LA CITÉ DE DEMAIN

Mathieu VIGNAL est heureux de vous accueillir sur ASA-TEXTES

LA CITÉ DE DEMAIN ?

 

Tous ces gens dans les rues
Qui se bronzent à poil,
Prélassent leurs corps nus
Tout au long des trottoirs.

Caniveaux s’écoulant
En remous argentés,
En rus d’eau clapotant
Devant les marchepieds.

Dans ce torrent limpide
D’un flot frais et glacé,
Sans songe insipide
Les gens trempent leurs pieds.

D’une bouche d’égout
A la bouche suivante,
C’est les truites qui jouent,
Nageoires frémissantes.

Sur les feux tricolores
Du linge est étendu ;
Carrefours insonores,
L’énervement perdu.

Désertés les bureaux,
Horaires disparus,
Et un triste métro
Qui ne nous attend plus.

Les gens sont des  enfants,
Les vestig’s des jouets,
A disparu le sens
Des mots « se dépêcher ».

La cité de demain
Sera t’elle paradis,
Déchéance incertaine, …

                                             …, nul ne nous l’a prédit !

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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SACEM N°1487267

VIE DE PACHA

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VIE DE PACHA

 

Tu-étais tout seul, tu-étais pénard,
On te disait « c’est pas normal ! »,
Qu’elle soit jeune, qu’ell’ soit couguar,
Si t’en as un’, c’est l’idéal.

 

Refrain :

Mais,   : pour 1ier refrain
Que     : pour autres refrains
Car       : pour dernier refrain

C’est la vie d’pacha,
Pas de chichi, pas de blabla,
C’est la vie d’pacha,
Vive le célibat
                       : pour 1ier et dernier refrain
Quand elle n’est pas là       : pour autres refrains

*******************************

Elle t’a dit : « C’est tout compris ! »
Alors tu t’es pas méfié
Et tu l’as pris’ sans compromis,
En confiance, tu as signé !

L’affair’ bouclée, t’as dis c’est bon !,
Avec ell’ je m’ennuierai pas,
C’est toujours plus, toujours à fond ;
Ils t’envient mais ne savent pas.

A la maison c’est pas c’qu’on croit,
Le tsunami du « j’ai raison ! »
Finit toujours pas fair’ la loi ;
C’est c’qu’elle appelle la discussion.

Mêm’ le portabl’ vient s’en mêler,
Partout et pour n’importe quoi,
Tu dis tranquillité jamais,
C’est le branle…bas de combat

L’intérieur est un vrai chantier,
Tout y est remis à plus tard,
Jamais le temps, toujours pressée,
Tu serais-tu trompé d’histoire ?

Et puis elle ronfle la nuit,
Ell’ fait pipi la porte ouverte,
Ell’ ne connait aucun répit,
Ell’ parle même dans les toilettes.

T’as l’impression d’un cauchemar,
Puisqu’y-a rien d’bon tu dis pourquoi ? ;
Qu’elle soit jeune, qu’elle soit couguar,
Y a rien qui vaut le célibat.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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NOBLE CROISADE

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 NOBLE CROISADE

 

Matin qui réveill’, tu-es seul et tu vois
Un soleil sans amour
Quand tu dis
Qu’hier s’est trompé, mais tu ne sais pas
Où aller, quel détour,
A quel prix.

 

Refrain :

Quand le jour revient, tu dis c’est inouï,
Tends la main à la vie,
C’est comm’ ça
Qu’on te voit partir, sans jamais faillir
Affirmer ce pourquoi
Tu respires.

***************************

Tu portes l’espoir comme on porte l’eau
Au désert, à l’enfant
Qui sourit ;
Tu lui dis demain sera bien plus beau
Tu sais que rien, pourtant,
N’est écrit.

Tu as vu l’hivers, tu as vu l’été,
Les snipers, les bandes
Embusquées ;
Tu sais bien que rien ne pourra changer
Sans y mettre un peu de
Vérité.

Il avait si soif, il avait si faim,
Mais le tord de mendier
Au château ;
Il n’a demandé qu’un morceau de pain
Avant qu’on l’ai jeté
Aux pourceaux.

Politiqu’ mensong’, charognards qui rongent,
Échiquier sans issue,
T’es qu’un  pion ;
Insensé, tu-essaies, puis tu jett’s l’éponge,
Et tu finis tout nu
En prison.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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BALLOTTÉ

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BALLOTTÉ

 

On me pose, on m’oublie, je repars volontiers
Sur de nouveaux sentiers, porté par le bâton,
Au creux de son épaule, dans la complicité,
Si fier d’être là pour suivre le Vagabond. 

*****

Refrain :

Je suis un baluchon qu’il amène partout,
Fidèle compagnon, il me porte, il m’emporte ;
Parti pour un nouveau jour d’espoir, jour des fous,
Une nouvelle histoir’ sitôt passée la porte.

*****

J’ai vu d’immenses foules, et des villes endormies
Où d’étranges voleurs fouillaient dans les poubelles ;
J’ai vu de sombres loups cacher des érudits,
Responsables sans nom qui craignent les rebelles.

J’ai vu des gens peureux, malmenés par la vie,
Qui n’osent même plus saluer l’inconnu ;
J’ai vu des forteress’s dans des quartiers qu’on dit
Sécurisés, blindés ; attention : « Tir à vue ! ».

J’ai vu dans la forêt les animaux sauvages,
Je me suis étonné de leur simplicité ;
Je n’ai vu, en forêt, rien du triste carnage
Où nous croyons bâtir un monde équilibré.

(puis quand)

J’ai vu des gens heureux, sur la foule, le carnage,
Et les portes s’ouvrir pour leur tendre la main,
Des érudits, des loups qui hurlaient au partage,

(et)

Je sais que ce jour là, (toi, toi !,) tu n’étais pas très loin.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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SNAKE

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SNAKE

 

Refrain :

Snake, snake, je suis la tentation,
Snake, snake, je suis pomme à croquer,
Snake, snake, envoyez la monnaie,
Maill’ du système, je déplace les pions

****************************************

Je sauve, je tue, je passe dans les poches,
Pas très réglo, de la main à la main,
Sous le manteau, je sais bien que c’est moche
Mais c’est comm’ ça, c’est trop fort, j’y peut rien.

On trouv’ en moi sentiment de puissance,
Nerf de la guerre, mais on ne me voit pas, ;
Le compte sais lisser les consciences
Et mon nom seul délie les langues en bois.

Indifférent, je  suis lâche et sournois,
On me maudit, je reste décideur ;
Je suis celui avec qui l’on soudoie
Les décisions du grand inquisiteur.

Viens sous la table, c’est toujours plus facile,
C’est propre, c’est sale, y a que le résultat
Qui comptera, tout le reste est fragile,
Là comme ailleurs, je sais qu’on m’oubliera.

Grand Manie-Tout, je façonne le monde,
Je suis partout, sans odeur on me sent,
Je coule, je saoule, je peux même être immonde ;
On fait alors appel au blanchiment.

Pour des pourris, je suis procuration,
Pour les naïfs, la raison du pourquoi
Continuer, l’atout des décisions ;
Je suis pouvoir, et le reste à la fois.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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UN JOUR TE REVEILLANT

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UN JOUR TE RÉVEILLANT

 

Quand un jour te réveill’-
Ant tu t’apercevras
Que plus rien n’est pareil
Face à l’oubli de soi,

Que le ciel est de feu,
Que les draps sont de bois,
Et que ton cœur aussi
N’appelle plus que Toi ;

Alors tu partiras
Pour rêver à demain,
Tu n’auras plus la foi
Et ne penseras rien ;

Le soleil s’est couché
Mais tu n’y es pour rien,
Et quoi que tu aies fait
Le reste est incertain.

Ces jours sans lendemain
N’en finissent jamais
D’aller toujours plus loin
Qu’on peut imaginer ;

Si tu n’y vois plus rien,
Si tes matins sont gris
Et les soirs incertains
Par le manque d’envie ;

Si la joie d’un enfant,
La chaleur du foyer
Le bonheur des amants
Te donnent envie d’chialer ;

Laisse ta solitude
Accepte simplement
De briser l’habitude
Et d’aller de l’avant.

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2″

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TREMBLE LA VIE

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TREMBLE LA VIE

 

Tremble la vie dans nos cités,
Mortes d’ennui sur tant d’années ;

Férocité de l’inutile,
Habitué … aux jeux de quilles.

 

Fermez paupières, journaux trop gris,
Classe ouvrière, journées d’ennui ;

Joies de papier, murs de moisi,
Pour supporter … ans alibi.

 

Toits de béton, cœurs incompris,
Rues de goudron, pas de pays ;

Perte des sens, pluies de fumée,
Brouillards d’encens … terre souillée.

 

L’hiver trop froid, perte d’amour,
L’oiseau s’en va, un long parcours ;

Plages de blé, mer de cristal,
Draps déchirés … fenêtres sales.

 

Mordre le jour, vivre sans cesse,
Si clair pourtour, quelle richesse ;

Vents et marées, tant d’émotions,
Plus de passé … nous y serons.

 

Jour de lumière, vie de diamant,
Sol de rizière, éveil des sens ;

Éclat d’azur, soleil si fort,

Rayon brûlure, …

                                 … mort des remords !

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2″

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TÉTI-TÉTONS

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TÉTI-TÉTONS

 

Pour refrain :

Téti, tétons, les tétons du trottoir,
Fouéti, fouettons, jouir dans le miroir,

Le fric, le flouz, puis les mots fusent
Lorsque je vous parle de fesses,
Puisqu’y’a que ça qui vous amuse
Et les sous qui vous intéresse.

Le cul, l’argent, prostitution,
Le cul, l’argent, exhibition,
Justifient-ils ces airs de fête ?
Et la bouff’ qu’est-ce que vous en faîtes ?

————————————————

Bien que nous festoyons, ne tutoies pas le bas
De mon dos par derrière. Éruption spontanée,
Fesses joufflues, rosées, pourlèche et desserts moi
De ce gland chantilly que j’ai fait prisonnier.

 

D’ailleurs, fesse-Mathieu, tu dois payer le prix,
Naturel, par ton corps, car l’esclave est en toi,
Tête sous la ceinture, et par les sens meurtris,
Tu crois vivre plus fort ce que tu n’atteints pas.

Téti, tétons, …

 

Fesse le zgoub d’abord, fouette un peu, flatte moi,
De la main, fais rougir, associe la cravache
Au plaisir de subir, rien ne s’oppose à toi,
Le sexe est libéré par toutes ces attaches.

Si primitif semblant, mégalithe dressé,
Coup de girafe qui se détache du string,
Steppe des sentiments, safari déjanté,
Où tout est simulé, dernier round sur le ring.

Téti, téton, …

 

Inhibiteur d’inhibitions, les mains, les pieds
Ligotés sur le lit, jambes écartées, bandant,
Révélateur de frustrations, gamins branlés
Par l’interdit moral, et des jeux délirants.

Forcer sur les options, faire sensationnel
Pour tenter d’oublier que l’on ne comprend rien
A ce vrai merveilleux que l’on dit usuel,
Chez qui le virtuel tue tout autre dessein.

Téti, tétons, …

 

Voici le mac éros, protecteur avant tout,
Qu’on paye et qui punit comme dilemme unique.
Règle de souteneur, et morbide grigou,
Pour qui c’est prop’, c’est net : « Tu baises ou je te nique ! »

C’est sans choix qu’on revient vers les poupées gonflées
De l’hélium illusoire issu de ces pulsions
Qu’on contrôle si mal, les sens sont condamnés
A cette humiliation d’être seul en action.

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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SUR LE MONT ARARAT

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SUR LE MONT ARARAT

 

C’était sur le mont Ararat
Où avait débarqué Noé ;
Plus rien n’était, que des gravas,
Pourtant tout a recommencé.

Refrain :

C’est ainsi qu’se construit
Ce qui nous intéresse,
Tout revient dans la vie
A des histoires de fesses.

——————————-

Et si la poule pond des œufs,
Ce n’est pas pour nous fair’ plaisir ;
C’est pour fair’ des poussins plumeux
Que le coq va l’entretenir.

Lorsque Christoph’ Colomb partit
Chercher du sel aux Amériques,
C’était pour qu’elle dise oui
A tous leurs futurs pique-niques.

C’est l’instinct de conservation
Qui dict’ nos actes et pensées,
C’est donc pour fair’ des rejetons
Que nous devons nous démener.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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SUR L’ALLÉGÉ

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SUR L’ALLÉGÉ

 

Du fond des sombres culs tristes de basse fosse
Où nous errions perdus, cherchant comme des gosses,
Est remonté un jour le poids de nos névroses
Se libérant enfin des serres du glucose.

L’anneau des calories fond devant l’aspartame,
L’huile fait eau de tous cotés, de toute parts,
Et les pâtes et le pain vont aérer nos âmes,
Allègrement bannis du fond de nos placards.

Frêles et fragil’s devienn’nt les vivants d’aujourd’hui,
Bébé lait écrémé et les courses allégées ;

S’allégeant tout autant le porte-feuille aussi
Se déleste à son tour de ce qui l’essoufflait.

Plus moyen de trouver un seul produit d’avant,
Qui fut normal bien sûr, en des temps révolus ;
Des gens comme des rocs, anormaux bien portant
Que la foule, aujourd’hui, voit et ne comprend plus.

La moutarde allégée va me monter au nez,
En ancien rescapé des bons vivants joyeux ;

Monde moderne et vide, gisant en gros pavé

Couvert de sauces à l’eau, …

                                                      …, dans des estomacs creux.

Extrait de « Cahier N°2 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS CLAIRE 1 »

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