MIE PREMIÈRE PARTIE

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MIE

PREMIÈRE PARTIE

On prononce le « e », comme un tendre hiatus.
Affectif et si proche, dit comme dans famille,
C’est un suffixe bref qui lui donne ce plus.
On ne dit pas «ma mi », on prononce ma mi-« e ».

Elle vient souligner une façon d’aimer.
Elle est le cœur du pain ; du fournil, la tiédeur ;
Qualifie ce dont on ne pourrait se passer,
Qui tient autant de l’âme, de l’esprit, que du cœur.

Si indéfinissable, entre l’aube et le soir
Masculin, féminin, elle sied aussi bien
Aux enfants, aux adultes, aux amours, aux espoirs,
Qu’à tant de sentiments que le verbe restreint.

C’est toujours une chance, et pour parler de toutes
Il suffit d’évoquer celle qui vous est chère.
La claire et tendre Mie, qui vient croiser ta route,
Est un rare cadeau, précieux, fait de lumière.

Si ce doux petit mot vient te qualifier,
N’y vois donc que du bon, car tu sauras d’alors
Que qui te salue tient à bien marquer ce trait,
Unique, auquel le temps ne saurait donner tort

Mot commun, mot précieux, en gage d’affection
Que rien ne sait décrire, à l’image du souffle
Que l’on voudrait transmettre, comme l’intonation
Que ressent le Poète appelé Pintamoufle.

Extrait de « Cahier N°12 : »Essais sur de l’Amour »

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SACEM N°1487267