QUOI DE RAPPORTS TRÈS FORTS ? PREMIÈRE PARTIE

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QUOI DE RAPPORTS TRÈS FORTS ?

PREMIÈRE PARTIE

En diffuse attention, que l’intention n’atteint
Que par sincérité, gage de confiance,
L’espace est envahi par l’infime anodin
Qui s’impose, insidieux, malgré les réticences.

En effet, le social regard de l’alentour
Imprime l’interdit, la notion, sans raison,
Que jusqu’au fond de soi, sans le moindre détour,
Il faudrait rejeter ce qui n’a pas de nom.

Le système n’admet que ce qu’il reconnaît.
L’inconnu lui fait peur, et les tribulations
De notre inquisiteur mettent à mal ces portraits
Bien rangés, libertés qui semblent des prisons.

Fi des définitions, si loin des prévisions,
Il dérange souvent, aux multiples visages,
Revêt tant d’apparences, accepte plusieurs noms,
Et se conte plus doux qu’un vieux livre d’images.

L’impression de la faute, la dénonciation,
Née du regard des autres, pousse trop au secret.
Alors la quadrature unit les sensations,
Force les sentiments, et blesse la beauté.

S’en défendre voudrait gérer l’incontrôlable,
Plus fort que tout, surtout fort du bon, de l’humain,
Comme priver la vie de l’essence innommable
Où elle se nourrit, de raison, de destin.

Nul ne peut l’empêcher, ne peut le proscrire
Alors qu’il ne tient pas de ce qu’on formalise
En des actes fautifs. D’ailleurs, aller maudire
Un meilleur compagnon ne serait pas de mise.

D’impuissance à lutter, on se sent prisonnier

D’un bourreau qui ravit,

Qu’on renie, …

…, A moitié.

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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SACEM N°1487267