SNAKE

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SNAKE

 

Refrain :

Snake, snake, je suis la tentation,
Snake, snake, je suis pomme à croquer,
Snake, snake, envoyez la monnaie,
Maill’ du système, je déplace les pions

****************************************

Je sauve, je tue, je passe dans les poches,
Pas très réglo, de la main à la main,
Sous le manteau, je sais bien que c’est moche
Mais c’est comm’ ça, c’est trop fort, j’y peut rien.

On trouv’ en moi sentiment de puissance,
Nerf de la guerre, mais on ne me voit pas, ;
Le compte sais lisser les consciences
Et mon nom seul délie les langues en bois.

Indifférent, je  suis lâche et sournois,
On me maudit, je reste décideur ;
Je suis celui avec qui l’on soudoie
Les décisions du grand inquisiteur.

Viens sous la table, c’est toujours plus facile,
C’est propre, c’est sale, y a que le résultat
Qui comptera, tout le reste est fragile,
Là comme ailleurs, je sais qu’on m’oubliera.

Grand Manie-Tout, je façonne le monde,
Je suis partout, sans odeur on me sent,
Je coule, je saoule, je peux même être immonde ;
On fait alors appel au blanchiment.

Pour des pourris, je suis procuration,
Pour les naïfs, la raison du pourquoi
Continuer, l’atout des décisions ;
Je suis pouvoir, et le reste à la fois.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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SACEM N°1487267

TREMBLE LA VIE

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TREMBLE LA VIE

 

Tremble la vie dans nos cités,
Mortes d’ennui sur tant d’années ;

Férocité de l’inutile,
Habitué … aux jeux de quilles.

 

Fermez paupières, journaux trop gris,
Classe ouvrière, journées d’ennui ;

Joies de papier, murs de moisi,
Pour supporter … ans alibi.

 

Toits de béton, cœurs incompris,
Rues de goudron, pas de pays ;

Perte des sens, pluies de fumée,
Brouillards d’encens … terre souillée.

 

L’hiver trop froid, perte d’amour,
L’oiseau s’en va, un long parcours ;

Plages de blé, mer de cristal,
Draps déchirés … fenêtres sales.

 

Mordre le jour, vivre sans cesse,
Si clair pourtour, quelle richesse ;

Vents et marées, tant d’émotions,
Plus de passé … nous y serons.

 

Jour de lumière, vie de diamant,
Sol de rizière, éveil des sens ;

Éclat d’azur, soleil si fort,

Rayon brûlure, …

                                 … mort des remords !

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2″

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SACEM N°1487267

SUR LE MONT ARARAT

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SUR LE MONT ARARAT

 

C’était sur le mont Ararat
Où avait débarqué Noé ;
Plus rien n’était, que des gravas,
Pourtant tout a recommencé.

Refrain :

C’est ainsi qu’se construit
Ce qui nous intéresse,
Tout revient dans la vie
A des histoires de fesses.

——————————-

Et si la poule pond des œufs,
Ce n’est pas pour nous fair’ plaisir ;
C’est pour fair’ des poussins plumeux
Que le coq va l’entretenir.

Lorsque Christoph’ Colomb partit
Chercher du sel aux Amériques,
C’était pour qu’elle dise oui
A tous leurs futurs pique-niques.

C’est l’instinct de conservation
Qui dict’ nos actes et pensées,
C’est donc pour fair’ des rejetons
Que nous devons nous démener.

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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SUR L’ALLÉGÉ

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SUR L’ALLÉGÉ

 

Du fond des sombres culs tristes de basse fosse
Où nous errions perdus, cherchant comme des gosses,
Est remonté un jour le poids de nos névroses
Se libérant enfin des serres du glucose.

L’anneau des calories fond devant l’aspartame,
L’huile fait eau de tous cotés, de toute parts,
Et les pâtes et le pain vont aérer nos âmes,
Allègrement bannis du fond de nos placards.

Frêles et fragil’s devienn’nt les vivants d’aujourd’hui,
Bébé lait écrémé et les courses allégées ;

S’allégeant tout autant le porte-feuille aussi
Se déleste à son tour de ce qui l’essoufflait.

Plus moyen de trouver un seul produit d’avant,
Qui fut normal bien sûr, en des temps révolus ;
Des gens comme des rocs, anormaux bien portant
Que la foule, aujourd’hui, voit et ne comprend plus.

La moutarde allégée va me monter au nez,
En ancien rescapé des bons vivants joyeux ;

Monde moderne et vide, gisant en gros pavé

Couvert de sauces à l’eau, …

                                                      …, dans des estomacs creux.

Extrait de « Cahier N°2 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS CLAIRE 1 »

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SENSATION

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SENSATION

 

Il y avait dans l’air
Parfum de solitude,
Il y-avait dans la mer
Du goudron, du bitume,

Et plus de phare au loin …

 

Nous nous sentions perdus,
Cherchions contre vandales,
Criions au dieu Neptune
Les valeurs, la morale,

Que tant ne voyaient plus, …

 

Refrain :

Toujours plus loin, plus haut,
Réveillant le matin,
Le cœur comme un oiseau
Se lève sur demain,

Toujours plus loin, plus haut,
Travaillions le destin,
Demain sera si beau
Que nous serons sereins

**********************

Nul ne nous répondait
Sinon les cormorans
Dont les yeux regardaient
Ce noir engloutissant

Ce qu’il restait du ciel, …

 

Au cœur de la cité,
Salle des pas perdus,
Ce radeau médusé
Portait des ingénus

Implorant les seigneurs, …

 

Face au soleil levant
Nous restions confondus,
Honteux des charlatans
Qui ne regardaient plus

Mourir les cormorans, …

 

Nous y croyons pourtant,
Nous savons qu’il sera,
Chassera nos tourments
Et nous rendra l’espoir,

L’amour de cette vie, …

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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EN TOUTES PROPORTIONS

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EN TOUTES PROPORTIONS

 

Qu’ils soient gros, qu’ils soient longs,
Qu’ils soient fessus, ventrus,
En poire, en cornichon,
Ou simplement dodus,

Ils sont féminité,
Notre premier contact,
Si doux à caresser,
Et si grands diplomates.

Quand (te) les hommes arborent
Leurs médailles de guerre,
Ou la légion qu’adorent
les faiseurs de misères,

Elles ont devant elles,
Agrafées dans leur dos,
Les tout’s premières ailes
Qui portent les marmots.

Mais c’est une pudeur
Qui se perd de nos jours,
Et l’on voit, par malheur,
Sur les plages, en plein jour,

Beaucoup plus que des dunes
De ces douces rondeurs
Comme la pleine lune
Se poser sur nos cœurs.

Ils sont premiers prémices
Du monde d’aujourd’hui,
Ils sont terre promise
Pour ceux qui l’ont construit,

Et la face cachée
De la lune n’a ja-
Mais su fair’ travailler
Si fort autant de bras.

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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OÙ EST DONC LE FUTUR ?

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 OÙ EST DONC LE FUTUR ?

 

Quand j’ai ouvert mes bras,
Quand j’allais l’embrasser,
Mon ombre ressemblait
A celle d’une croix.

Ensemble nous voulons
Faire un bout de chemin,
Ecrire une chanson,
Mais que sera demain ?

Comme beaucoup l’on croit
Serrer là le bonheur,
Durant ces quelques heures,
Peut-être qu’on le broie.

Oh, quel sera le prix
De provoquer la chance
A ce nouveau pari
Qui entre nous deux danse ?

Et combien de sanglots
Nouveaux sur ma guitare
Acquerront leurs bravos
A tous nouveaux départs ?

Les quelques mots suivants,
Par Georges écris avant,
Vont là tout résumer
Puis dans l’oublie tomber.

 » Ce qu’il faut de regrets
Pour payer un frisson « ,
Ce qu’il faudra s’aimer
Pour vivre cette union.

 » Ce qu’il faut de malheur
Pour la moindre chanson « ,
Où chantent le bonheur
Nos cœurs à l’unisson.

 » Ce qu’il faut de sanglot
Pour un air de guitare « ,
Le vent, le ciel et l’eau
On souvent du retard ;

De tous ces vers pourtant,
Quand tu es loin de moi,

L’amour est bien plus grand,

Ton sourire vaincra.

Extrait de « Cahier N°2 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS CLAIRE 1 »

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MESSIEURS LES MUSICIENS

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MESSIEURS LES MUSICIENS

 

Dédié par ordre alphabétique à :

Robert DE BORTOLI : Pianiste et Chef d’orchestre
Jean   CECCARELLI : Batteur
Johnny CHIAPPE    : Chanteur

 

Cette nuit est à vous, Messieurs les Musiciens ;
La piste glisse bien, la lumière, tamisée ;
Vous qui, pour quelques heures, serez les magiciens
Qui envoûtent le soir de musique et de paix.

Chacun semble animé par le même désir,
Et les corps se rapprochent, s’éloignent, tournent et volent ;

Pa Pada Pada Pa Pada Pan ;

Quelques doigts sur l’ivoire, des tambours qui soupirent
Quand la basse revient, et le chanteur d‚colle.

Refrain

Pam Pam Padada ; Pam Pam Padada ; 

Mille mercis Messieurs, Messieurs les Musiciens ;
Les enchanteurs du soir, les princes de l’Amour ;
Mille Mercis Messieurs, Messieurs les Musiciens ;
Vous qui rendez la nuit plus belle que le jour ;

Di-Dha, Di-Dha, Di-Dha, Didadi, Didada. 

***************************************

Jouez les Musiciens, jouez toujours plus fort ;
Et fais claquer tes doigts, Batteur t’arrêtes pas ;
Donne toujours le ton, Bassiste lâches pas ;
Chanteur pousse la note, Pianiste chauffes encore ;

Di Dha, Di Dha, Di Dha, Didadi, Didada ;

Jouez les Musiciens, jouez toujours plus fort.

Padadi Padadi, Padi Padi Dada ;

Padi Padi Dada, Padadi Didada ;

Quelques accords lancés, des cymbales qui crient,
Et la musique porte ces gens qui balancent,
Qui dansent et dansent encore, …

                                                                …, Pour vous dire merci

Et pour vous saluer sans briser la cadence !

Extrait de « Cahier N°6 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS CLAIRE 3 »

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LES DERNIERES EFFLUVES

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 LES DERNIÈRES EFFLUVES

 

Les dernières effluves
De nos corps enlacés,
Notre dernier combat
Ne peuvent me quitter.

L’odeur de tes cheveux,
Le souffle de ta peau,
Les élans de ton cœur
Et tes derniers sanglots.

Chaque nuit je t’espère
Dans le lit de mes bras,
Quand j’ouvre mes paupières ;
Tu n’es toujours pas là.

Les rayons de Vénus
Sur des journées sans Toi
Sont un parfum ému
Qui rappelles tes pas.

Souffle tiède, pensées,
Attentions que tu as eues,
Habillent mes journées
D’un écrin de lotus.

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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FORCE RESTE A LA LOI

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FORCE RESTE A LA LOI

 

Devant ce crime abjectet sans preuve palpable,
Force reste à la loi, sans qui c’est l’anarchie
Qui tourmente la foule, il lui faut un coupable,
Soulagée de savoir que quelqu’un est puni.

De préteurs en prétoires, le pouvoir des médias,
La pression populaire, les savants arguments
Qui font le premier plan, qui s’insinuent, narquois,
Ont dû couper la chique à bien des innocents.

                             *******************

Face aux faits, à l’horreur, face aux gens si choqués,
Insupportablement, on devait réagir,
Et sans trahir l’état des règles instituées
Il faut aller au bout de ce qui fit frémir.

Hors des commandes d’un système sans issue,
Notre justice doit trouver des responsables,
Et s’ils viennent à manquer, pas de cause perdue,
La rue s’en fait devoir, rien n’est irremplaçable.

« Devant ce crime abject …

 

Jouant de l’émotion, des ragots, de ces gens,
Braconniers judiciaires, ils tendent des collets
Quand les preuves ont manquées, quand la rumeur nous ment.
L’infortuné gibier fut très vite enfermé.

Ne leur manquait plus que la légitimité.
Contre tout alibi, on trouva des raisons,
Recoupant les pseudos, poussant les « si c’était … »,
Construisant ce qu’on dit « faisceau de présomption ».

« Devant ce crime abject …

 

Le pouvoir des médias, la foule ostentatoire,
Ont finit le travail, précédant les jurés
Qui, sans la moindre chance, et dans leur isoloir,
Offrirent un répondant à la société.

Le verdict est tombé. Que dire des valeurs
Lorsque, faute de preuve, on mange du soupçon ?
Mise à mort des dictons, adages fondateurs,
Protégeant d’interdit l’innocent en prison.

« Devant ce crime abject … 

 

Tant d’années sont passées sur ce triste procès …
Le coupable à vieilli. Quelques irréductibles
Ont traqués, sans relâche, des brins de vérité,
Le réveil des témoins qui rend l’erreur possible.

Les commères jacassent, les incrédules, en lice,
Refusent de revoir ce qui-avait apaisé
Une aveugle vengeance, sous couvert de justice.
Qui donc pense au calvaire, l’horreur du prisonnier ?

« Devant ce crime abject …

 

Cagoules de la foule, plus que l’anonymat
La rumeur a tué en toute impunité,
Inquisition maligne, acolyte des lois,
Conforté dans l’erreur, préservé d’oublier.

C’est le dernier recours qui condamne au silence,
Au fond d’une cellule, oubliette moderne.
Imperfectible choix, qui nie toute innocence,
Usurpe le bon Dieu, …, la justice s’enferme.

« Devant ce crime abject … 

 

Si longtemps sur la roue, presque comme un miracle,
Une porte s’entrouvre. Il est innocenté,
Mais les chaînes et boulets resteront ces obstacles
Qui l’entraveront, qui le suivront à jamais.

Quoi des réquisitions qui forcent le désert ?
Quoi de ces magistrats ? Des témoins mercenaires ?
Que dire de tous ces inactifs volontaires
Qui l’ont précipité dans l’erreur judiciaire ! ? 

« Devant ce crime abject …

 

Sans ces verrous plombés combien d’autres auraient pu
Confondre les acteurs, serviteurs de la loi,
Traîtres par omission, et complices assidus
Des regards insidieux qui n’en finiront pas ?

« Devant ce crime abject …

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

Tous droits réservés pour tous pays par Mathieu VIGNAL©

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