DÉNUER DU SECONDAIRE

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DÉNUER DU SECONDAIRE

Si mobilisateurs, qu’ils en semblent essentiels,
Ferment l’individu sur les vrais fondements,
Tirent vers les appâts d’illusoires merveilles
Une infinité de tant d’anodins moments.

Dégâts de diversions limitent le pouvoir
De distinguer les vrais problèmes et les combats
Sur le fond, pas la forme, loin du faire-valoir,
Qui sont, quoi qu’on croie, le plus souvent contre soi.

Tant à dire sur tant de non-sens finirait
Par noyer tout discours sans savoir qu’il suffit
De ne pas s’égarer, cerner les dérivés,
Revenir au seul Oeil, à ce germe inouï.

Tenir de la notion l’intangible concret,
L’inaltérable de l’indicible souhait
De fondre par lui dans l’essentielle Unité
Où la charge resserre au lieu de séparer.

Rechercher, recentrer, ajuster, sans faiblir,
Toujours la perception qui pare au superflu,
Optimiser ainsi les actes en devenir,
Sont focale de ceux qui tendent à l’absolu.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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SENTIR L’UNIVERSEL

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SENTIR L’UNIVERSEL

Sans choix, c’est faire pour faire, oui, c’est tenir
Pour tenir. Lors, penser, imaginer se font
Abrasifs tout autant qu’un désir d’avenir
Se trouve saccagé par l’excès de pression.

Peut-être que le pire est le moins douloureux.
Sans espoir ni conscience, les actes routiniers,
Les plaisirs sans recul, ne laissent aux adieux
D’acuité qu’immédiate, sensation d’usurpé.

Tout est alors très court, et le fait se suffit
A lui-même, passe, agit, s’efface et disparaît ;
Faisant ainsi place à cette atrophie de vie
Où l’éveil ne permet plus de se regarder.

Le jour semble vicieux, mais c’est sans équivoque
Un partage social où voir et décider
S’arrêtent au mur d’en face, où les décideurs troquent
Allègrement des vies pour de minces intérêts.

Du peu de décidé, serait-ce en cultivant
La créativité de l’espace mental
Que l’on peut s’échapper, inverser le ballant
Des fausses libertés, celui de l’inégal ?

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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ADVERSAIRE PRÉCIEUX

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ADVERSAIRE PRÉCIEUX

Insensible, étrangère au choix de ses victimes,
C’est sans droit de recours qu’elle assène les coups,
Portés sans distinction quand son rapport intime
Enrichit qui subit, multiplie les atouts.

Elle est toujours unique, souvent imprévisible,
Chaque fois différente, éperdue, personnelle,
En si précieux moteur qui joue sur le sensible,
Qui pousse, offre des choix, qui souvent, les révèlent.

Engendrée des échecs, de ce qui, du parcours,
Fausse les directives, elle impose jalons,
Alourdit les efforts, modèle les contours,
Obture des espoirs, crée des évolutions.

Si chacun s’en défend, tant cherchent à l’éviter
Quand bien peu sont conscients de tout ce qu’elle apporte
En essentiel allié, unique associé
Qu’on refuse et bannit, mais clef de tant de portes.

Loin de fatalité, savoir la reconnaître
En fait l’axe majeur, le guide primordial
De cette évolution qui s’étire de naître
A mourir de la chair sous le règne animal.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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DE FORCE ET DE RAISON

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DE FORCE ET DE RAISON

Si précieuse qu’on en voit souvent que l’extrême
Etat de privation en bénissant son lot,
Car tout bien mieux face à ce châtiment suprême.
Tant souffrent alors sans en savoir poser les mots.

Il y a tant de niveaux que seul le ressentir
Evalue sa portée, quoi qu’ils soient sans issue
Par la proximité, dépendance, ou plaisir,
Qu’est laminé le jour, que le pire est vécu.

Sur des choix bien réduits, tout acte, ou sacrifice,
N’a souvent pour effet que d’être et disparaître
En accord d’acquiescer aux dictats d’artifices
Issus de cette loi qui pousse à se soumettre.

Mieux que mille trésors, savoir la préserver,
L’acquérir, la grandir, justifie plus que tout
Ce pour la posséder, puis transmettre et léguer,
Capital essentiel, maître de tout atout.

Quels que soient l’attention, les efforts à fournir,
Baisser les bras serait un extrême constat
D’où c’est au passé que l’on conjugue finir,
Sur tant de bénéfices évincés sans débat.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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ATTEINDRE L’INFINI

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ATTEINDRE L’INFINI

Étrange antagonisme où la contradiction
Entame l’assurance, l’évidence, les demandes
Qui n’ont pas pour miroir que des affirmations
Données par ce savoir que nier réprimande.

Lorsque disparaître est ce que l’on tient pour vrai,
Quoi qu’alors, pour certains, qui dérangent parfois,
Tout semble se poursuivre et rien n’a l’air changé,
Quels repères pour nos sens qui restent pantois ?

Qui, d’autres dimensions, n’accepte le signal,
La présence autrement que ce que reconnaît
Le commun du vécu, ce quotidien banal
Si loin des apparences ou du simple reflet ?

Sûr que des plus puissants sentiments que la vie
Sait leur faire éprouver vient un dépassement
Des concepts initiaux, ce qui fut toujours dit
Comme être universel, vers d’autres avènements.

Cataloguer en troubles et confusions divers,
Quoi que souvent sincères, des faits conceptuels
Pour des états plus forts que les raisons de chair,
Fige et déroute ceux qui n’ont que le charnel.

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DE TRAJETS PRÉFORMÉS

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DE TRAJETS PRÉFORMÉS

Enclin au stigmatisme ascendant, réducteur,
Apologie des uns, diminution des autres,
Dans ce monde inégal l’apparence et l’erreur
Occupent tant de place au rang des bons apôtres …

Espace d’illusions, où la rumeur fait loi,
Où les ragots suffisent à décider de vies,
A culpabiliser qui ne s’y plierait pas,
Infléchir la pensée, persuader les envies.

De fort longtemps les plis furent pris, et bien pire.
Une caricature appuie des sentiments
Qui se font démesure, qui séparent et déchirent,
Enrichissent, appauvrissent, creusent aussi librement.

Que faire, où s’adresser si pris dans le carcan ?
Tout passe encore par le vouloir des plus riches,
Mieux lotis de l’état, dont on est dépendant,
Qui disposent et décident, qui choisissent et qui affichent.

D’équitables attributs, égalités de droits,
De plaisirs et de choix, de pouvoir décider
Comment on vit le jour, lisseraient, sans éclat,
Les tensions, réactions, pousseraient à s’aimer.

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D’ORDRES VRAIS PREMIÈRE PARTIE FACE A CEUX DU COMMUN

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D’ORDRES VRAIS

PREMIÈRE PARTIE

FACE A CEUX DU COMMUN

Tensions d’apothicaires, des comptes qui succombent,
Histoires et démesures où de tristes déserts
Engloutissent ces vies de tourments, d’hécatombes,
Alors que rien ne presse, et que tout est ouvert.

Qui sait comment, sans faire un acte déplacé
De menues vérités, ces gens pourraient surseoir
Au monotone état d’un discours condamné
Pour n’inspirer qu’envie chez ceux qui veulent y croire ?

Riches de pauvreté, d’absences, iniquité,
L’apparence ne tient que par le virtuel
Pouvoir de cet indu venin qui, sans mérite,
Sans honneur, lâche n’est même ni fruit ni miel.

L’ignorance, bien souvent, est flagrante, apparente,
Et dès qu’on quitte les grands principes immortels,
Dès qu’il s’agit d’humain, d’uniques et de vivantes
Impressions, ressentirs, tant tient de l’irréel …

L’handicap est majeur, autant qu’inaperçu,
Face aux désirs des si riches qui leurs envient
L’illusion du pouvoir immédiat, éperdu,
De l’argent, des avoirs qu’ils n’ont jamais acquis.

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CRÉATEUR SANS LIMITE

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CRÉATEUR SANS LIMITE

Résurgence infinie, de l’infime à l’immense,
Du giron minuscule, ce noyau si secret
Hors duquel rien ne compte, où tout n’a d’importance
Que par sa conception au cœur de l’unité.

Artisan minutieux des rapports, de l’humain,
Quand la moindre attention grandit le premier plan,
N’est remarquée que d’eux, renaît de l’anodin
Et signe sans remous d’immenses sentiments.

Toujours intarissable, source d’un vrai bonheur,
Cette force implacable, qu’on reçoit, qu’on mérite,
Dépasse la raison. Elle peut le meilleur,
Mais bien le pire aussi, puissante et sans limite.

Modèle de rigueur, regard de chaque instant,
Par mots, gestes et désirs que rien ne peut méprendre,
Loin de passivité, c’est l’accepter qui rend
Au vouloir ce pouvoir, l’intérêt d’entreprendre.

Le prix de ce plaisir, en retour, sans effort,
Par ce qui n’est qu’apport, sacrifice ou présent,
Fait lumière partout, quand le plus grand trésor
Envahit la vie de qui s’active à l’attendre.

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TEMPS D’AVANT

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TEMPS D’AVANT

On le dit belle affaire, unique et magnifique :
« Ah, quand je les avais… », et : « Les avoir encore … »
Hantent sans doute tant de ces vies fatidiques
Où modèles et principes imagent les trésors.

Il est pourtant fort clair qu’avant le plus profond,
Sincère et si puissant, c’est le temps des mirages,
Dont on ne reviendrait, connaissant les prisons
De ce qu’évolution transforme en avantages.

Mon Dieu qu’ils se retournent et regardent derrière !
Qu’appellent-ils dégâts les marques du passage ! ?
Ce plus qu’unique attrait, ces semblants de barrières
Où se façonnent les plus heureux des présages ?

Fruit si riche et gorgé par le nectar d’années
Que l’on dit formidables, ou bien catastrophiques,
Où seul compte, après tout, ce qui fut enseigné
Pour donner, aujourd’hui, de meilleures pratiques.

Alors, fi d’artifices, l’axe d’évolution
Qui tend vers l’équilibre, l’harmonie, le bonheur,
La plus grande beauté, pour qui n’est pas de nom,
Voit presque ces vingt ans comme utile malheur.

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PISTES D’ÉGAREMENTS

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PISTES D’ÉGAREMENTS

Quel intérêt, dis-moi, quel intérêt pour soi
Si le désintérêt ne fait, pour ce qu’on aime,
Place pour ceux qu’on aime, sans forme ni débat,
A la raison, ce don qui germe et qui essaime ?

Bien au-delà, c’est clair, de cet état des choses,
Au-delà des raisons, sans poser de pourquoi,
Vient chez qui le reçoit, loin de ce qu’on propose,
S’épanouir le monde et tous ses aléas.

Donner, laisser, ne sont que verbes dérisoires
A qui cherche les mots désignant, de sa vie,
Les actes principaux qui, plus loin que l’espoir,
L’enrichissent d’abord, puis comblent l’infini.

Grâce et par lui l’être est cet accès qui le mène
A l’unité de tout, l’harmonie des karmas,
Le Fondement, sans doute, les axes qui ramènent
Au propre de chacun ce qu’il crut au-delà.

Quels que soient l’alentour, les milieux, conditions,
Qu’on a subis, vécus, le cultiver toujours
Grandit, dépasse tout, même cette notion
Qu’ignorer fait tarir au désert des détours.

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