D’ORDRES VRAIS DEUXIÈME PARTIE CAS DE CEUX DU COMMUN

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D’ORDRES VRAIS

DEUXIÈME PARTIE

CAS DE CEUX DU COMMUN

 

Sur l’échine et le cou, du moindre état, partout,
Quelques grains se déposent, et n’en finissent pas
D’alourdir le fardeau ; pourtant, tenir debout
Se fait souvent corvée du jour sans autre choix.

La pensée, les calculs, dans l’espace mental
Réduit qui reste libre, prennent toute la place,
Accréditent un espoir qui se fait principal,
Qui tarde à se montrer, mais que rien ne remplace.

Désir de réagir, d’accéder aux images,
A ce qui fait envie, reste simple, interdit
Si souvent par des droits de naissance, esclavage
Aux formes alambiquées, aux angles arrondis.

Dépourvus de défense, privés de réaction,
Ecrasés, fatigués, niant tout commentaire ;
Face aux répercussions, voici la soumission
Qui sait faire accepter, qui fait, du moins, se taire.

Les concepts essentiels s’effacent aux paysages
Où le regard n’a plus d’axe que l’apparent,
L’affiche et le brillant, sans idée de partage,
Ou de tendre une main vers ce dont on dépend.

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

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SUR LE FOND

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SUR LE FOND

Éprouver l’attendu, le subi, récolter,
Partager les acquis, le savoir, la mouture,
Induire ce pouvoir de façonner les clefs,
Fermer les portes sur des leurres d’ouvertures.

Essayer les étapes, les offres en devenir,
Oser pour ce qui-apporte, enrichit d’autres vies,
Respecter les avis, différences, les désirs,
Opposer des accords à ce qui désunit.

Regarder, observer, pour servir l’essentiel,
Chercher, sentir, aider, recevoir les messages,
Comprendre, aller, porter ce qui mène à l’éveil,
Libérer des avoirs aux multiples visages.

Dépasser, transcender le statut minimal,
Retenir des états vérités la fraîcheur,
Accepter de laisser taire l’acte mental,
S’épanouir étant son propre conducteur.

Approcher, recevoir, tendre vers l’équilibre,
Réaliser enfin l’harmonie qui fait foi,
S’oublier face à ceux qui seront bientôt libres,
Etre par ce qui est, tout et tout à fois.

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

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AIMER

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AIMER

De ces paroles vraies, si simples et si profondes,
Les mots se trouvent assis par les passions qu’ils servent,
Si multiples, aux jardins dont la culture fonde
Un vecteur essentiel qui dirige et préserve.

Le discourt est bien beau, quoi que, le plus souvent,
Dans cette relation, il n’y ait d’individu
Que celui qui converse, et qui parle ardemment
D’un sentiment unique, restreint du point de vue.

De tant d’ordres certains, ils prennent parfois des
Formes inhabituelles, et voir inattendues.
Le verbe, singulier, qui vient les souligner
Doit se sentir bien seul face à leur étendue.

De petites attentions, la promptitude certes,
D’incessantes recherches, le partage ou le don,
L’objet des précautions, n’admettent nulle perte,
Gestes ou phrases incertaines, ambitions, protections …

De formes infinies, multiples pour beaucoup,
N’offensant la morale, pas plus que les usages,
Alors qu’ils se complètent, les principaux atouts
De ce qui nous construit sont autant d’avantages.

Extrait de « Cahier N°15 : « A MIREILLE »

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MISÉRABLES FAMINE ET PAUVRETÉ

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MISÉRABLES FAMINE ET PAUVRETÉ

Mais parlez donc, que diable ! Que la vie continue.
Le verbe sait donner, mais la faim démunie.
Elle affaiblit ses proies quand les mots s’atténuent,
Noyées d’indifférence, harcelées par l’oubli.

Alors viennent la peur, et la force des choses.
On se les dit acquis par des semblants sociaux,
Crainte du ridicule, ces regards qui se posent
Sur qui leur tend la main, car le geste est nouveau.

Il y a ceux qui voudraient, mais qui ne savent pas.
Tous prisonniers d’eux-mêmes, si près mais trop muets,
Ils sont tant qui n’ont pas dépassé les dictas
D’élevages sociaux. Tout reste à partager.

La misère fait peur, et l’ignorance tue.
Minorités d’exclus, affublées de ces maux
Faciles qui condamnent, cisaillent le vécu,
Arment des impressions qui deviennent fléaux.

Ose tendre le bras, tu offriras ta main.
Au diable l’avarice, un sourire, si souvent,
Apportera beaucoup, et ce mot qu’on retient
Ne le quittera plus, …, ce mot, …, plus qu’important.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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LA MISSION

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LA MISSION

Prison du merveilleux, cataclysme naissant
Par la fragilité, quand germe dans l’esprit
La conscience émue de cet omniprésent
Etat, qui s’insinue de partout, à tous prix.

Jouer des garde-fous, protéger, ressentir,
Éprouver ce qu’on a que le droit d’éprouver,
Sans faute et sans écart, c’est ce qu’on doit subir
Toujours sans faiblir pour défendre nos idées.

Le beau n’est sans combat que pour des utopistes
Ou pour de doux rêveurs, Candides d’aujourd’hui,
Primaire garantie, donateurs altruistes
Des idées préconçues qui détournent la vie.

Limitée, annihilée, débrider, libérer,
La perception d’Amour, d’harmonie, de tendresse,
Sentiments conquérants, non conformes, repoussés,
Ne parle que de ce merveilleux, en détresse.

Il faudrait leur montrer, étaler à leurs yeux
Sans relâche, sans faillir, ce qui reste important,
Masqué par le profit. Alors besoin de ce
Travail en profondeur, si loin du premier plan.

Oser mettre en avant, face à leurs arguments,
Sans s’accrocher à ce que l’on cru essentiel,
La puissance tranquille, qui, inlassablement
Chassée, revient, s’impose, pénètre notre ciel.

La Mission, elle est là, la Mission des Poètes
Et tous ceux qui ont compris que les maux les plus forts
Sont nos meilleurs alliés dans l’essentielle quête
Du profond équilibre entre tous, cet Accord.

Il faudra l’expliquer, voir leur donner des preuves
D’où naît cette Raison, refusée des systèmes,
Et qui, au bout, vaincra, engendrant les épreuves
Qui forment ce Savoir dont elle est le diadème.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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AU TRAVAIL, CRÉATEURS !

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AU TRAVAIL, CRÉATEURS !

Notre tâche est si grande. Des retours en arrière
Influencent souvent qui voudrait croire au Bien.
Cette époque, sans nul doute, fut la plus meurtrière,
Mais quel siècle fini donna plus de moyens ?

De tous les temps passés, voici le modernisme
Et son lot de savoirs, de pouvoirs, de bassesses.
Seul compte ce que nous, loin d’un déterminisme
Faussé par nos regards, ferons de ces richesses.

Important, le Poète, l’artiste qui perçoit,
Qui formalise ce qui aveugle souvent
D’une immédiateté qui tue la bonne foi,
Puis qui le restitue, éclaire le présent.

Important le travail de recevoir, puiser
Au fond même des choses, en tirer la substance,
Étaler la beauté qu’on tend à oublier,
Redonner des raisons, du corps à l’espérance.

Important de leur dire, capital, révéler,
Dénoncer, puis remettre à sa juste valeur
Tout le beau qu’on tend trop à nous faire oublier,
Principal qu’on réduit. C’est la plus grande erreur.

Nous ne travaillons pas la terre des anciens,
Mais bien celle que nous laisserons aux enfants.
Oui, la tâche est immense. La culture est un bien
Dont le fruit, merveilleux, fait le monde plus grand.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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EN PRINCIPAL OU TRANSMETTRE LE MESSAGE

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EN PRINCIPAL

OU

TRANSMETTRE LE MESSAGE

S’épanouir, rêver, ouvrir des horizons
Certes, c’est la raison de chaque créateur.
Retirer du néant, bien plus loin, la Mission
Est de restituer l’essence des valeurs.

La Mission c’est aussi, la Mission c’est surtout
D’éclairer les destins qui tendent à s’enliser,
Montrer que l’essentiel, ce qui définit tout,
Niche dans ce regard sur notre destinée.

On ne crée pas sur rien, responsable, bien sûr,
De choisir la semence et son lit culturel,
D’éclairer ces karmas, qui de par leurs blessures
Donneront à demain la mouture et le sel.

Mais quel plus beau retour, pour les prédécesseurs,
Que maintenir le lien, que poursuivre la chaîne,
Qu’éveiller l’attention des futurs successeurs,
Que nourrir ces envies qui toujours nous entraînent.

Dépassant la culture, c’est par le devenir
Que l’Art inscrit ses lettres et dit que la Mission
Se doit de préserver la semence à venir,
De cultiver ce qui poursuivra la Mission.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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LES LEÇONS DE L’HISTOIRE OU RENSEIGNEZ-VOUS

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LES LEÇONS DE L’HISTOIRE

OU

RENSEIGNEZ-VOUS

Méfiez-vous, tout ce qui rime n’est pas vers.
Dites-vous que bien des poèmes sont cachés,
Partout, dans l’illusion, le fourbe et le pervers,
L anodin, le commun, dans ces jours routiniers.

Erreur d’associer le beau, la poésie ;
L’amour, le merveilleux ; artistes et doux rêveurs ;
Inutile et oser ce pour quoi tant sourient,
Se révoltent ou détournent leurs regards moqueurs.

Pour ne parler que d’eux, par quelques mots succincts,
Voici Victor Hugo, Léonard De Vinci,
Les précurseurs de tant de notre quotidien,
Colosses portés par des légions de fourmis.

Le mur de la culture est fait de ces génies,
Comme tant d’anonymes, liés par le ciment
D’innombrables acteurs, artisans de l’esprit,
De l’humain, essentiels travailleurs de l’avant.

« Inutiles artistes ? » Courtes mémoires ascètes,
Car vous batifolez si souvent grâce à ceux
Qui ont sut insuffler tant d’idées, les concepts
Qui fondent, du présent, ses biens les plus précieux.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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FINALEMENT …

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FINALEMENT …

Si nous avons souri, c’était de bon aloi.
Loin des passants communs, vous êtes, avouez-le,
Quand même bien spéciaux, porteurs d’actes et de foi,
Au cœur scientifique, perdus dans des douelles.

Vos pérégrinations, qui nous tendent des perches,
Nourrissent le savoir, enrichissent la vie,
Les racines, de qui rit, qui s’étonne et qui cherche.

Alors,

« Merci pour tout, la Généalogie ! »

Extrait de « Cahier N°13 : »Essais sur la Généalogie »

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