D’ORDRES VRAIS PREMIÈRE PARTIE FACE A CEUX DU COMMUN

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D’ORDRES VRAIS

PREMIÈRE PARTIE

FACE A CEUX DU COMMUN

Tensions d’apothicaires, des comptes qui succombent,
Histoires et démesures où de tristes déserts
Engloutissent ces vies de tourments, d’hécatombes,
Alors que rien ne presse, et que tout est ouvert.

Qui sait comment, sans faire un acte déplacé
De menues vérités, ces gens pourraient surseoir
Au monotone état d’un discours condamné
Pour n’inspirer qu’envie chez ceux qui veulent y croire ?

Riches de pauvreté, d’absences, iniquité,
L’apparence ne tient que par le virtuel
Pouvoir de cet indu venin qui, sans mérite,
Sans honneur, lâche n’est même ni fruit ni miel.

L’ignorance, bien souvent, est flagrante, apparente,
Et dès qu’on quitte les grands principes immortels,
Dès qu’il s’agit d’humain, d’uniques et de vivantes
Impressions, ressentirs, tant tient de l’irréel …

L’handicap est majeur, autant qu’inaperçu,
Face aux désirs des si riches qui leurs envient
L’illusion du pouvoir immédiat, éperdu,
De l’argent, des avoirs qu’ils n’ont jamais acquis.

Extrait de « Cahier N°12 : « A MIREILLE »

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SACEM N°1487267