FRESQUE DES TEMPS MODERNES – Tome 1

LA POÉSIE AUTREMENT !

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PEU IMPORTENT LES MOTS

TANT EN COMPTE L’ESPRIT

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Voici enfin un collection de recueils de poèmes qui renouvelle le genre en portant un regard sur notre monde, du général à l’intime, où nous ne pouvons que nous sentir concernés.

 

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Fresque des Temps Modernes – Tome 1, de « L’Éclaireur »

Est le premier d’une collection, toujours en cours d’écriture, dont trente volumes sont déjà achevés et paraîtront prochainement.

Couverture souple

84 pages

ISBN 978-2-322-13248-5

Disponible sur  :  http://www.bod.fr/index.php?id=4894&&bookId=1928911

Possibilité de dédicace en commandant par l’onglet contact de ce site.

 

TABLE DES TEXTES / EXTRAITS

PRÉSENTATION :

« Le poète, bien plus que tous les autres, perçoit l’indicible de la vie, sur l’aile de ce temps, qui le traverse. »

« Fresque des temps modernes – Tome 1« , est le premier recueil d’une galerie de tableaux poétiques.

Des poèmes philosophiques contemporains, intimistes, intemporels, parfois saupoudrés d’une touche d’humour, dans un style d’écriture moderne, recherché et maîtrisé.

A feuilleter au hasard des pages, dans l’ordre ou le désordre, en toute liberté, poser puis reprendre, laissant l’imaginaire et le subjectif s’associer au vécu pour trouver toute la richesse des textes.

Cette collection originale exprime la vision du Poète sur la vie, la société, le monde dans lequel nous vivons, les relations humaines, les ressentis personnels, et la vibration globale autour de nous.

Ces poèmes, originaux, quelques fois légers, humoristiques, sont tous des textes à thèmes.

« On trouv’ en moi sentiment de puissance,
Nerf de la guerre, mais on ne me voit pas ;
Le compte sait lisser les consciences,
Et mon nom seul délie les langues en bois. »

 

Ne vous attachez pas aux mots,

Ne voyez pas l’image,

Sentez-la !

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Laissez-vous surprendre.

BONNE LECTURE, …

… et BONNE INSPIRATION !

L’AUTEUR

L’ ÉCLAIREUR

Poète, parolier, auteur, scénariste, L’ÉCLAIREUR est un personnage aux multiples facettes.

Durant plus de trente ans d’un travail poétique solitaire où le classicisme a toujours teinté sa plume, il a visité l’ensemble des techniques de versification, jusqu’aux vers libres et l’écriture de chansons, en passant par le café théâtre.

Membre actif de plusieurs associations épistolaires, il a, par ailleurs, expérimenté l’écriture romanesque, théâtrale, l’adaptation cinématographique, ainsi que l’écriture de synopsis et de scénarios.

Enrichi de toutes ces expériences, attentif à la sonorité des mots, rigoureux sur leur sens, la syntaxe et la pureté du vocabulaire, il cisèle et peaufine le verbe en véritable artisan de la littérature dans la tradition culturelle régionale.

 

L’OEUVRE POÉTIQUE par Victor VARJAC

………….. »Entre l’aube et la chute »…………

 

Le poète, bien plus que tous les autres, perçoit l’indicible de la vie, sur l’aile de ce temps, qui le traverse.

A la proue du navire de l’existence, il distingue, le premier, ce que l’avenir nous prépare, et le premier, il affrontera et souvent subira les changements annoncés, sans jamais s’y soustraire.

Dans ses recueils, l’Éclaireur  semble marquer une pause ; une respiration.

C’est en « spectateur actif » qu’il va offrir au lecteur un véritable panorama des jours.

Après avoir « décodé » le message ou le piège, le poète restitue la substance et la confie aux hommes qui passent.

Mais qui s’arrête, qui écoute celui qui voit, celui qui sait, personne … ou presque.

L’histoire nous enseigne que de nombreux poètes furent les vigies placées au sommet de la scène où allait se dérouler la pièce tragique du monde.

Prophète des jours et vagabond des mots, l’Éclaireur souligne les dangers et les fissures dont notre société est si friande : le chômage, le crédit, les huissiers, la chute infernale où l’Avoir dévore l’Être …

Sous le joug quotidien de la misère banalisée, le bon peuple « d’en bas » ne peut que serrer les dents.

Subir en silence semble la loi à laquelle se soumet la multitude.

Les anonymes, les sans grade, ceux qui ne font pas d’ombre sur le sol, disparaissent sans un cri, avec cette élégance que les bourreaux appellent « savoir vivre ».

Mais ici, nous ne parlons, hélas, que de la mort. Et le poète sait, car le poète ressent jusqu’au fond de sa vie, la blessure mortelle et la chute effroyable du corps qu’on s’empresse de recouvrir d’un linceul de poussière, où l’oubli ne tarde pas à bailler.

L’auteur ose, dénonce et avertit les hommes des guets-apens, des tortures.

Mais comment s’évader d’une prison qui ne possède pas de murs ?

Et si la solitude était pluriel ?

Si le délaissé était plusieurs ?

Sans doute est-il des millions …

Alors une aube nouvelle, avec toutes ses mains, déchirerait le voile noir de la haute finance …

La rentabilité n’aurait plus sa ration journalière de sueur, de larmes et de sang … elle tomberait d’elle-même, et la joie des hommes enchaînés planterait la lance de la vie dans les entrailles du capital assassin.

L’amour pourrait enfin s’exprimer.

L’avenir ferait un soleil aux lèvres des enfants.

Les rires et la lumière viendraient enfin s’asseoir sur le devenir de nos âmes.

L’Éclaireur nous emporte au-delà de ces murs que l’on croyait infranchissables.
texte de l’ancre

TABLE DES TEXTES

Cliquez sur les titres en surbrillance pour voir des extraits

A toi, Petit !
Au fond de cette cuve
Et s’il repartait triste …
Force reste à la loi
Les dernières effluves
Loin du sentier commun
Messieurs les musiciens
Où est donc le futur ?
Qui d’autre y pense ?
En toutes proportions
Sensation
Si précieuses aura : Première partie                          
Si précieuses aura : Si précieuse présence
Si précieuses aura : Précieux interdits                       
Sur l’allégé
Sur le mont Ararat
Téti tétons
Tremble la vie
Un jour te réveillant
Snake
Balloté
Noble croisade
Vie de pacha
La cité de demain
Le sound
Petit à petit
De taches d’eau en taches de sang
Comment s’aimer
Armageddon
Du blues
C’est dur dur
Mie : Première partie
Mie : Deuxième partie
La Mission
Misérables famine et pauvreté                                 
Des illusions guerrières                                              
Quoi de rapports très forts : Première partie
Quoi de rapports très forts : Deuxième partie    
Furtif évanescent état                                                  
Voyage en soi
Zone rouge                                                                       
Entre elle et soi
Aimer

EXTRAITS :

À TOI PETIT

On t’apprendra très tôt, beaucoup trop tôt bien sûr,
De qui l’on a besoin, qui l’on veut que tu sois ;
Ta place est déjà prête, même si tu murmures
Que tu vas la choisir, …, mais tu ne le sais pas.

Toi, Petit, tu ne sais dans quel monde tu viens,
Mais l’on t’apprendra bien vite à t’y déplacer ;
Croyant l’utiliser et bâtir pour demain
Ce que tant crient à tort s’appeler « Liberté ».

…/…

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ET S’IL REPARTAIT TRISTE …

…/…

Elle est ronde et sablée, les gradins sont couverts
De spectateurs joyeux pour les rires et les pleurs.
Musique au premier plan, le rideau s’est ouvert,
Alors qu’arrivent dans l’arène les lutteurs

Maquillage excessif, tenu grand-guignolesque,
Hilarantes expressions, gestes démesurés,
Chaussures, habits si larges, aux allures grotesques,
Et des enfants radieux, des adultes enjoués.
Miroir indispensable …

…/…

Il nous caricature, il abat les tabous,
Et souligne nos traits, marionnettes sans nom,
Nous rions de lui pour ne pas pleurer de nous,
Ouvrir, sans les ouvrir, les yeux sur nos démons.

Agitateur, toujours, qui traque l’émotion,
Incitateur, reflet tolérant de nos vies,
Dérision de nous même, ironie, réflexion,
Il révèle, il amuse, dérange nos envies

Miroir indispensable …

…/…

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FORCE RESTE À LA LOI

Pour refrain

Devant ce crime abject, et sans preuve palpable,
Force reste à la loi, sans qui c’est l’anarchie
Qui tourmente la foule, il lui faut un coupable,
Soulagée de savoir que quelqu’un est puni.

De préteurs en prétoires, le pouvoir des médias,
La pression populaire, les savants arguments
Qui font le premier plan, qui s’insinuent, narquois,
Ont dû couper la chique à bien des innocents.

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Face aux faits, à l’horreur, face aux gens si choqués,
Insupportablement, on devait réagir,
Et sans trahir l’état des règles instituées
Il faut aller au bout de ce qui fit frémir.

Hors des commandes d’un système sans issue,
Notre justice doit trouver des responsables,
Et s’ils viennent à manquer, pas de cause perdue,
La rue s’en fait devoir, rien n’est irremplaçable.

« Devant ce crime abject …

…/…

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QUI D’AUTRE Y PENSE ?

OU

MAUX DE LA PAUVRETÉ

Le désir d’un ailleurs, l’envie de ce bonheur
Si bien imaginé, ce rêve refusé
Par la peur de demain, par le manque d’espoir.
Ses yeux clairs n’essaient même plus de voir le jour.

Pour soi, pour ses enfants, de souffrir aujourd’hui
Fait espérer demain. On sait ce qu’on fera,
Comment on le fera, les moyens, le pourquoi,
Il ne pourra, bien sûr, pas en être autrement.

…/…

Café, usurpation, santé, dégradation
Les nerfs tuent le physique, le mental et le couple,
Les relations de vie ne s’en remettront pas,
L‘épanouissement a fait machine arrière.

Semblant toujours plus prés d’atteindre l’objectif,
C’est au dernier moment qu’a surgi l’interdit,
Qu’il faut se résigner. C’était pourtant si sûr !
Implacable système. Et tout est à refaire.

…/…

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SNAKE

Refrain

 

Snake, snake, je suis la tentation,
Snake, snake, je suis pomme à croquer,
Snake, snake, envoyez la monnaie,
Maill’ du système, je déplace les pions

*****

Je sauve, je tue, je passe dans les poches,
Pas très réglo, de la main à la main,
Sous le manteau, je sais bien que c’est moche
Mais c’est comm’ ça, c’est trop fort, j’y peux rien.

…/…

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NOBLE CROISADE

Matin qui réveill’, tu-es seul et tu vois
Un soleil sans amour
Quand tu dis

Qu’hier s’est trompé, mais tu ne sais pas
Où aller, quel détour,
A quel prix.

*****

Refrain

Quand le jour revient, tu dis c’est inouï,
Tends la main à la vie,
C’est comm’ ça

Que tu vas vers eux, sans jamais faillir
Affirmer ce pourquoi
Tu respires.

*****

…/…

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VOYAGE EN SOI 

Translucide corps mou, consistance sans nom
Où se perd le tangible, et certain, devenir
De ce qui nous rassure. Eparse émanation
Dont la vue, seule, émeut. Elles sont sans désirs.

Immatériel état, il vient se fondre en tout,
Tant parties de chacun qu’alentour. On ressent
L’omniprésent acteur. La notion met en joue
Tout ceux qui la conçoivent, dénigre les absents.

…/…

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ZONE ROUGE

La paupière s’entrouvre et l’iris s’accommode
A la luminescence éparse des cristaux
Liquides rouge sang. La lumière galvaude
Un air de soumission dans l’espace nouveau.

Déglutir en pensant aux affres quotidiennes,
Se vêtir et courir où l’hostile trottoir
Borde le véhicule. Ce matin, tout va bien,
Ni coincé, ni bloqué, soulagé du départ.

…/…

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ENTRE ELLE ET SOI 

Immonde, Exaspérante, comme l’eau, comme l’air,
Ou leur somme sans doute, elle se tient partout,
S’immisce entre tout grain, de la foule au désert.
Les rapports qu’elle engendre, amers, poussent au dégoût.

Quoi qu’on tente pourtant d’expliquer pour la fuir,
Toujours elle revient, s’installe aux commissures,
Et rien ne sait y faire, n’arrive à retenir
La morsure-venin, qui vacille, et censure.

…/…

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AIMER

De ces paroles vraies, si simples et si profondes,
Les mots se trouvent assis par les passions qu’ils servent,
Si multiples, aux jardins dont la culture fonde
Un vecteur essentiel qui dirige et préserve.

Le discours est bien beau, quoi que, le plus souvent,
Dans cette relation, il n’y ait d’individu
Que celui qui converse, et qui parle ardemment
D’un sentiment unique, restreint du point de vue.

…/…

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PEU IMPORTENT LES MOTS

TANT EN COMPTE L’ESPRIT

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SACEM N°1487267

 

Éditeur : BoD-Books on Demand, 12/14 rond point des Champs Élysées, 75008 Paris, France
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ISBN : 978-2-322-13248-5
Dépôt légal : Janvier 2017
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