LA SEULE VRAIE GRANDEUR

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LA SEULE VRAIE GRANDEUR

Travailler les avoirs, pour de meilleurs avoirs,
Remodeler toujours l’existant, transformer
Pour faire évoluer, se jouer des savoirs.
Tout donné, il n’y a plus qu’à réorganiser.

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme »,

Le si célèbre adage, la Loi scientifique,
Pêchée, Dieu seul sait où, puisque tout se transforme,
Puisque rien ne se crée, c’en est presque magique.

Le néant, ce concept fourre-tout, si facile.

Donc on tire de lui ce qui ne vient de rien,
Pour les scientifiques, pas pour les imbéciles
Qui croient que le vécu réalise l’Humain.

Recherche des limites, le départ et la fin,
Dilemme cornélien. De cet antagonisme
Il firent ce néant, qui n’est rien, né de rien,
Sur qui les théories perdent tout leur charisme.

Mais enfin, le savoir n’a besoin de limites
Que pour se cantonner au service du bien,
Car l’être est infini. A tenter nous invite,
Bien souvent, la passion, mais la source est besoin.

La Connaissance n’est, c’est bien sûr, pas innée,
Mais elle s’enrichie de chaque individu.
Seul change le décor, conditions, qualités.
Oublions l’idée qu’il pût y avoir un début.

Naissant de l’expérience, vient le pouvoir critique,
Le comment mesurer la seule vraie grandeur
Dans ses moindres recoins, ses sentiments uniques,
Et cet autre regard, qui vient de l’intérieur.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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SACEM N°1487267

QUEL BESOIN ?

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QUEL BESOIN ?

Quel besoin d’un regard trouvant du merveilleux
Au cœur d’un quotidien pour nous si morne et gris ?

Quel besoin d’un recul qui nous ouvre les yeux
Sur un futur meilleur, sur demain qui sourit ?

Anticiper, toujours, guider le devenir.

Quel besoin ? Pourquoi donc ? Quel besoin d’espérer ?

Eviter les écueils protège t’il du pire ?

Quel besoin de rêver, et puis, que faire, après ?

Quel besoin d’élever ce qu’est le genre humain ?

De voir ce que nous sommes, dirons-nous que c’est triste ?

Hier, aujourd’hui, plus tard ? Quel besoins pour demain ?,

Pourquoi s’épanouir ? Quel besoin des artistes ?

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INUTILE DÉTOURS DOULOUREUX

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INUTILE DÉTOURS DOULOUREUX

Si sombre est la violence, aussi sombre qu’est sûr
Qu’elle ne même à rien, ou plutôt, …, à la paix.

Quand s’essoufflent, et s’épuisent, les humeurs, l’imposture
Des puissances physiques, l’Amour reste premier.

Certes, il est l’Objectif des guerres et des conflits.
Il ne sera atteint que quand tout s’unira.
C’est alors que, bien sûr, lorsque cette harmonie
Sera tout et partout, nul ne s’affrontera.

Des conflits, nous voyons que leur apologie
Mène à leur antithèse. Comment anticiper
Ce devenir certain ? La beauté nous ravie
Aux croyances faciles, dit dans quel sens œuvrer.

Toute chose imposée nourrira le rejet,
Cet échec naturel car la question n’est pas
De connaître les droits, ce qu’on peut exiger,
Mais qu’est-ce que je respecte, à qui tendre le bras.

Avant le mal, le bien, après le mal aussi,
Sauf si mort, ou séquelles, viennent à décider.
Commençons par la fin, par ce qui est promis,
Car l’issue est unique. Pourquoi se défiler ?

Bien trop de faux parcours font perdre un temps précieux.
Comment croire aux tensions, à ces luttes armées ?

Tout lui reste voué, tous luttent pour le mieux,
Pour l’état d’équilibre, …, qu’on ne peut imposer.

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CLEFS DE LIBERTÉ

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CLEFS DE LIBERTÉ

Virtuel ? Essentiel ? Quelle place donner

A ce qui fait rêver, oriente l’avenir,
Rectifie le présent, qui nous fait espérer,
Ouvre les perspectives, gage le devenir ?

Plus de fer, de béton, plus d’avoirs matériels,
On ne dit plus « jusqu’où ? », mais surtout « Quoi de plus ? »,

Et le conscient bute, il en oublie le ciel,
Ne voit que le non-sens de l’être et du vécu.

Lesdits fondamentaux gestes, joies, les bonheurs
Quotidiens, les prêts-à-porter pour bien montrer
Flambent et se heurtent au mur de trop de ces valeurs
Prisonnières, enchaînées de préceptes erronés.

Prise de conscience, et seul échappatoire
A ce monde fermé : l’épanouissement !

Délaisser les dictas des états dérisoires,
Devenirs mécaniques, pour le plus important.

Alors les créateurs, artistes qu’on croyait
Vivre dans les nuages, plus utiles qu’habiles
Savent entrouvrir ces cages, et la société
Va reconnaître ceux qu’elle croyait futiles.

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SUR CETTE VIBRATION

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SUR CETTE VIBRATION

Le regard juste et clair, plus proche et plus lointain
Que ce qui fait le jour, qui éblouit nos yeux,
Ce que rend le Poète aidera pour demain,
Plus précis que ses mots si polis, trop studieux.

D’images en ressentirs, vibrations partagées,
Bien loin des doux rêveurs reconnaissant Candide,
La tâche de l’auteur est-elle d’éclairer
Les acteurs, incrédules, de rêves insipides ?

Défit de révéler, à qui ne saurait pas,
Dupé des malhonnêtes aveuglés de profits,
La lumière infinie qui sous-tend, attend là,
La seule vraie richesse où l’Etre s’accomplit.

Sans culture et sans art, sans ce regard qui sonde,
Sans percevoir l’ailleurs, sans recevoir les liens
Du don et du partage, dans cette Onde profonde
Qui niche au fond de tous, toute force n’est rien.

Ni fierté, ni courage, c’est elle qui devance,
Qui montre le chemin, mène et maîtrise tout.
Alors, l’épanouir est la raison, le sens,
Alors s’épanouir passe par elle, en nous.

Chez ceux qui n’ont rien fait contre qui que ce soit,
Bien-heureux sans reproche, il y a cet incertain
Qui gène et qui dérange. Se disent-ils, parfois :

« Qu’ai-je donc partagé ? Donné ? Reçu ? De bien ? »

« Ne faire aux autres ce qu’on voudrait qu’ils nous fassent ? »

Si souvent dérisoire, adage limitant
Quand leur faire ce qu’on voudrait bien qu’ils nous fassent
Serait si positif, actif et avenant.

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RÉTICENCES INUTILES

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RÉTICENCES INUTILES

Attendre si longtemps cet instant, incertain,
Désirer, supporter, jusqu’à n’en plus finir,
Lancinante violence. Même si rien ne vient,
C’est géant de manque et de besoin, de désir.

Regarder vers ce point, y croire sans savoir,
Aucune chance et tant d’espoir, de gestes vains.
Refuser cet Amour, prévention dérisoire !

Il vient nous envahir, et nous n’y pouvons rien.

Est-ce crainte, est-ce peur de souffrir du plus beau,
Du chemin à tracer, des efforts à fournir ?

Le plaisir du frisson, aventuriers nouveaux,
Le mal des déceptions, le bonheur de guérir.

L’amour n’est pas donné, reçu comme un cadeau.
Présent partout, toujours, cultivé, il grandit ;

Méprisé, ignoré, il ronge et tue le beau.

Le travail est immense, et le fruit, infini.

Quelque attribut qui soit, l’Amour est légitime,
Maître par dessus tout. Respecter les devoirs
S’en fait le fondement. Ne sont plus de victimes,
Ils vont se battre pour l’absolu du pouvoir.

De dilemmes inouïs, en trésors exhumés,
Aboutir est dans la manière et le savoir,
Dans l’absolu respect, dans la simplicité,
Pour le plus grand bonheur de qui sait recevoir.

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INUTILE ?

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INUTILE ?

Si on le supprimait ?

Si on tuait l’espoir,

La raison qui nous sort de cet état banal,
Du quotidien vulgaire, des règles dérisoires
De ce qui s’écoule et que nous trouvons normal ?

Mais voyons, quel travail, une charge de plus
Dans des jours déjà lourds de travail, lourds d’astreintes
De trajet, du foyer, tout ce qu’on ne voit plus,
Où vouloir concilier sonne comme une plainte.

Acheter, posséder, ces verbes familiers
Se placent n’importe où, tellement plus faciles
Que l’Art semble au social un intrus, l’étranger,
Ni vendu, ni tenu, un surplus inutile.

Si on le supprimait ? N’est-ce pas naturel
D’un troubleur mal connu face à l’ordre établi ?
De ce dont nul besoin, quelles faibles cervelles
Viendraient à s’encombrer ? Tu sers ou tu me nuis !

« Espérez, âmes pauvres, en un monde meilleur !
Serait-ce votre opium ? Vous épuiseriez-vous
Lorsque nous profitons, vous, les pauvres auteurs ?
A quoi servent vos mots ? Où sont vos garde-fous ? »

Témoigner, refléter, projets imaginés,
Rappeler les valeurs, redonner de l’espoir,
Montrer vers le levant, animer, raviver,
Raisons pour que demain soit le plus beau miroir.

Les avoirs matériels sont si courts, et fermés,
Face à l’Individu, seul de petits cerveaux
Viennent à s’y complaire. Mais les Arts n’ont cessé
D’ouvrir sur l’infini, de révéler le Beau.

Si on les supprimait, l’être serait réduit,
Enfermé, mal à l’aise, ressentant l’Essentiel
Sans pouvoir le nommer, et petit à petit
Se verrait régresser, le miel se ferait fiel.

« Dite que faire alors, et le monde suivra ! »

Assumer ce besoin, laisser les créateurs
S’exprimer, écoutez, acceptez cet état
Où rien n’est plus concret que le sens du Bonheur.

Artistes, capitaux, abreuvent ce désert,
Comme l’air, comme l’eau, plus puissant que tout autre,
Et si leurs détracteurs m’ont lu jusqu’à ce vers,
C’est bien qu’ils sentent aussi qu’ils sont un peu des nôtres !

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SE CONSTRUIRE EN DONNANT

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SE CONSTRUIRE EN DONNANT

Serait-ce de montrer, plus que de démontrer,
Que vient ce qui fait nous, qui forme et qui transforme
L’Etre qui se croit tout en celui qui refait,
Un peu plus chaque jour, sa propre plate-forme ?

Les moyens présentés ne sont que théories
Dont on ne voit le bout, et que tant abandonnent,
Poussés par le besoin, par le manque d’envie,
Surtout si loin de nous que tous en restent atones.

Les défenseurs fatiguent, les forces s’amenuisent.
Cette gangrène gagne, pourrit tout, et défit
Jusqu’aux plus valeureux, si nul ne galvanise
Les montreurs de soleil, révélateurs de vie.

Les beaux parleurs sont là, témoins intarissables,
De ces inaperçus, non-dits qui déterminent,
Si petits qu’ils font tout. Ils agissent, impensables,
Sans que ce soit le dit, mais l’exemple domine.

Alors, que tous témoignent et qu’on voit bien flotter
Leurs pavillons de paix. De l’infime au plus grand,
Le seul acte est immense. Soyez en persuadés,
Si le fait envahit, nous seront conquérants.

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SURTOUT PAS !, MAIS POURQUOI ?

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SURTOUT PAS !, MAIS POURQUOI ?

C’est du beau ? Surtout pas ! Car comment supporter
Tout ce laid, tout ce moche, ce qui dicte tant de
Ces situations de grande facilité,
Qui mine et qui rassure, qui rend le monde hideux ?

Mais, du beau, qui dira l’inutile existence
Par ces faux témoignages, sur l’état d’être heureux ?
Erreurs d’idolâtries que les médias devancent.
Oui, qui donc médira d’exemples avantageux ?

C’est du beau ? Pourquoi pas ! ? Tout vu, tout entendu,
Des jeux jusqu’aux infos, les exemples et pouvoirs
Décident de demain, d’aujourd’hui. L’étendue
De ces Simples, essentiels, doit se faire savoir.

Le beau ne sera pas celui que l’on subit,
Timide sensation, mais la force insensée
Que ces fous réflecteurs, ces ranimeurs d’envie,
Savoir et comment faire, viennent nous redonner.

On dit « Trop bon, trop con ! » Trop de bien nuirait-il ?
Le beau sans intérêt, non ça n’existe pas !
Le vraie futilité, c’est bien dans l’inutile
D’un matériel profit qui naît de combats froids.

Facile de donner, et tant pour qui reçoit.
Transformer d’un sourire, et la face du monde
Pourrait s’en voir changée, pour des mieux, pourquoi pas ! ?
Parlons-en, montrez-leur, œuvrons chaque seconde !

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MONDES SCINDÉS ?

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MONDES SCINDÉS ?

Et nous les observons, circonspects, pensant qu’ils
Ne peuvent ignorer, ne peuvent ne pas voir
Ce que nous endurons, chaque jour, des subtils
Meaux lancinants qui tuent, peu à peu, tout espoir.

Alors, nous méprisons. Nous toisent-ils, hautains ?
Ils semblent indifférents, plutôt trop éloignés.
De croiser leur regard, de parler, d’être humain,
Voir que ceux-ci sont bons révise nos pensées.

Nous pensons volontiers que l’incompréhension
Génère les écarts, nous entraîne à l’envers,
Qu’ils ne peuvent nous voir et suivent leur raison,
Gens aisés, tout debout, différentes manières.

Bien sûr qu’ils donneraient, bien sûr qu’ils aideraient,
Sans l’oeuvre des médias, des falsificateurs,
Mais nul ne leur a dit, et le monde s’y plait,
Que le clivage sert les pires usurpateurs.

Cela reste subi, mais le carcan social
Nous sépare, interdit, trop souvent, l’unité,
Ce peu qui suffirait pour frôler l’idéal
De ceux qui voudraient bien faire dons, partager.

Comment réaliser, quant ils ne savent rein,
Ou qu’ils savent si peu que l’imagination
Ne peu pas effleurer, non, pas même d’un brin,
Cette réalité, quoi qu’ils y mettent un nom.

Karmas tous aussi forts, et supports différents,
Mondes si cloisonnés, exhausteurs de chacun,
Ces castes horizontales, qui donnent à tous autant,
Semblent bien opposées, …, mais le But est commun.

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