SENSATION

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SENSATION

 

Il y avait dans l’air
Parfum de solitude,
Il y-avait dans la mer
Du goudron, du bitume,

Et plus de phare au loin …

 

Nous nous sentions perdus,
Cherchions contre vandales,
Criions au dieu Neptune
Les valeurs, la morale,

Que tant ne voyaient plus, …

 

Refrain :

Toujours plus loin, plus haut,
Réveillant le matin,
Le cœur comme un oiseau
Se lève sur demain,

Toujours plus loin, plus haut,
Travaillions le destin,
Demain sera si beau
Que nous serons sereins

**********************

Nul ne nous répondait
Sinon les cormorans
Dont les yeux regardaient
Ce noir engloutissant

Ce qu’il restait du ciel, …

 

Au cœur de la cité,
Salle des pas perdus,
Ce radeau médusé
Portait des ingénus

Implorant les seigneurs, …

 

Face au soleil levant
Nous restions confondus,
Honteux des charlatans
Qui ne regardaient plus

Mourir les cormorans, …

 

Nous y croyons pourtant,
Nous savons qu’il sera,
Chassera nos tourments
Et nous rendra l’espoir,

L’amour de cette vie, …

Extrait de « Cahier N°1 : « RECUEIL DE PRÉSENTATION »

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EN TOUTES PROPORTIONS

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EN TOUTES PROPORTIONS

 

Qu’ils soient gros, qu’ils soient longs,
Qu’ils soient fessus, ventrus,
En poire, en cornichon,
Ou simplement dodus,

Ils sont féminité,
Notre premier contact,
Si doux à caresser,
Et si grands diplomates.

Quand (te) les hommes arborent
Leurs médailles de guerre,
Ou la légion qu’adorent
les faiseurs de misères,

Elles ont devant elles,
Agrafées dans leur dos,
Les tout’s premières ailes
Qui portent les marmots.

Mais c’est une pudeur
Qui se perd de nos jours,
Et l’on voit, par malheur,
Sur les plages, en plein jour,

Beaucoup plus que des dunes
De ces douces rondeurs
Comme la pleine lune
Se poser sur nos cœurs.

Ils sont premiers prémices
Du monde d’aujourd’hui,
Ils sont terre promise
Pour ceux qui l’ont construit,

Et la face cachée
De la lune n’a ja-
Mais su fair’ travailler
Si fort autant de bras.

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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QUI D’AUTRE Y PENSE ?

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QUI D’AUTRE Y PENSE ?

Ou

MEAUX DE LA PAUVRETÉ

 

Le désir d’un ailleurs, l’envie de ce bonheur
Si bien imaginé, ce rêve refusé
Par la peur de demain, par le manque d’espoir.
Ses yeux clairs n’essayent même plus de voir le jour.

Pour soi, pour ses enfants, de souffrir aujourd’hui
Fait espérer demain. On sait ce qu’on fera,
Comment on le fera, les moyens, le pourquoi,
Il ne pourra, bien sûr, pas en être autrement.

Peu de place et d’espace, quelques pièces à l’étage,
Vue des seuls murs d’en face. Pas pouvoir s’isoler,
Aucune intimité, peu d’air, tout trop serré,
Les plus forts sentiments sont souvent mis à mal.

Puis le couple s’effrite, l’Essentiel s’atténue,
Se dilue, s’éparpille, se perd et disparaît,
Absorbé des humeurs, noyé des aléas,
Des entraves partout, jusqu’aux moindres pensées.

Promiscuité toujours, étouffer de subir,
Voir le mal, impuissant, jamais se ressourcer.
Alors des voiles enferment, la vue se raccourcit,
L’horizon se verrouille et la pensée torture.

Toujours le bruit, le stress, les tentions, agressions,
La violence partout, la ville et ses délires,
Qu’on ne peut empêcher d’envahir, démolir,
Tarir le trésor de la récupération.

Rongé par le soucis, peur née de l’impuissance,
Fort de fragilité, le constat de faiblesse
Anéantit Morphée. Cette sale fatigue
Ronge, use et pourrit tout, c‘est l’ennemi majeur.

Café, usurpation, santé, dégradation
Les nerfs tuent le physique, le mental et le couple,
Les relations de vie ne s’en remettront pas,
L‘épanouissement à fait machine arrière.

Semblant toujours plus prés d’atteindre l’objectif,
C’est au dernier moment qu’a surgit l’interdit,
Qu’il faut se résigner. C’était pourtant si sûr !
Implacable système. Et tout est à refaire.

Pourquoi toujours pour d’autres ? Qui décide des droits ?
Après donner, souffrir, et toujours sans compter,
Contribuer sans rien recevoir en retour
Des élus qui, tout seuls, sont comme toi et moi.

Honte du moindre peu, que malgré tant d’efforts,
De maux, de sacrifices, on offre à ses enfants.
Calvaire qu’on s’était juré leur épargner
En regardant ailleurs ce que l’on espérait.

Mais le regard, autour, en voit d’autres et ceux qui,
Sans effort, sans contrainte, disposent à loisir de
Tout ce qui vient manquer. Il en faudrait si peu,
Qu’on se voit refuser. L’envie se fait colère.

L’être se sent si fort. C’est clair qu’il pourrait tout !
Humilié de faiblesse, démoli du constat ;
Des pans de soi s’écroulent, irrémédiablement,
Dans cet anonymat sans retour, sans merci.

Soulèvement tout seul, et la révolte glisse,
Il n’est pas de matière, la pression s’amplifie
Et la déflagration revient en implosion ;

L’être n’est plus qu’utile, évidé de lui même.

Extrait de « Cahier N°16 : »La Mission »

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OÙ EST DONC LE FUTUR ?

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 OÙ EST DONC LE FUTUR ?

 

Quand j’ai ouvert mes bras,
Quand j’allais l’embrasser,
Mon ombre ressemblait
A celle d’une croix.

Ensemble nous voulons
Faire un bout de chemin,
Ecrire une chanson,
Mais que sera demain ?

Comme beaucoup l’on croit
Serrer là le bonheur,
Durant ces quelques heures,
Peut-être qu’on le broie.

Oh, quel sera le prix
De provoquer la chance
A ce nouveau pari
Qui entre nous deux danse ?

Et combien de sanglots
Nouveaux sur ma guitare
Acquerront leurs bravos
A tous nouveaux départs ?

Les quelques mots suivants,
Par Georges écris avant,
Vont là tout résumer
Puis dans l’oublie tomber.

 » Ce qu’il faut de regrets
Pour payer un frisson « ,
Ce qu’il faudra s’aimer
Pour vivre cette union.

 » Ce qu’il faut de malheur
Pour la moindre chanson « ,
Où chantent le bonheur
Nos cœurs à l’unisson.

 » Ce qu’il faut de sanglot
Pour un air de guitare « ,
Le vent, le ciel et l’eau
On souvent du retard ;

De tous ces vers pourtant,
Quand tu es loin de moi,

L’amour est bien plus grand,

Ton sourire vaincra.

Extrait de « Cahier N°2 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Première période FACE PLUS CLAIRE 1 »

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MESSIEURS LES MUSICIENS

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MESSIEURS LES MUSICIENS

 

Dédié par ordre alphabétique à :

Robert DE BORTOLI : Pianiste et Chef d’orchestre
Jean   CECCARELLI : Batteur
Johnny CHIAPPE    : Chanteur

 

Cette nuit est à vous, Messieurs les Musiciens ;
La piste glisse bien, la lumière, tamisée ;
Vous qui, pour quelques heures, serez les magiciens
Qui envoûtent le soir de musique et de paix.

Chacun semble animé par le même désir,
Et les corps se rapprochent, s’éloignent, tournent et volent ;

Pa Pada Pada Pa Pada Pan ;

Quelques doigts sur l’ivoire, des tambours qui soupirent
Quand la basse revient, et le chanteur d‚colle.

Refrain

Pam Pam Padada ; Pam Pam Padada ; 

Mille mercis Messieurs, Messieurs les Musiciens ;
Les enchanteurs du soir, les princes de l’Amour ;
Mille Mercis Messieurs, Messieurs les Musiciens ;
Vous qui rendez la nuit plus belle que le jour ;

Di-Dha, Di-Dha, Di-Dha, Didadi, Didada. 

***************************************

Jouez les Musiciens, jouez toujours plus fort ;
Et fais claquer tes doigts, Batteur t’arrêtes pas ;
Donne toujours le ton, Bassiste lâches pas ;
Chanteur pousse la note, Pianiste chauffes encore ;

Di Dha, Di Dha, Di Dha, Didadi, Didada ;

Jouez les Musiciens, jouez toujours plus fort.

Padadi Padadi, Padi Padi Dada ;

Padi Padi Dada, Padadi Didada ;

Quelques accords lancés, des cymbales qui crient,
Et la musique porte ces gens qui balancent,
Qui dansent et dansent encore, …

                                                                …, Pour vous dire merci

Et pour vous saluer sans briser la cadence !

Extrait de « Cahier N°6 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Troisième période FACE PLUS CLAIRE 3 »

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LOIN DU SENTIER COMMUN

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 LOIN DU SENTIER COMMUN

 

Je vivais en dehors des sentiers élagués,
En dehors des semblants et de l’hypocrisie ;
Je vivais simplement, ni honte ni suspect
Ne venaient défrayer la chronique de ma vie.

Mais quand de vivre seul il me prit de changer,
Vite on me fit savoir que j’étais dans l’erreur ;
Que tout mon équilibre et ma stabilité
Étaient choses anormales, aujourd’hui, de nos heures.

Lorsqu’ une fois signés les papiers établis
Par un juge des lois dénommé Procureur,
Je me dû de plier aux principes prescrits,
En clause minuscule, d’un contrat destructeur.

Alors l’être serein, si calme et si tranquille,
Se vit tout transformé, et devenant anxieux,
Il perdit tout les traits, Madame La Marquise,
Qu’au point de l’épouser vous redirent amoureuse.

Mais contre la nature, nul ne pourra lutter,
Qu’il vous en plaise ou non, face à ceux du bonheur
La douceur de vos bras n’a pour réalité
Qu’une chaîne au lourd poids du boulet de la peur.

Alors qu’il attendait, face à vos beaux discours,
La tendresse oubliée, oui le soutien perdu ;

Quand le nid des amants, et leur brasier d’amour,

Devint feu de l’enfer, …

                                               …, le rêve disparut.

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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LES DERNIERES EFFLUVES

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 LES DERNIÈRES EFFLUVES

 

Les dernières effluves
De nos corps enlacés,
Notre dernier combat
Ne peuvent me quitter.

L’odeur de tes cheveux,
Le souffle de ta peau,
Les élans de ton cœur
Et tes derniers sanglots.

Chaque nuit je t’espère
Dans le lit de mes bras,
Quand j’ouvre mes paupières ;
Tu n’es toujours pas là.

Les rayons de Vénus
Sur des journées sans Toi
Sont un parfum ému
Qui rappelles tes pas.

Souffle tiède, pensées,
Attentions que tu as eues,
Habillent mes journées
D’un écrin de lotus.

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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FORCE RESTE A LA LOI

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FORCE RESTE A LA LOI

 

Devant ce crime abjectet sans preuve palpable,
Force reste à la loi, sans qui c’est l’anarchie
Qui tourmente la foule, il lui faut un coupable,
Soulagée de savoir que quelqu’un est puni.

De préteurs en prétoires, le pouvoir des médias,
La pression populaire, les savants arguments
Qui font le premier plan, qui s’insinuent, narquois,
Ont dû couper la chique à bien des innocents.

                             *******************

Face aux faits, à l’horreur, face aux gens si choqués,
Insupportablement, on devait réagir,
Et sans trahir l’état des règles instituées
Il faut aller au bout de ce qui fit frémir.

Hors des commandes d’un système sans issue,
Notre justice doit trouver des responsables,
Et s’ils viennent à manquer, pas de cause perdue,
La rue s’en fait devoir, rien n’est irremplaçable.

« Devant ce crime abject …

 

Jouant de l’émotion, des ragots, de ces gens,
Braconniers judiciaires, ils tendent des collets
Quand les preuves ont manquées, quand la rumeur nous ment.
L’infortuné gibier fut très vite enfermé.

Ne leur manquait plus que la légitimité.
Contre tout alibi, on trouva des raisons,
Recoupant les pseudos, poussant les « si c’était … »,
Construisant ce qu’on dit « faisceau de présomption ».

« Devant ce crime abject …

 

Le pouvoir des médias, la foule ostentatoire,
Ont finit le travail, précédant les jurés
Qui, sans la moindre chance, et dans leur isoloir,
Offrirent un répondant à la société.

Le verdict est tombé. Que dire des valeurs
Lorsque, faute de preuve, on mange du soupçon ?
Mise à mort des dictons, adages fondateurs,
Protégeant d’interdit l’innocent en prison.

« Devant ce crime abject … 

 

Tant d’années sont passées sur ce triste procès …
Le coupable à vieilli. Quelques irréductibles
Ont traqués, sans relâche, des brins de vérité,
Le réveil des témoins qui rend l’erreur possible.

Les commères jacassent, les incrédules, en lice,
Refusent de revoir ce qui-avait apaisé
Une aveugle vengeance, sous couvert de justice.
Qui donc pense au calvaire, l’horreur du prisonnier ?

« Devant ce crime abject …

 

Cagoules de la foule, plus que l’anonymat
La rumeur a tué en toute impunité,
Inquisition maligne, acolyte des lois,
Conforté dans l’erreur, préservé d’oublier.

C’est le dernier recours qui condamne au silence,
Au fond d’une cellule, oubliette moderne.
Imperfectible choix, qui nie toute innocence,
Usurpe le bon Dieu, …, la justice s’enferme.

« Devant ce crime abject … 

 

Si longtemps sur la roue, presque comme un miracle,
Une porte s’entrouvre. Il est innocenté,
Mais les chaînes et boulets resteront ces obstacles
Qui l’entraveront, qui le suivront à jamais.

Quoi des réquisitions qui forcent le désert ?
Quoi de ces magistrats ? Des témoins mercenaires ?
Que dire de tous ces inactifs volontaires
Qui l’ont précipité dans l’erreur judiciaire ! ? 

« Devant ce crime abject …

 

Sans ces verrous plombés combien d’autres auraient pu
Confondre les acteurs, serviteurs de la loi,
Traîtres par omission, et complices assidus
Des regards insidieux qui n’en finiront pas ?

« Devant ce crime abject …

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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ET S’IL REPARTAIT TRISTE …

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ET S’IL REPARTAIT, TRISTE …

 

Pour refrain :

Miroir indispensable, aux multiples aspects
Qui se rit de ce monde et mélange les pleurs,
Pieds-de-nez, rond, tout rouge, volte-faces, apartés,
Au-delà du décor nous invite l’acteur.

 Le jeu des projecteurs ne dévoile pas la
Face cachée du clown, comme la lune triste,
Quotidien délabré que masque l’apparat,
Noyé des facéties que distribue l’artiste.

****************************************

Elle est ronde et sablée, les gradins sont couverts
De spectateurs joyeux pour les rires et les pleurs.
Musique au premier plan, le rideau s’est ouvert,
Alors qu’arrivent dans l’arène les lutteurs 

Maquillage excessif, tenu grand-guignolesque,
Hilarantes expressions, gestes démesurés,
Chaussures, habits si larges, aux allures grotesques,
Et des enfants radieux, des adultes enjoués.

Miroir indispensable …

 

Prétextes infantiles, qui repoussent ailleurs
Ce qui, bien trop souvent, dirige nos émois,
S’en vient guider nos pas, mais à ce que le cœur
N’oserait avouer, le clown donne le La. 

Car si les petits rient, nombre de grands se prennent
A l’ironie pourtant, le clown n’est pas de pierre,
Quoi que nul ne la voit, derrière les sirènes,
Une larme est figée, au bord de ses paupières.  

Miroir indispensable …

 

Il nous caricature, il abat les tabous,
Et souligne nos traits, marionnettes sans nom,
Nous rions de lui pour ne pas pleurer de nous,
Ouvrir, sans les ouvrir, les yeux sur nos démons. 

Agitateur, toujours, qui traque l’émotion,
Incitateur, reflet tolérant de nos vies,
Dérision de nous même, ironie, réflexion,
Il révèle, il amuse, dérange nos envies.

Miroir indispensable …

 

Il est partout, bien sûr, c’est en chacun de nous,
Qu’il souffle sur cet air de la prime innocence
Perdue, ce qui permet ces écarts un peu fous
Que l’on reconnaît par un soupçon d’insouciance.

 Cuirasse de couleur, pétillant colibri,
Gladiateur des travers qui flatte notre ego,
Expose notre pire ennemi, c’est l’ami
Qui protège chacun de ses pires défauts. 

Miroir indispensable …

 

Des mines réjouies, sur des yeux malicieux,
Les fanfares et lumières, contraste des couleurs,
Explosions spontanées, orages merveilleux,
Furtive intensité, farfadets du bonheur. 

Puis tombe le rideau, la larme se détache,
Et coule sur sa joue, traces de maquillage,
Fissures du visage, le noir des yeux fait tâche
Et le clown s’en va, triste, balayant le mirage.

Extrait de « Cahier N°8 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Quatrième période FACE MI-CLAIR MI-SOMBRE 4 »

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AU FOND DE CETTE CUVE

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 AU FOND DE CETTE CUVE

 

Au fond de cette cuve
Tu rêves de demain ; 

Au fond de cette étuve
Le rêve est ton destin.

   

Tu penses à cette fille
Que tu n’as qu’entrevue ; 

Les images défilent
Tout au long de ta rue.

   

Que n’avez vous jamais pensé
A pouvoir un jour tout quitter ; 

Que n’avez vous jamais pensé
A un semblant de liberté ?

   

Chez toi le cauchemar
Ranime tes nuits blanches ; 

Tes rêves de départ
En unique revanche.

   

Quand il se lèvera
Sur l’horizon éteint ;

 Un jour tu partiras
Sans penser à demain.

 

Que n’avez vous jamais pensé
A pouvoir un jour tout quitter ;

 Que n’avez vous jamais pensé
A un semblant de liberté ?

Extrait de « Cahier N°4 : « PARCOURS AUTOPOÉTIQUE Deuxième période FACE PLUS CLAIRE 2 »

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