,
Tendresse perdue loin des yeux.

Tout pour chacun si différent,
Souvent perdu quand on s’accroche,
De l’eau jetée dans l’océan,
Quelques minutes avec un proche.

Plaisir d’un peu, vie d’éternel,
Et marier l’eau, …, avec de l’eau,
Le bonheur court est l’immortel,
Comme l’artiste à son tableau.

Pour sortir de l’instant
Grain de sable suffit,
Survoler la prairie,
S’égarer, un moment,

Voir la ville au soleil,
Croiser un sentiment,
L’embrasser en partant,
Devenir part de ciel.

Alors libre, en paix avec soi,
Et moins seul dans l’anonymat,
Tout un monde s’ouvre vers toi
Pour finir au fond de tes bras.

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ADIEU PETIT ESCARGOT

Tit’escargot, je ne te connais pas ;

Tu t’achemines, sous la pluie lentement ;

Apparemment, d’orage insouciant ;

Mais qui sait si dans ta tête ça va ?

Seul tapis de mousse comme édifice
Qui semble sous toi tellement t’aider
Pour avancer, et te faire glisser,

Ceci pourrait-il n’être qu’artifice ?

Je sais bien que là pour continuer
Rien ne sera simple, voir davantage.

Il me faudra éviter les mirages,
Par l’illusion ne pas être piégé.

Il faut vivre sur terre,

Il faut savoir souffrir,

Toujours plus vivre et rire
Sans accepter misère.

Faire sa vie, et bannir l’inutile ;

Savoir toujours pour finir où rester ;

Pouvoir choisir, sans jamais regretter ;

Ne sont, c’est sûr, pas des choses faciles ;

Mais le bonheur peut-être.

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INQUIÉTUDES

Si, aujourd’hui, ce mot j’écris,
C’est que l’amour est le plus fort,
Si fort qu’il vous fait du souci,
Que, sans confiance, ne sont que torts.

Il faut accepter ce défaut
Qui de bien peu d’efforts s’en va.

Juste vouloir, c’est ce qu’il faut,
Ou pour toujours il restera.

Comme un soleil, tout comme un toit,
L’amour est là, sans aucun doute.
Aussi fort qu’on le grandira
Il vous dira toujours la route.

Restez sincères et vous verrez
Que le soleil vous chauffera,
Ouvrira fenêtres et volets,
Que le bonheur persistera.

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REVERS ET MÉDAILLE

La forêt verte, claire, est limpide.

Au pied de l’arbre aux long rameaux
Souffle la fraîcheur naturelle
De cette vie. L’amour est beau.

Ils vivent à deux sous la ramure
Dont chaque branche, dont chaque feuille
Est épisode de leur vie,
D’amour, tristesse, émois souvent.

C’est de tout cela qu’il est fait.
Toujours des sentiments dominent,
Etre complexe et fabuleux.

Rien n’est tout beau, faut l’accepter.

Ils s’aiment un peu comme cet arbre,
Et leurs ennuis, disputes à deux,
Resteront les feuilles caduques,
De ce bonheur, fort, persistant.

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LOIN

Ici c’est un froid de canard.

Il attend avec impatience
Une chaleur, et vite car
Face au blizzard de trop d’absence,

Au réconfort, seul, seul son cœur pense,
L’oued dans un désert d’absence.

La vie se ferait couleur d’or
Et du soleil luirait alors.

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