QUOI DE RAPPORTS TRÈS FORTS ? DEUXIÈME PARTIE

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QUOI DE RAPPORTS TRÈS FORTS ?

DEUXIÈME PARTIE

Cet intrus dans nos vies s’insinue. On subit
Ce qui se ramifie, ce qui s’installe en nous,
Quel que soit notre avis, s’impose et s’adoucit,
Devient, sans crier gare, un tourment recherché.

Le besoin d’en parler, comme un soulagement,
Vient vite, il fait sa place entre crainte et plaisir,
Mots choisis, dirigés, mais que seul on comprend,
Quand l’équivoque naît de la contrariété.

Face à qui le reçoit, à qui donne, et très vite,
Par l’instabilité de rapports ambigus,
Cet équilibre humain s’assied dans des limites
Aux contours incertains, où l’autre est l’inconnue.

La retenue se lâche aux accents dérangeants
D’un contexte social bien trop contractuel
Face aux réalités de profonds sentiments,
Comme aux simples aspects qu’impose l’actuel.

Quoi qu’ils n’empêchent rien, qu’ils le trouvent anormal,
Il amplifie tout ce qu’on voudrait réprimer.
L’état du minima devient le principal
Acteur, ce juge qui refuse toute clef.

Où est le mal d’aimer ? Les engagements sont
Ce qu’on doit respecter, la parole donnée.
Loin du contemplatif, bien des aspects se font
Les si précieux alliés d’un mental respecté.

Absent du premier plan, mais sans contrevenir,
Prend sa place ce qui semble troubler la vue
De qui n’a de la vie que ce qu’on peut en dire,
Prend pour l’essentiel ce qui n’est que la mue.

Alors de l’exclusif vient cette liberté,

La clef de tant de force,

Qu’on ne peut enchaîner.

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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SACEM N°1487267