DOUTEUSE RÉUNION

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DOUTEUSE RÉUNION

Ils reçoivent, ils sourient, « Soyez les bienvenus ! »
Ouverture d’esprit, nous avons tellement
A vous donner, à vous, venez sans retenue,
Adhérez, partagez, cotisez plus souvent.

Tous ce que vous avez nous intéresse fort.
Vous serez un maillon majeur en confiant
Au fichier vos données. Sachez bien, tout d’abord,
Qu’ensemble nous serons toujours plus performants !

Maintenant, attention ! Aux rapaces, aux voleurs,
Aux escrocs qui jusque parmi nous s’insinuent,
Professions profitant d’un travail d’amateurs
Pour profits lucratifs. Ce qu’ils prennent est vendu.

Ici, c’est notre cercle, on partage, on prend tout,
Mais ne donnons, bien sûr, qu’aux membres de chez nous,
D’autres doivent payer. Nous ne sommes pas fous.
Bénévole travail qui rapporte des sous.

Attention aux crapules ! Ils volent les données
Lentement compilées, prises de-ci, de-là,
Dans les dossiers publics, dans les cercles privés,
Partout où c’est possible et sur la bonne foi.

« Vous dites INFORMATIQUE ? » L’internet, c’est pas net.
On y partage tout, piratage sans trace.
A bas donc ce réseau, concurrent malhonnête !
Adhésion minitel, plus cher, plus efficace !

Tous nos renseignements vous seront très utiles.
Attention ! « Réservé ! ». Ce travail est à nous.
Mission d’incrémenter, ça n’a rien de futile.
Alors l’information, formation, on s’en fout !

Ces temps morts où chacun expose ses problèmes,
Auxquels les autres vont trouver des solutions,
Nous importent bien peu. On nous voit, on nous aime,
Et c’est bien l’essentiel. Pas de vaines effusions !

Car partager c’est bien, mais on a déjà tant
Qu’avec nos adhérents, et seulement ceux-ci,
Serviteurs prévenants, nous sommes suffisants.
Nous n’acceptons, d’ailleurs, que ceux qu’on dit « Amis ».

La généalogie, ça reste passionnant.
Évitons l’anarchie, assurons nos arrières.
Si tout se dissémine on se vide du sang
Qui donne ce pouvoir, et force la manière.

Extrait de « Cahier N°13 : »Essais sur la Généalogie »

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PLAIDOYER POUR L’AUTHENTIQUE

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PLAIDOYER POUR L’AUTHENTIQUE

A faire tant d’histoires, ils ont refait l’Histoire,
Transformé ce qui fut, jusqu’à mettre en avant
Ce qu’ils envisageaient, peut-être les pouvoirs
En place, mais pourquoi n’y voit-on que les grands ?

Le quotidien des gens se noie dans les ténèbres.
Ceux qui ont fait, qui ont construit ce qui nous voit
Ne peut s’assimiler qu’à quelques gens célèbres.
Que sait-on de la vie quand on parle des rois ?

On suppute, imagine, et les livre scolaires
Confortent ce que l’on croit s’appeler « Savoir »
Sur les vies des ancêtres, les affaires ordinaires.
Au lieu de révéler, c’est comme un entonnoir.

Quand de l’Egypte ancienne on lit au jour le jour
La vie des pharaons, que sait-on du commun
Des mortels de l’époque ? Que parle-t-on toujours
Des figures de proue masquant tout un chacun ?

L’histoire de nos lieux s’en trouve bien faussée,
Clichés de la télé, croyances saugrenues.
L’école n’apprend pas l’essentiel du passé,
Leçons, exemples de ceux dont nous sommes issus.

Alors tout un travail, et bien des terres vierges
Attendent l’intérêt d’amateurs passionnés,
De conquérants modernes, à la lueur des cierges
Ou des lampes tempête, découvreurs d’usagés.

Extrait de « Cahier N°13 : »Essais sur la Généalogie »

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ELLE EST PASSION

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ELLE EST PASSION

Ils regardent derrière, se tournent carrément,
Et n’agitent au présent que ce qu’ils y ramènent,
Évitent les écueils qui parsèment le temps,
Erreurs de transcription, quêtes qui seraient vaines.

L’avenir est devant, l’avenir appartient,
Nous dit-on si souvent, à ceux qui, matinaux,
Savent se lever tôt. Pour hier, dès le matin,
Ils commencent à chercher, vont par monts et par vaux.

Étranges apanages, de registres en sous-mains,
Qui cheminent à l’envers de la pensée commune
Lorsqu’on apprend que seul compte le lendemain,
Que seul pour l’avenir leurs pupilles s’allument.

Certes, il en est de toutes. La science fiction
L’emporte de bien loin, aujourd’hui, virtuel
Quotidien, sans relief. Mais cette autre passion
Tutoie le fantastique, taquine l’irréel.

Aventure, évasion, sur des actes concrets.
La jungle est de papiers. Les curieux sont ravis.
Recherche de trésors que l’on sait exister,

Drogue riche, instructive, …,

La généalogie.

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UTILES ET MAL CONNUS

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UTILES ET MAL CONNUS

Parce qu’il y en a marre ! Vous qui vous en moquez,
Amateurs, professions méconnues, des alliés,
Que savez-vous vraiment de leurs activités ?
On médit très souvent de ce qu’on ne connaît.

C’est la vie des familles, des Maisons, des hameaux,
Porteurs de tant d’histoires et remplies de mystères
Qu’ils restituent. Leur rôle dépasse les drapeaux,
Retrouvant les aïeux, leurs métiers, leurs affaires.

Puis il y a ceux qui sont mandatés par vous,
Exhument des trésors, tout pour votre bonheur,
Effacent les soucis puis découvrent des sous, …
Quoique là, je m’égare, oubliez ces valeurs !

Mettre des mots, des noms, c’est bien mais replacer
Tout ça dans son contexte, social, économique ,
Familial, de l’époque, élimine l’abstrait,
Pour lui donner, enfin, l’éclairage historique.

« On se fout des ancêtres ! Nous vivons aujourd’hui. »
Diront tant d’ingénus. D’où se croient-ils issus ?
Sortis de quelle cuisse ? Quel successeur renie
L’acte du bien fondé d’avoirs et d’attributs ?

Ils cherchent les racines, trouvent les origines
De nobles devenus roturiers, étrangers
Aux lieux, pour les enfants nés sous x, légitimes,
Pupilles à la Nation, bébés abandonnés.

Ils aident la recherche, sur les répétitions
De dites anomalies, de dates, événements,
Statistiques sociales, large compréhension
De ce qui nous échappe, pour un regard plus grand.

Familles trop petites ? Vive les cousinades
Issues de leurs travaux, qui loin de l’historique,
Cherchent aussi, aux vivants, des liens de camarades,
Habituées de médico-psychologiques.

Alors, finalement, ils savent se montrer
Des atouts méconnus dans les vies de beaucoup
Qui, sans curiosité, ont bien dû se fier
Aux généalogistes, alors, « Merci à vous ».

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ÇA NOUS POURSUIT, PARTOUT

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ÇA NOUS POURSUIT, PARTOUT

Participer, toujours, n’est pas chose ordinaire.
Les trajets, si souvent, sont parsemés d’arrêts,
De détours qui me semblent incongrus, secondaires,
Disant ses recherches en être le bien-fondé.

Alors que nous cherchions comment nous restaurer,
En passant devant la librairie, la voilà
Notant les éditeurs de tout ce qui a trait
Au passé de l’endroit, en guise de repas.

Bouquinistes et brocantes, puces et vide-greniers,
La poussière l’attire, pas pour faire ménage,
A mon grand désespoir, mais pour tout éplucher,
Rechercher des indices. Quelquefois, c’est dommage.

Nous visitons mairies, registres des décès,
Naissances, états civil, cadastraux, cléricaux,
Visitons des Maisons sans y être invités,
Finissons souvent par des actes notariaux.

Partout elle interroge, copie, photocopie,
Recoupe sans arrêt, soulève chaque pierre
Des chemins oubliés. Elle photographie
Tout indice jusqu’aux plaques de cimetière.

Inspectrice en civil, ou policier m’eut plu.
Déçu, pas plus d’espion qu’il n’y a d’agent secret.
Sûr que j’y ai pensé, j’espérais qu’elle eut pu,
Mais elle n’a jamais fait sauter mes P.V.

Amie de la famille ? D’un esprit rassembleur
Elle semble animée, car il est très fréquent
Qu’au hasard de rencontres, comme entrouvrant son cœur,
Elle dise « Cousin » à beaucoup trop de gens.

La parenté nous suit, nous poursuit sans relâche,
Dans ses moindres recoins traque l’homonymie,
Si bien qu’elle me perd dans toutes ces attaches.
Mais alors, serions-nous parents plutôt qu’amis ?

Enfin, pour les repas, dignes des alliances,
Cousinades, dit-on, nous nous trouverions tant
Que pour tout préparer, faisons lui confiance,
Elle nous trouverait bien un cuistot parent.

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PARCOURS DU COMBATTANT ?

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PARCOURS DU COMBATTANT ?

Tout vous semble facile, « ils grappillent, ils flânent » et
Pourtant la précision se doit irréprochable,
Car, pour ces gens sérieux, ce que vous ne voyez
Peut bloquer les rouages, se faire grain de sable.

« Parcours du combattant ! ? Vous rigolez, bien-sûr ! »
Pas vraiment, même si rien n’est ici physique.
Traverser la lignée, les ennemis, les murs
D’obstacles rencontrés n’est pas des plus pratique.

Certes, l’état civil est un noble bienfait,
Mais sécurisation, comme supports modernes,
Il y a moins de cent ans venaient se limiter
A la plume, au papier, au travail des cavernes.

Voici que le surnom s’est fait un patronyme
Car inscrit comme tel sur des actes officiels.
Le collectif oublie, use des synonymes,
Détourne la lignée, falsifie l’essentiel.

Pour l’aîné des familles, il y avait le prénom
Transmis de père en fils. La mort de ce dernier,
Et ce de l’un sur l’autre, le passait au second.
Allez donc retrouver lequel était le vrai !

Comment se repérer sans références exactes ?
Il semble que tous ne savaient de leur naissance
Toujours les lieux, les dates. Les mentions dans les actes
Viennent alors fausser toute correspondance.

Puis des pattes de mouches ont rendu illisibles
Tant de précieux indices, tant de points capitaux.
Taches sur des détails souvent plus que sensibles,
Anodines ratures, qui brouillent les faisceaux.

Alors que jusqu‘au milieu du siècle dernier
Toute les transcriptions se faisaient à la main,
Erreurs, imprécisions, s’y sont souvent glissées.
Travail long, fastidieux, sur graphisme incertain.

Puis il faut déchiffrer les écritures anciennes,
Mêlant patois, latin, pétris de vieux français.
Les caractères changent, ça ne ressemble à rien
De connu, reconnu, qu’on nous ait enseigné.

Archives des notaires, mines d’or colossales.
Au-delà de cent ans, ils devraient déposer,
Tout grouper aux archives départementales,
Mais tant ne le font pas, s’approprient le passé.

Patrimoine commun, quand certains font payer
Pour voir ces vieux papiers. Puis, toujours dans ce cas,
C’est d’une étude à l’autre, qu’il faut se déplacer,
Plus de voyages, d’argent, de temps et de tracas.

Sachez qu’avant l’édit de Villers-Cotterêts,
Rien n’était retranscrit. Si les registres uniques
Ont disparu ce sont autant de ponts coupés,
Malveillances, incendies, tant de gestes cyniques.

Inégaux sur l’édit de Villers-Cotterêts,
Registres paroissiaux du Comtat Venaissin
Échappaient à la loi. Alors que désormais
Le mal était banni, il y eut des vilains.

Avant rattachement, les provinces n’avaient
Pas plus d’état-civil. Il n’existait qu’alors
Des actes paroissiaux en latin « patoisé »
Que lire peut tenter les chasseurs de records.

Lorsque les filiations n’étaient pas relevées,
Fin du seizième siècle, avant Villers-Cott’rêts,
Ou par laxisme après, pire que barbelés,
Pour pouvoir remonter, faut parfois s’accrocher !

Entre lieux de recherches et lieu d’habitation,
Il y a la distance, naissances à l’étranger
Où l’administratif, la langue, sont prisons
Bien pires que frontières et postes à traverser.

Quand à ceux qui sont morts ailleurs qu’en leur commune,
Rien n’était retranscrit sur le lieu de naissance,
Le lieu de résidence. Mieux que chercher fortune,
Retrouver les décès demande un peu de chance.

Le cas des nés sous « X », origine inconnue,
Père ou mère suffit pour casser la lignée,
Les abandons d’enfants, ou bien ceux reconnus
Par qui se dit parent mais n’est qu’assimilé.

Quand les lieux déclarés sont les noms des hameaux
Plutôt que des communes, mal orthographiés,
Pris comme phonétique, ils resserrent l’étau
Des migraines mythiques et des tête cassées.

Les dégâts des pilleurs, sans scrupules et cupides,
Ceux qui font disparaître irrémédiablement,
Ambulants, brocanteurs, qui génèrent ces vides
Privant le collectif d’uniques documents.

Il faut aussi luter contre le conjoint qui
Doit attendre des heures, dans l’auto, si souvent,
Etape sur la route, un détour en mairie,
Providentiel arrêt pour un besoin pressant.

Par ailleurs, croyez-moi, mieux vaut obtempérer !
Surtout si seul on a le permis de conduire.
Puis, pour s’opposer à la mienne, en aparté,
Laisser moi souffler qu’il faut être un dur à cuire.

Elle fait charité, toute cette énergie
Pour soulager des morts séculaires, impatients,
Qui attendent, oubliés, solitaires, alanguis.
Son mari s’en veut presque d’être un bon vivant.

Comprendre le milieu, redonner la couleur
De l’époque, du moment puis des événements,
Rendre aux gens de leur temps leurs histoires et leurs mœurs
Demande bien plus que la patience et le temps.

Jusqu’au vingtième siècle, n’était répertorié
Pour l’armée que les noms des officiers tués.
Qui ne revenait pas, sauf maris contrariés,
Était sans doute mort, sans acte de décès.

L’ampleur et les obstacles ont de quoi dissuader
Qui, sans être maso, voudrait s’y adonner
En sachant le parcours. Acquiescez, mais cessez
De dire qu’ils ne font que photocopier !

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ACTES DE VIE

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ACTES DE VIE

« Et vive le Bébé ! » Comme premier écrit,
C’est l’acte de naissance, le premier germe éclos
De ce qui deviendra feuille, tige et un fruit
De l’arbre de sa vie, de cet arbre nouveau.

Les premiers pas, l’école, le dur apprentissage
De la vie, les études. Il faut choisir sa branche,
Décider de ce qui fera un bon ménage
Avec ton avenir, et il faut que tu tranches.

C’est alors qu’apparaît la raison du partage.
Adolescence, après, où bien des uns se branchent,
Où les autres finissent en actes de mariage
Pour nouvelles ramures émises en avalanches.

Notre vie suit son cours, de semaines en dimanches,
De bien d’actes porteurs en trop d’actes manqués.
Puis un soir disparaît cette trop vieille branche
Penchant vers ses racines, en acte de décès.

Parcours parsemés d’actes, allant jusqu’au dernier.
Les généalogistes en ont bien conscience,
C’est une performance, au regard des futaies
Dressées que de toujours faire acte de présence.

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SACEM N°1487267

POLYVALENCE

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POLYVALENCE

Vous en parlez à l’aise, des généalogistes,
Et souriez sans frein de ces illuminés
Qui projettent au passé, qui n’éclairent des pistes,
Qu’en arrière, et envers ce qui fut camouflé.

Vous en parlez à l’aise, mais du vocabulaire
Pourrait bien vous manquer pour vous prendre en défaut.
Quoique vous en pensiez, et loin d’un sanctuaire,
Il aide le profane, alors, à vos dicos.

Etudier le passé veut la polyvalence.
Se distinguent, avant tout, recherches cognatiques
Pour tendres et maternelles ascendances, descendances,
Complétant si bien les paternelles agnatiques.

Tous ceux qui m’ont suivi savent que l’héraldique
Demande au notarial de confirmer les trames
Pour la rédaction des nobiliaires mythiques,
La sigillographie, et autres cryptogrammes.

Mais savez-vous ce que la paléographie,
Tous ses clubs, tous ses groupes et ses sociétés
Donnent à l’onomastique envers les confréries,
Noms propres et noms de lieux, si souvent oubliés ?

Certes les registres de catholicité
Moins que les paroissiaux, aident, mais pour ceux-ci,
Référence, bien-sûr, aux actes de décès
De l’aile réformée qu’ils archivèrent aussi.

Pour l’actualité, amateurs de nouvelles,
Après les ordonnances, de Villers-Cotterêts,
Ordonnance de Blois, que diriez-vous de celle
Que signèrent les Grands à Saint-Germain-en-Laye ?

Enfin, pour les matheux, les numérotations
De Sosa-Stradonitz, Nurgey de Tupigny,
D’Abboville, ascendants, descendants, additions,
Soustractions de ce qui peut sembler, …, infini.

Néophyte moqueur, désinvolte qui dit
Que chaque mot te parle, je ne te prête foi !
Seuls crédules se prennent aux piètres pitreries
Qui viennent, cette fois, cacher ton désarroi.

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HISTOIRE DE VIEUX OS

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HISTOIRE DE VIEUX OS

Il semblerait qu’hier se fond dans l’aujourd’hui
Par des phrases émaillées d’actes et de souvenirs,
De tombes et de mémoires, de racines et de fruits,
De recherches assidues. Hier est-il devenir ?

Poursuivant des secrets, comme un Petit Poucet
De ces contes nouveaux, sur l’avant, vers demain,
Ils marchent sans faiblir sur les traces laissées,
Peut-être pour des dieux, par les peuples anciens.

Des généalogistes, ils sont le fondement,
Ce dont on ne saura qu’une globalité,
Générale, sauf, qui sait, pour certains des plus grands,
Et qui, bien malgré nous, nous poussent à rêver.

Les tombeaux sont mémoire, les images, héritages,
Les poteries témoins dans des sables bavards.
De vestiges en secrets, les offrandes partagent
Et livrent des intrigues à ces chercheurs veinards.

Mais pour les satisfaire, il n’est pas de saison.
Un regard leur suffit sur des restes intrigants,
Ce peu de certitudes et d’incompréhension
Les transforme en acteurs fébriles et détonants.

Mais si le pavillon de la tête de mort
Sur la croix des deux os flotte devant vos yeux,
Les pirates pourraient alors vous faire tort
Car d’archéologues il pourrait marquer le lieu.

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DESTRUCTEURS ET MESSAGERS

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DESTRUCTEURS ET MESSAGERS

Pilleurs de tombes ? Découvreurs de momies,
Traqueurs de ce que nous ont laissé les anciens,
Héritages de pierres, œuvres d’art, poteries,
Assassins d’un trésor qui nous vient de si loin.

Des gestes infinis peuvent sembler bien courts,
Outre-tombe éventré. Ces pillards qui ont pris
Des morceaux de mémoire amputent pour toujours
Une part de l’histoire, qu’ils vendront à bas prix.

Merci, les poïetes *, écrivains, musiciens,
Les peintres rupestres et les sculpteurs, les graveurs,
Les scriptes et tous ceux qui participent à ce lien
Depuis la nuit des temps, travailleurs, créateurs.

Sursaut de voir surgir, en témoin homérique,
Messages si précieux de cultures passées,
Dont ne restent, souvent, que traces énigmatiques
De civilisations perdues, mortes, oubliées.

Merci, les « poïetes », messagers de tous temps.

 

* Poïetes : Mot grec ancien, créateurs, artistes et amis de la culture en général.

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