SUR LA SÉPARATION

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SUR LA SÉPARATION

S’il ne revenait pas, cet astre comme un dieu
Qui éclaire nos pas et qui donne la vie ?

S’il devait se poser, comme n’ayant le choix,
La question meurtrière et quant à ses devoirs ?

S’il ne devait briller que pour nous réchauffer,
Juste pour accoucher et pour donner la vie,
Juste pour éclairer dans cet anonymat
Sans considération, ni amour, ni regard ?

Si n’était l’intérêt plus que pour sa compagne,
La féerique lune, maîtresse pour moitié
Des bienfaits de la terre, indispensable alliée,
Épouse du soleil et gardienne du jour ?

Puis s’il devait combattre et s’entre-déchirer
Pour rester le soleil, père de nos journées ?

S’il fallait décider celui qui resterait
D’entre nos deux parents pour nous accompagner ?

Nous aurions la lueur, sans la moindre chaleur ;

Serait aussi la vie, mais bancale à moitié ;

Peut être de l’argent, toujours pas de présence ;

Et toujours, oui toujours, ce grand manque d’amour.

Extrait de « Cahier N°11 : « L’Amour et la Vie »

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SACEM N°1487267

QUELQUE CHOSE EST CASSÉ

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QUELQUE CHOSE EST CASSÉ

Les mots simples ont tardé, des jours et des semaines.
Toujours plus revenait le doute m’envahir,
Lorsqu’il aurait suffi de quelques phrases pleines.
Dans ce vide des mots, l’histoire a dû finir.

Quand cet amour si fort, cet amour aérien
Que je ressens pour toi ne peut plus s’exprimer,
Quand la brume légère a fait place au besoin,
Le support de nos corps n’est plus qu’un bel objet.

Quelque chose est cassé au plus profond de moi.
Quand vivre un amour pur n’est plus qu’un idéal,
Les valeurs ont changé. Quand je suis contre toi
Je ne sens plus vibrer ce bonheur sans égal.

Peut-être que le temps, si tu l’aides à jouer,
Recollera mon cœur, mais je ne sais comment.

Oh ! Combien j’aimerais toujours te caresser

Comme une pluie d’étoiles, …

…, et te voir comme avant !

Extrait de « Cahier N°11 : « L’Amour et la Vie »

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PASCAL, MON LOUPIOT

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PASCAL, MON LOUPIOT

Entends-tu quelquefois
Le hibou, mon ami,
Hululer dans les bois,
Lui, le cœur de la nuit ?

La blanche tourterelle
Prend son vol au matin
Sur les neiges éternelles
De nos tristes destins.

Le crépuscule vient
Pouvoir rappeler l’aube,
Lorsque le ciel s’éteint,
Quand le jour se dérobe.

Ne t’en fais pas, mon Fils,
Près du gris le soleil,
Quand aujourd’hui je tisse
Tous tes prochains réveils.

Extrait de « Cahier N°11 : « L’Amour et la Vie »

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LE BONHEUR N’EST PAS LOIN

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LE BONHEUR N’EST PAS LOIN

Le bonheur n’est pas loin, partir c’est l’approcher,
Et les mots qui font mal, le rideau sur l’écran,
Une leçon de plus et un pas en avant.

Rendez-vous à peut être et bonjour pour demain !

Sur les brouillards du rêve, qui partit cette nuit,
Le combat continue, mais tout seul à présent.
Quand on pousse la porte, l’épais rideau, sans bruit,
Sur nos espoirs déçus retombe lourdement.

La souffrance lascive est un mal pénétrant.

On ne s’y habitue, mais on vit avec elle,
Chaque jour de l’année, chaque jour que Dieu fait.

Elle est monnaie courante et la manne du jour.

Les moments les plus durs sont souvent les plus riches,
Et l’on reprend sa place, de force ou de plein gré.

Les sentiments si forts d’inachevé s’enfuient
Quand nos débordements se trouvent mesurés.

Extrait de « Cahier N°11 : « L’Amour et la Vie »

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MOMENT D’AMOUR

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MOMENT D’AMOUR

Un doux petit repas tendrement cuisiné,
Une étreinte des bras sur de folles pensés,
Mais jusqu’où t’aimerais-je, si je te rencontrais ?

Qui jusqu’au bout de moi, qui jusqu’au bout de toi,
Jusqu’au bout du bonheur, au bout de nos atouts,
Au bout de nos malheurs comme au bout des pourquois ?

Extrait de « Cahier N°11 : « L’Amour et la Vie »

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CE JOUR BÉNI

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CE JOUR BÉNI

Ma chérie je bénis
Ce jour de joie, de fête
Où l’on s’est rencontré.

Oh ! que oui, je bénis
Ce qui des amourettes
Finit en apogée.

Là, ce semblant de ru,
Gonflé de ses atours,
Grossit, on ne l’eut cru,
Le grand flot de l’amour.

Un oiseau dans le ciel
Est venu picorer
Un morceau d’arc-en-ciel
Lorsque l’on s’est trouvé.

Les nuages du temps,
Dans un ciel bien trop gris,
Deviendront rougeoyant
Pour peu que tu souris.

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LA MAISON DU MYSTÈRE

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LA MAISON DU MYSTÈRE

Mais où est donc passée
La maison du mystère ?

Celle où l’amour flirtait
Sur les mousses et bruyères ?

Où s’en iront nicher
Mes sentiments si tendres,
Si forts et si secrets,
Que le soir vient surprendre ?

Où, la douceur feutrée
De ce feu, irréel,
Que l’on s’est tant donné
Hors d’un monde éternel ?

Ces mots, si simples et flous,
Inutiles, désuets,
Ne créeront nul remous,
Avant de s’oublier.

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AU CAFÉ DE LA GARE

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AU CAFÉ DE LA GARE

Je suis là et j’attends,

Près de l’embarcadère
D’où viennent les pirogues
En ce canal des larmes
Versées sur ton absence.

Je suis là et j’attends.

Ce matin à Lyon,
Ce soir à Besançon,
Et plus tard, Dieu sait où …

Quand si mal où j’étais,
Ce soir peut être mieux,

J’attends, qui sait, …, demain ?

Et peut être, avec toi,
Deviendrais-je enfin moi.

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ME PARDONNERAIS TU ?

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ME PARDONNERAIS TU ?

Avant toute autre chose, me pardonnerais tu ?
Comme tout être humain, je peux être doublé,
Je ne peux refréner, dans les gestes ou les mots,
Les limites fixées des sentiments profonds.

Là je dois l’avouer, et si c’est par la plume
Ce n’est pas lâcheté mais juste un peu de crainte
Et ce que seul l’écrit, sans émotion fictive,
Peut dire pleinement dans sa réalité.

Par delà l’amitié, aussi grande soit-elle,
Pourrait venir un jour ce qui n’a pas de nom,
Dont la ramure atteint le premier sentiment,
Et qui se voit grandir, jusqu’à le dépasser.

Quand souligner les mots, comme une tache d’encre,
Semble n’avoir de sens, je ne le ferai pas.
S’il est vrai qu’au compteur s’inscrivent les années,
Je ne suis bien différent de ces bêtes de race.

J’ai peur d’avoir compris de ne pas mériter
De t’avoir rencontrée pour vivre cet éden.
Ce qui n’a pas de mot restera comme tel,
Dénommé l’Amitié dans un simple vocable.

Cette déclaration, peut-être pensez vous,
N’est que texte incertain d’un jeune prétentieux.
L’expérience vécue se moque des années,
Tout comme le bonheur pour le calendrier.

Découvrirais je en toi ce qui n’existait pas ?
Si je te rencontrais, Dieu que je t’aimerais,
Même si le destin ne m’a pas tout donné.
Au delà du « Parfait », si tu entends mes mots

Peut être riras tu, …,

… alors, tant pis pour moi.

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A TOI QUI N’EST PAS LÀ

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A TOI QUI N’EST PAS LÀ

A Toi qui n’es pas là, en ce moment précis,
J’aimerais tant parler, …, et je reprends ma plume.
Quelque soit ce qui suit, que je ne peux prévoir,
Va venir ce qui gît au plus profond de moi.

Je connais la souffrance, comme l’incertitude,
Oui, je connais les songes et les moments précieux,
Mais je ne peux stopper la pensée au travail,
Devinant ce qui est, je reste désarmé.

Oui, j’ai rêvé longtemps avant de m’endormir,
Au retour du soleil mes mains sont inutiles.
J’aimerais tant t’aider, si je te rencontrais,
Etant à tes côtés, … mais ne peux que t’écrire.

C’est la tension qui monte et les yeux qui se ferment,
Le foyer du désir sous l’orage des songes.

C’est l’envie d’exploser et d’aller se coucher,
Désirer t’épauler mais ne pouvoir le faire,

La haine des non-sens qui martyrisent l’Etre,

L’anxiété de l’espoir et des ambiguïtés,

Le besoin de respect pour qui l’on ne sait pas.

C’est de l’amour sans nom sur une envie de Toi.

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