AU DÉBUT DE LA ROUTE

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AU DÉBUT DE LA ROUTE

Au début de la route il y avait des murs.

Il y avait un toit et des fenêtres teintes.

La chaleur de la vie n’arrivait que faussée
Et n’étaient qu’illusions, douleurs et privations.

Un rêve artificiel promettait le bonheur,
La douceur du travail, l’équilibre intérieur,
La chaleur du foyer sur un accord parfait.

Le rêve ne sera qu’éternel cauchemar.

Jamais l’on ne fera d’une prison dorée
Et de son prisonnier quelque source de joie,
Force de l’olivier, souplesse du roseau.
La solitude est un mal qui tue peu à peu.

Qui que tu sois que j’aime et qui vis avec moi,
Si tu n’as pas connu l’enfer de chaque jour
Tu ne ressens, peut-être, qu’un fragment de mon mal.

Si tu ne peux m’aider, …

…, je ne t’en voudrai pas.

Extrait de « Cahier N°5 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS SOMBRE 2 »

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SACEM N°1487267