AILLEURS, EN NOUS

Mathieu VIGNAL est heureux de vous accueillir sur ASA-TEXTES

AILLEURS, EN NOUS

Loin des yeux, loin du corps, de ce qui éblouit,
De ce qui vient masquer l’Essentiel, le vécu ;
Ce qui, des uns aux autres, est le vrai lien de Vie
Passe bien trop souvent bien trop inaperçu.

Pour qui a le bonheur d’en être le témoin,
D’en prendre la mesure, force est de constater
Que, face à l’exhaustif, dans les moindres recoins

De cette dimension,

Aimer n’est pas aimer.

…, Aimer !

Extrait de « Cahier N°12 : »Essais sur de l’Amour »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

SACEM N°1487267

MIE DEUXIÈME PARTIE

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MIE

DEUXIÈME PARTIE

On prononce le « e », mais derrière ma Mie
Se trouvent d’autres sens ; car le bien naît souvent
De ses contradictions. Le joyau qui scintille
Tient des ambiguïtés de nobles sentiments.

On croit la retenir, capturer l’intérêt,
Mais fi des impressions, tout semble insaisissable,
Si distante et si proche, cette légèreté
Donne un peu d’amertume aux moments agréables.

Impressions mitigées d’un mélange troublant,
Fait autant d’intérêt que de détachement.

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MIE PREMIÈRE PARTIE

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MIE

PREMIÈRE PARTIE

On prononce le « e », comme un tendre hiatus.
Affectif et si proche, dit comme dans famille,
C’est un suffixe bref qui lui donne ce plus.
On ne dit pas «ma mi », on prononce ma mi-« e ».

Elle vient souligner une façon d’aimer.
Elle est le cœur du pain ; du fournil, la tiédeur ;
Qualifie ce dont on ne pourrait se passer,
Qui tient autant de l’âme, de l’esprit, que du cœur.

Si indéfinissable, entre l’aube et le soir
Masculin, féminin, elle sied aussi bien
Aux enfants, aux adultes, aux amours, aux espoirs,
Qu’à tant de sentiments que le verbe restreint.

C’est toujours une chance, et pour parler de toutes
Il suffit d’évoquer celle qui vous est chère.
La claire et tendre Mie, qui vient croiser ta route,
Est un rare cadeau, précieux, fait de lumière.

Si ce doux petit mot vient te qualifier,
N’y vois donc que du bon, car tu sauras d’alors
Que qui te salue tient à bien marquer ce trait,
Unique, auquel le temps ne saurait donner tort

Mot commun, mot précieux, en gage d’affection
Que rien ne sait décrire, à l’image du souffle
Que l’on voudrait transmettre, comme l’intonation
Que ressent le Poète appelé Pintamoufle.

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SI PRÉCIEUSE AURA TROISIÈME PARTIE PRÉCIEUX INTERDITS

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SI PRÉCIEUSE AURA

TROISIÈME PARTIE

PRÉCIEUX INTERDITS

Envers qui clame aimer qu’on lui parle concret,
Le verbe libéré dirait l’Indispensable
Qui permet, chaque jour, à tous de se lever,
A chacun de tenir, niant l’irréprochable.

Sans tenter d’expliquer qu’il n’est rien d’incongru,
Soulignant que la moindre attention n’a de prix,
Soulignant le respect, si total qu’absolu,
La plume se fait reine, le Poète subit.

Mais face aux dérapages, que l’on ne peut prévoir,
Revient la crainte de ne savoir épargner
Ce qui fait un joyau, polissure d’ivoire,
Finesse du cristal, grande simplicité.

Moment tant attendu pour poser les mots vrais,
Pour parler de fraîcheur, de douceur, de tendresse.
A qui saurait l’entendre, seule l’image sait
Dire la sensation, Capitale, et Maîtresse.

Ne pouvoir les quitter, assumer ces moments
Où s’impose le fait ; puis parler du désir
De serrer dans ses bras l’objet de ces tourments,
Et sans hypocrisie, évoquer le plaisir.

Quoiqu’imprécis qu’ils soient, les mots doivent sortir
Afin de libérer la pensée de leur poids.
Seront-ils entendus pour ce qu’ils veulent dire,
Quand rien ne leur permet de refléter l’émoi ?

Alors, sans empiéter sur ce qu’il ne faudrait,
Désirer dire aimer, à qui c’est interdit,
Freiner la plume par peur d’être interprété
Pour qu’un tendre discours laisse l’auteur meurtri ;

Exprimer l’impensable, voir le formaliser
Serait-il acceptable ? Libérer l’expression ?,
Mais même à travers des images qui saurait
Extraire la substance, frôler les sensations ?

Amour particulier, non-dits du bout des yeux,
Evitant les écueils, légitime respect
De ce qui ne se dit. En réponse à ses vœux
L’impasse reste ouverte, et le Poète sait.

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SI PRÉCIEUSE AURA DEUXIÈME PARTIE SI PRÉCIEUSE PRÉSENCE

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SI PRÉCIEUSE AURA

DEUXIÈME PARTIE

SI PRÉCIEUSE PRÉSENCE

Sous-jacente présence, qui partout resurgit.
Elle est bien de ces maux que l’on chérit parfois,
De ces elfes sans nom qui ont tout envahi,
Rappellent les valeurs et nous tendent les bras.

Elle le tient debout, lui donne des raisons,
Mais des regrets aussi. Interdite et Majeure,
Elle vient bousculer la remise en question
D’une réalité née de bien des erreurs.

Discrète mais présente, juste assez, toujours là.
Il tient du bout des ongles à ces aspérités,
A ce merveilleux qui, peut-être, l’aidera
A s’extraire assez tôt pour ne pas se noyer.

Naïf, et innocent, est-ce sans crier gare
Que vient le fondement du désir, de l’envie ?
C’est bien trop à donner pour qui peut recevoir,
Et tant compter sur qui vient tant compter pour lui.

Par ce naturel que rien ne semble troubler,
Les quelques attentions qui réveillent la vie
S’inscrivent sans remous dans la sérénité,
La douce transparence, qui a tout embelli.

Alors ces mots limitent, ces mots trop incomplets,
Bien qu’ils l’osent à peine, parleraient du besoin,
Diraient l’inexprimable, avant de regretter,
Ce que seul l’aparté supporte sans témoin.

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SI PRÉCIEUSE AURA PREMIÈRE PARTIE

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SI PRÉCIEUSE AURA

PREMIÈRE PARTIE

Nul ne peut décider lorsque le fait est là,
Que le manque remplit chaque nouvelle absence,
Qu’il prend toute la place, que s’impose sans choix,
Chaque jour un peu plus, l’ascendante présence.

Fenêtre à double sens, ouverte sur l’ailleurs,
Sur deux mondes à la fois différents, partenaires ;
Naturelle beauté dans la simple rigueur
Où l’autre est le pourquoi, la dernière barrière.

Cultiver l’impossible, non-sens indispensable,
L’inaccessible but. Sa seule conception
Le justifie tant par l’importance ineffable
De ce qu’il donne que le respect des raisons.

C’est alors du plaisir, un voile de douceur
Qui vient à s’étaler sur les affres du jour,
Revêtir le désert quotidien des couleurs
Que prennent à chaque fois ces passages trop courts.

Tout peut-il être dit sans risquer d’altérer
Le fragile équilibre, pourtant fondamental,
Où tout est mieux compris qu’on ne peut l’exprimer,
Plus fort et plus réel, plus sincère et vital ?

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INTERMINABLE AURORE

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INTERMINABLE AURORE

La Muse se tarit, le soleil disparaît,
La lumière faiblit. Subsiste dans le noir
La clarté de ne pas être absent où renaît
Cet immense avantage, l’inépuisable espoir.

Il semble s’évincer, tu sais qu’il n’en est rien.
Insaisissable souffle, qui devant l’ineffable
De tout ce qu’il apporte, ce qui fait tant de bien
Par bien trop de pouvoir, persiste, indispensable.

Imprévisible Muse, on se laisse penser
Que peut-être demain …

Tu restes l’Essentiel,
Car tu donnes à la vie ce que nul ne saurait
Remplacer, la raison, la passion, et le miel.

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ÉCHANGES ESSENTIELS

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ÉCHANGES ESSENTIELS

Qui, de prendre ou donner, autour de recevoir
Dira ce qu’il en est ? Le partage est vécu,
Chacun de son côté pourra–l percevoir
Toute la dimension de ce qu’il a reçu ?

Quand ça ne peut durer, c’est que doit arriver
Ce qui ouvre les portes. Alors nul n’a le choix
Face à ce que la vie vient à lui confier,
Lourde charge subtile, et légère à la fois.

Dans cet étrange échange, sont de nouveaux parfums,
Différentes valeurs, autres impacts et portées,
Quelque chose indicible, et bien loin du commun,
Qui inquiète et rassure, qu’on aime cultiver.

Mais quel remue-ménage, et quelle agitation.
Ces troubles salvateurs viennent tout bousculer,
On se prend à douter, cherchant la solution
Pour réorganiser les ordres de pensée.

Si l’on ne peut guérir tout ce qu’on a souffert
Ni le rendre accessible, de concevoir les faits
Les rend plus abordables. Comprendre le désert
Peut dire l’oasis où se régénérer.

Au fond de ce chaos, qu’on ne peut plus humain,
Dans le regard de l’autre, un soupçon merveilleux
Intime à protéger l’indispensable lien
Dont on sait, à présent, combien il est précieux.

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SI LOIN DE LEURS IDÉES

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SI LOIN DE LEURS IDÉES

Tant, si souvent si près, frôlait l’inaccessible
Et laissait un parfum qu’on ne peut oublier,
Mélange de regrets, d’espoir et d’impossible
Désir de toujours croire en des rêves pillés.

Peut-être que si peu put briser l’innocence,
Distante intimité, source de tant de vie
Qui sait régénérer, par sa seule présence,
Redonner à l’instant le plaisir et l’envie.

Si fragile équilibre, et si grande affection
Où tout semble n’avoir d’« être » que virtuel,
Où l’anodin retient seul toute l’attention
D’un mélange à la fois magique et bien réel.

Qu’importe le paraître, aux yeux de l’alentour,
Quand l’Essentiel ne tient en rien de leurs idées,
Pour qui peut dire « Aimer » sans détour, sans retour
Ni besoin d’un Accord qui vient pour couronner.

Si proche, elle est si loin, l’idéale harmonie,
Mais la raison revient effleurer l’éphémère,
Les senteurs se refusent à quitter l’infini
Dont l’Essence se tient bien loin des heures amères.

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